jeudi 29 juillet 2010

Bonnes vacances

Parce que je suis une grosse paresseuse, je rentre à peine d'un long week end que je repars déjà en vacances. Je vous abandonne pour quatre longues semaines, snif. J'aurais peut-être accès à internet de temps en temps, j'essaierais donc de passer vous voir après avoir lézardé sur la plage.
See Ya :)
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lundi 26 juillet 2010

London Shopping

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, et à ce que je pensais, je n’ai pas fait de folies shopping à London. Et vous allez sûrement être déçues mais je n’ai acheté aucun produit de beauté. Comment est-ce possible qu’une beauty addict comme moi revienne les mains vides ? Je me le demande encore. Je n’étais pas dans le mood peut-être. Après des heures de marche à faire la touriste, je n’avais plus la force de tendre le bras vers les présentoirs de make-up. C’est que pour ce cinquième séjour londonien, j’avais décidé de rentrer à l’intérieur des choses. C’est fou mais jusque-là, je n’avais jamais visité les monuments de l’intérieur, je passais juste devant en faisant des ho et des ha. Et comme le tourisme ça épuise, je n’étais plus assez motivée pour le shopping. En plus, on a fait l’erreur d’aller à Oxford Street le samedi, l’horreur ! Chez Primark, ça a été un petit tour et puis s’en va. On était à deux doigts de la crise d’agoraphobie. Je sais c’est totalement de ma faute, on m’avait prévenu. En même temps, le peu que j’ai vu ne m’a pas bouleversé. Trop banal pour une fille qui porte des robes Donald.

Donc pas de maquillage mais j’ai quand même assouvi une de mes autres obsessions, les colliers fantaisies. Deux jolies petites trouvailles à TopShop. J’ai été chanceuse car c’était sûrement les deux seules choses dans le magasin à un prix raisonnable (je vous ai déjà parlé d’un serre-tête en plastique made in china à 50 livres ? Celui-là, et ses petits amis d’ailleurs, m’ont tellement choqué que je mettrais sûrement des années à m’en remettre).

Enfin, c’est presque pardonné car TopShop a quand même produit ce magnifique sautoir avec un pendentif vieux miroir. Je l’adore. Il est trop chic, trop snob, trop beauty addict, trop beau, trop moi en fait. Je le portais dès le lendemain et c’est officiellement mon bijou préféré, et pourtant il a de la concurrence.

J’ai aussi pris un sautoir camé pour les rares jours où je veux la jouer plus chic ou classique. Ou aussi totalement décalée en le portant avec une tenue un peu trash. J’ai toujours voulu avoir un camé, va savoir pourquoi, maintenant c’est chose faite. Bon, c’est un fake, so what.

Je suis évidemment passée à la boutique Tatty Devine, située dans une adorable petite rue. Là, je voulais acheter presque tout le magasin mais malheureusement dans mon budget, il n’y avait pas grand-chose (les soldes étaient finies en fait). Je me suis donc contentée du collier disque vinyle, un classique. Je sais, c’est limite banal, on l’a vu partout, mais moi je lorgnais dessus depuis longtemps mais comme je ne voulais pas l’acheter sur le net, j’étais frustrée. Là, ayé, je l’ai.

Rien à voir mais j’ai aussi pris des pansements Monsieur Madame. Trop fun, j’ai craqué. Oui, je sais, il y a sûrement les mêmes en France mais moi je ne suis jamais tombée dessus. Et oui, vous ne rêvez pas, je n’ai finalement shoppé aucun produit Soap and Glory, même s’ils étaient en rouge sur ma liste de futurs craquages. Je pense que le destin m’en voulait personnellement pendant ce voyage. J’ai fait deux Boots et il n’y avait que les produits visage, et moi pour le visage je suis chiante, je ne fais confiance qu’à quelques marques par peur d’arriver à 40 ans avec la peau bousillée et allergique à toutes les crèmes. On a aussi cherché pendant une heure une boutique beauté qui avait l’air trop top sur Oxford Street, B never too busy to be beautiful. Mais je crois qu’elle s’est évanouie dans la 4è dimension parce qu’elle était censée être au numéro 332 et on a fait et refait la rue entre le 300 et le 400 et aucun signe d’elle. Et je peux vous dire que par contre on peut être too tired to be beautiful.
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dimanche 25 juillet 2010

End of the story

I'm back après ma virée londonienne. Epuisante, on n'a pas eu le temps de faire le quart des choses prévues et j'ai laissé mes deux pieds dans l'aventure, mais fun quand même. Demain petit note sur mes mignons achats (pas grand chose car manque de temps et limite d'argent, c'est fou mais à chaque fois je suis choquée par la cherté des choses. Le serre-tête en plastique à 50 livres m'a presque déclenché une crise cardiaque).

Et j'ai également viré le parasite après une dispute via copine interposée digne des meilleurs soaps. Disons que les trois jours qu'elle a passé seule chez moi et où elle en a profité pour fouiller dans mon armoire à produits et se servir pour son bénéfice personnel, alors que j'avais bien spécifié que c'était totalement interdit, a été la goutte d'eau qui a fait débordé le vase. Ah, et aussi le fait que quand j'ai voulu aller faire pipi, il n'y avait plus de papier toilette. Quand tu en viens au point où tu dois t'essuyer avec la main, c'est le signe que c'est la fin (rassurez-vous hein, je ne l'ai pas fait quand même. Non, je me suis juste retenue pour aller aux toilettes chez mes parents qui habitent à 20 min de chez moi. Oui, je sais c'est triste).

Nous retiendrons quand même pour la postérité que c'est moi la méchante de l'histoire, que je suis une radine et une égoïste parce que les amies ça partage. Tout à fait Thierry...

Moi, j'ai juste envie de dire "free at last !"
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mardi 20 juillet 2010

Gommer ou ne pas gommer, telle est la question

Vous n’avez pas remarqué que quand on parle beauté, on entend parfois tout et n’importe quoi. J’ai été à plusieurs reprises confrontée à des pros qui me conseillaient tout et son contraire pour prendre soin de ma peau et de mes cheveux. En règle générale, tu te dis qu’un pro ça sait tout et donc tu suis ses indications religieusement. Mais que faire quand tu as deux sons de cloches totalement opposés ? Il y a aussi des modes et les conseils changent selon que c’est in ou pas. Des fois, j’avoue je suis un peu perdue.

Par exemple j’ai un gros dilemme à propos du gommage en été. Quand j’étais inculte, je me gommais été comme hiver, comme si de rien était. Et puis un jour, j’ai lu dans un magazine (je dirais même plusieurs) qu’il ne fallait absolument pas exfolier sa peau en été. Avec le bronzage, la peau s’épaissit et forme une protection contre les UV. Si tu gommes, tu affaiblis cette protection. Ni une ni deux, je maudis mon gommage et le met au placard jusqu’à ce que le soleil arrête de brûler.

Et puis un jour, je tombe sur le conseil inverse, qu’il faut en fait gommer sa peau même en été et même pendant les vacances pour se débarrasser des cellules mortes et avoir un bronzage plus harmonieux et uniforme. Là, je me sens comme Hamlet devant son crâne. Alors gommer ou ne pas gommer, telle est la question. Même après avoir lu ça, j’ai longtemps penché vers la première solution, celle de la non agression. Et puis étant une droguée de l’exfoliation, j’ai repris mes mauvaises habitudes. Je re-gomme donc (c’est qu’en plus des cellules mortes, j’ai des poils incarnés et des cicatrices à éliminer). Mais attention, je n’inflige quand même pas à ma peau le même traitement de choc qu’en hiver. Je choisis un gommage plus doux (ma moi hivernale dirait faiblard). Là, je carbure au gommage à la pastèque de Korrès, parce que j’aime bien la marque et que ça me rappelle l’été (petit bémol quand même, le parfum est assez particulier). Il a des petites billes exfoliantes donc ce n’est pas violent mais tu le sens un peu quand même (il y a des gommages tu te demandes comment ils osent appeler ça comme ça, là ça passe). Et puis surtout, je n’exfolie plus qu’une fois par semaine grand maximum. Tout doux quoi. Et vous, vous êtes de quel côté de la force ? Vous gommez ou pas ?
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dimanche 18 juillet 2010

London Calling

Parce que je suis une grosse rebelle (enfin, grosse, grosse, c’est une expression). Je disais donc, puisque je suis une modérément mince rebelle, j’ai prévu de partir en long week-end juste avant le big départ en vacances. En plus, c’est pas comme si je croulais sous le travail en ce moment (ironie, en fait je me noie carrément). Donc, pour ce long week-end (mais un week-end en semaine, c’est moins cher), j’embarque pour London. Je suis trop contente. J’adore Londres, l’atmosphère de la ville, l’architecture de la ville aussi (je suis une amoureuse des veilles pierres) et puis surtout son côté trendy, fashion, the place to be ou plutôt the city to be. J’ai donc évidemment prévu une énième visite des monuments. J’ai mes habitudes dans l’aile égyptienne du British Museum, je me suis même fait réprimander par un garde un jour parce qu’on ne peut pas toucher les colonnes. Je touchais pas, je me frottais, c’est pas pareil. J’essayais de me projeter il y a quelques milliers d’années voir si j’étais bien une réincarnation de Cléopâtre. Quoi, c’est très crédible comme hypothèse. Cette fois, je vais essayer aussi de ne pas rater la relève de la garde. Même après cinq séjours de l’autre côté de la Manche, je ne sais toujours pas à quoi ça ressemble.

Et, bien évidemment, je vais aller faire un tour du côté d’Oxford Street. J’ai déjà un début de programme. Topshop bien sûr, même si je ne suis pas une grande fan et ce depuis toujours. Je ne comprends pas tout le buzz et la fashion obsession pour cette chaîne. Je trouve que pour de la qualité H&M, c’est quand même hyper cher et surtout la plupart des fringues sont totalement importables en France. C’est du pur style anglais. Pas forcément de mauvais goût, je n’insinue pas ça, mais difficilement portable dans notre capitale. C’est trop court, trop bustier, trop transparent, trop léopard, trop que des tailles 42 et + aussi, pas toujours assez chic quoi. Je préfère Urban Outfitters. Je compte également aller à Primark voir ce que ça donne, depuis le temps que j’en entends parler, j’ai hâte. Petit tour à Boots également programmé pour shopper des produits de la marque Soap & Glory pour laquelle j’ai craqué lors d’un précèdent séjour.

Et donc je me demandais si vous aviez des bons plans ou des nouveaux spots de shopping sympa. Je viens de découvrir par exemple qu’il y avait des boutiques Taty Devine là-bas. J’adore leurs bijoux fantaisie mais comme ici on ne peut commander que sur le net et que j’aime pas acheter sur le net, j’ai jamais pu craquer. Donc je ne veux pas rater d’autres opportunités. Alors shoot, je suis open (je m’entraîne déjà à speak english parce que god knows que ça va être complicated).
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vendredi 16 juillet 2010

Essie on tentait autre chose

J’ai beau être une OPImaniaque, de temps en temps, je fais de petites infidélités à la marque. De toute façon, j’aime trop les vernis pour être fidèle. L’année dernière, j’avais ainsi craqué pour ce vernis violet d’Essie, Perky Purple. Il faisait partie d’une superbe mini collection de vernis fluo. J’avais failli opter pour le jaune mais je m’étais raisonnée sur les conseils de l’esthéticienne de Manucurist qui m’expliquait que bien que le jaune soit une jolie couleur, elle était un peu difficile à porter. Et comme je suis un peu vieux jeu côté vernis, j’ai joué la sécurité.

La couleur est assez sympa. Mais j’ai rajouté du top coat car il se matifie un peu quand il sèche (c’est à cause du fluo) et c’est bizarre comme fini. Je l’avais laissé de côté l’année dernière car il ne tenait pas. Il partait complètement d’un coup, je dirais même il pelait. Je me retrouvais avec un ongle totalement vierge et je semais sur le sol des trucs violets en forme d’ongle. Mais là, ça ne le fait plus. Il est plutôt bien accroché même. Donc il ne devait pas aimer la base ou le top coat que j’utilisais à l’époque.

J’aime bien cette marque. Il font de très jolies couleurs, souvent dans la tendance, et ont d’ailleurs une gamme de teintes vraiment pléthorique. C’est marrant, quand j’ai vraiment commencé à m’intéresser aux vernis il y un peu plus de trois ans, OPI et Essie me faisaient fantasmer, j’avais mis ces deux marques sur une sorte de piédestal des vernis. Pour moi, elles se ressemblaient beaucoup. Des teintes de folies, très fashion, il y en avait pour tous les goûts, une qualité supérieure à certains vernis de grandes marques pour des prix moyens et des produits très difficiles à trouver car vendus en sélectif. Beaucoup plus difficiles à trouver que du Dior ou du Chanel. Je me souviens limite d’une chasse au trésor pour trouver un vernis OPI, il n’y en avait nulle part. A l’époque, elles étaient très peu connues d’ailleurs en dehors des nail addicts. Aujourd’hui, ça a bien changé. Et je trouve que d’un point de vue marketing OPI a mieux négocié son virage vers le grand public. La marque est beaucoup plus connue, elle a su frapper des coups dernièrement avec ses partenariats avec des films et surtout elle est beaucoup plus facile à trouver. Ce qui fait que dans ma collection de vernis, le match est largement gagné par la marque à des milliers contre un. Alors qu’au départ les deux étaient à égalité. Et mon petit doigt vernis me dit que c’est sûrement le cas aussi pour de nombreuses beauty addicts. Et vous, c’est quoi votre marque chouchoute ?
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mercredi 14 juillet 2010

Make-up du regard avec le duo Habanera de Nars

Lundi soir, on discutait avec Mademoiselle Blush, Une Fille Lambda et Pure Beauté des fards à paupières Nars et de leur qualité. Et c’est là que ça m’a frappé, une vraie illumination : mais moi j’en ai des fards à paupières Nars ! Ils ont même été mes premiers fards à paupières de véritable beauty addict et adulte (l’adolescence c’était Agnès B et Yves Rocher). Je les avais complètement zappé, ce qui est totalement fou. Ca fait trois ans qu’ils traînent dans ma boîte à maquillage. J’ai un fard crème dont j’aimais beaucoup la couleur mais qui filait dans les plis donc ça m’a rapidement saoulé et un duo vert pomme et violet. Le Habanera pour les connaisseuses.

C’est fou mais je pense ne pas y avoir touché depuis au moins un an. Il faut dire que je ne suis plus la même addict qu’à l’époque. Il y a trois ans, je ne jurais que par le violet (d’ailleurs j’utilisais celui du duo tout seul, je trouvais alors le vert trop bizarre). Forcément, aujourd’hui où je ne peux presque plus voir le violet en peinture et ou je ne rêve que de bleu, il n’est plus dans mes favoris. Mais j’ai quand même décidé de lui donner une seconde chance après cette petite discussion. Et pour des fards qui ont trois ans, ils se portent comme des charmes. Très peu de chutes, très faciles à travailler et à flouter entre eux et pas besoin de repasser 10 fois pour une couleur intense.



Comme on ne se refait pas, j’ai choisi de faire passer le violet au second plan et d’utiliser beaucoup plus le vert pomme. Qui est en fait superbe (j’étais bien ignorante à l’époque), très lumineux, irisé et limite métallisé. Ce fard poudre fait presque mal aux yeux. J’en ai donc appliqué sur toute la paupière mobile et j’ai juste mis un peu de violet/prune (plus prune d’ailleurs) dans le coin externe. J’ai ensuite ramené un peu la couleur foncée dans le creux de la paupière (sur la photo, je m’aperçois d’ailleurs que j’ai plus ramené d’un côté que de l’autre. Je suis décidément très négligente en ce moment, ou très aveugle). J’ai terminé en faisant un retour des deux couleurs au ras des cils inférieurs.


Dans le coin interne, le vert fait un peu too much mais j’ai pris les photos juste après l’application et il s’est rapidement estompé tout seul. Par contre le reste a tenu à la perfection, pas de filage dans les plis (mais j’avais mis une base en dessous et un fixateur par-dessus). Comme d’hab, je vous ais mis la version avec et sans liner. C’est quand même assez flashy, limite plus que mes turquoises habituels et j’ai surpris plusieurs personnes me dévisageant dans la soirée, je ne sais pas si ça a un lien mais ça m’a limite rendue parano.
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mardi 13 juillet 2010

Regard : du bleu toujours mais un peu plus discret

Sujet plus léger aujourd’hui (pour celles qui suivent l’aventure, je planque petit à petit pour que ça passe inaperçu, mouhahaha, rire diabolique). Enfin, revenons à l’essentiel : le make-up. J’avais une Dose de nacres bleue (la teinte 9) de mini-Bourjois qui traînait sur mon bureau depuis des lustres. Et même si je trouvais la couleur top, je n’avais jusqu’ici jamais cédé à ses avances parce que je trouve que les nacres c’est chiant à appliquer. Ca fatigue la paresseuse que je suis qui déteste les chutes.
Mais hier, n’étant pas inspirée, j’ai attrapé le petit pot en me disant allons-y. J’ai décidé de le marier avec un des fards de la collection estivale Shiseido (j’aime bien ces ombres, elles sont hyper sympas, les couleurs sont jolies et la qualité super) : le YE121, un joli jaune clair/ blanc crème encore jamais testé.




J’ai fait dans le simple : le clair en interne et le bleu en externe. Le Shiseido est vraiment sublime. J’adore le rendu. Au début, il a l’air un peu trop poudreux mais finalement il se révèle irisé. Un peu déçue par la teinte du Bourjois que je voyais un peu plus foncée. Dans le pot, on dirait un bleu roi voire un bleu canard et une fois appliqué il est beaucoup plus clair, limite turquoise. J’ai dû en remettre des tonnes pour avoir une couleur un peu intense. Avec pour résultat d’en avoir autant sur les joues que sur les paupières. Voilà pourquoi je n’utilise jamais de nacres ou de pigments, trop galère.



Vous avez l’habitude maintenant : on a une version avec et une version sans liner. Je ne vous étonnerai pas en vous disant que je préfère avec même si je trouve que j’ai fait le trait un peu gros. Je remarque aussi sur les photos que je me suis plantée sur les contours : en estompant je m’en suis mis partout sur la paupière et j’ai grave débordé. C’est pas droit à droite, je dépasse. Quelle nulle, j’avais même pas remarqué en vrai. Ces photos sont impitoyables, on voit tous les faux pas. Il y a d’ailleurs un ou deux sourcils qui traînent à épiler. Ca ne me choque pas en live mais là oui. Mais sinon, j’aime bien ce maquillage. Je me suis permis de le porter avec un rouge à lèvres mat un peu plus foncé que d’habitude (un rouge Shiseido entre le rose foncé et le rouge).
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lundi 12 juillet 2010

Je ne suis pas Sephora ou que faire face aux parasites de la beauté

Après une crise de folie où je me suis mise à cacher tous mes produits de beauté, je me pose des questions et je me dis que j’aurais bien besoin de votre avis de beauty addicts neutres et éclairées. Suis-je trop possessive avec mes produits chéris ou trop d’abus tue-t-il l’amitié ?

Reprenons depuis le début. En tant que journaliste/blogueuse, j’avoue je reçois quelques produits de beauté par-ci par-là. Il y a des périodes fastes, d’autres moins. Il n’y a quand même pas de quoi se faire des films avec des milliers de colis qui déferleraient chaque jour dans mon humble demeure. Je suis une petite journaliste qui travaille surtout sur de l’immatériel (le bien-être et la forme) et une petite blogueuse aussi. Je suis donc un petit poisson dans l’univers des gens arrosés. Un peu comme la plupart d’entre vous, d’où l’intérêt d’avoir votre avis sur le sujet.

Cet arrivage de produits de beauté a quand même produit une réaction chez mes amies les plus proches, beauty addicts comme moi forcément. Au début, c’était soft. J’ai commencé à distribuer les produits que je n’aimais pas ou qui ne me convenait pas (je ne vois pas l’intérêt de garder pour moi des crèmes pour peau sèche quand j’ai la peau presque normale ou anti-âge, ni des shampooings pour cheveux méchés quand les miens sont la plupart du temps naturels). Je donnais donc sans compter, ça me faisait plaisir. Ca ne me dérangeait pas non plus d’avoir des appels pour me dire, j’ai besoin d’un gloss, d’un mascara. Ca m’arrange même, puisqu’une fois testés, s’ils ne sont pas utilisés rapidement, ils sont voués à la mort. Un crève-cœur pour la beauty addict que je suis.

Et puis quelques remarques ont germé de temps en temps quand j’arrivais à un rendez-vous les mains vides : « ben tu m’as rien apporté ? », « quoi tu n’as pas de sac ? ben tu t’en vas ». Déjà, là je trouvais ça un peu limite. Je suis la première à gueuler quand mes copines vont chez Sephora avant de me demander d’abord si j’ai. Mais là, on poussait un peu mémé dans les orties. Je suis pas un distributeur automatique ou une poule qui pond chaque matin un fard à paupière. Il y a aussi eu un jour le mémorable : « c’est dégueulasse, tu te gardes les meilleurs produits pour toi ». Euh, ben oui. Tu veux pas aussi que je me coupes une main pour te la donner. J’ai donc un peu parfois l’impression d’être au milieu d’enfants que j’ai trop pourri gâté. Donc, je rumine un petit peu mais ça passe parce qu’elles sont quand même top mes copines.

Mais là, je suis confrontée à une toute nouvelle problématique et je suis un peu perdue. J’en viens à me demander si je ne serais pas un peu sociopathe sur les bords. J’ai accepté d’accueillir à la maison une copine pendant un mois et demi. Donc la voilà qui débarque dans mon petit appart avec sa grosse valise qui s’est révélée ne contenir aucun produit de beauté. Pas besoin de se prendre la tête avec ça puisque je suis Sephora. Je sais pas mais moi quand je suis invitée chez les gens, j’emmène mes affaires avec moi. Je squatte déjà, je vais pas en plus me servir à volonté. Donc un jour, elle sort de la douche en me balançant : « ton shampooing, il est nul ». Non, mon shampooing Redken pour cheveux colorés à 20 € la bouteille choisi après une sélection drastique, il est pas nul, il n’est juste pas adapté à tes cheveux mais aux miens. Mon gel pour les cheveux aussi est pourri. Normal, il est pour mes boucles alors qu’elle a les cheveux tout lisses. Mais ça ne l’a pas empêché de l’enlever de ma chambre où j’ai l’habitude de l’utiliser pour le mettre dans la salle de bain car c’est là qu’elle fait ses brushings. Par contre, elle aime bien mon démaquillant pour les yeux. Je sais, il est top mon bi-phasé Diadermine. Sauf que j’ai beau lui expliquer qu’il faut mélanger avant de l’utiliser, elle s’obstine, donc ma phase huileuse descend dangereusement vite et je vais me retrouver qu’avec de l’eau bientôt. Un jour, je la surprends aussi en train de se vider mon spray de fond de teint pour les jambes L’Oréal (celui qu’ils ne produisent plus donc que j’utilise avec parcimonie pour les grandes occasions) alors que je lui avais dis d’utiliser celui juste à côté. Et puis ma boîte de cotons tout juste achetés est quasi vide même si je me suis rarement démaquillée ce mois-ci. Mais de temps en temps, elle me rassure en me montrant ceux qu’elle a dans sa valise en disant que dès qu’ils seront finis on utilisera ceux-là. Donc en fait, elle en a du coton, elle préfère juste utiliser les miens. Ils doivent être plus doux, c’est ça.

Ma crise d’aujourd’hui a été causée par la découverte que mon gommage que j’adore Ahava avait été noyé sous l’eau. Or, c’est un gommage qui s’utilise à sec, ce qui le rend beaucoup plus efficace. Et moi j’adore l’utiliser comme ça. Donc j’ai commencé à cacher mes produits. J’ai mis hors de portée mon gel douche à l’amande Roger&Gallet, j’ai remis dans mon sac ma mini eau thermale d’Avène qui ne le quitte jamais normalement (mais elle l’avait enlevé un soir pour se pulvériser et mis avec ses affaires, avec pour résultat moi suant sang et eau sous la chaleur caniculaire sans possibilité de me rafraîchir), j’ai aussi planqué mes fonds de teints pour les jambes, mes soins hydratants pailletés et mes après-shampooings. Je me tâte pour le rasoir, j’ai l’angoisse que sous la douche elle se serve du mien, ce que je trouve trop crade. Mais comme elle a voulu utiliser mon épilateur aussi, je me dis que c’est possible (j’ai dis non, trop crade aussi selon moi. Pour moi, c’est des trucs qui ne se partagent pas). Mais bon, je me sens limite folle de me comporter comme ça.

En fait, prêter quelques trucs, je m’en foutrais, j’en ai plein. Mais c’est l’ensemble des abus qui m’énerve et me fait péter un plomb et adopter un comportement de plus en plus psychopathe. Si elle me demandait un produit de temps en temps, ça passerait aussi. Mais là non. Elle se sert dans ce que j’ai exposé et donc dans mes produits préférés, ceux que j’aime d’amour, que j’ai choisi minutieusement et que, oui, j’ai des difficultés à partager. Parce que ce sont tout simplement ceux qui me conviennent le mieux et que ça m’énerve de les gâcher en les laissant utiliser par quelqu’un qui n’a pas la même peau, les mêmes cheveux... Un jour qu’elle voulait utiliser le rouge à lèvres que j’ai toujours sur moi, donc mon chouchou, j’en suis même venu à lui retirer limite violemment ma trousse de maquillage des mains. Putain, j’ai des milliers de rouges pourquoi tu vas mettre celui qui me fait les lèvres les plus belles et qui est bientôt fini. Et puis quand elle a besoin mais qu’elle ne trouve pas dans les produits exposés, elle fouille : dans mes tiroirs, dans mon armoire à pharmacie, dans mes sacs. Et quand elle trouve quelque chose qui lui plait, elle dit « je veux ça » ou elle insinue : « tiens, t’as plein de crèmes anti-cellulite là ». Et quand je refuse de lui donner quelque chose parce que j’aime le produit et qu’après tout ça, j’ai pas envie de me sacrifier, je me fais traiter d’égoïste. J’ai eu le droit à une vraie crise parce que je ne voulais lui donner aucun parfum. C’est que je les aime mes parfums. Et pour bien marquer le coup, elle prend nos autres copines à témoin pour confirmer que je suis une radine de ne pas vouloir lui donner le parfum Yves Saint Laurent qu’elle aime tant. Grrrrrrrrrrrrrrr.

Alors oui, tout ça m’ENERVE et je suis en plein pétage de plombs. Mais quand j’en parle autour de moi, la plupart des gens me renvoit le sentiment que j’abuse. Mais ils ne sont pas accros aux cosmétos comme moi. Donc je me disais qu’avoir l’avis de beauty addicts me calmerait peut-être. Alors suis-je une sociopathe où j’ai raison de péter un plomb ? Et à ce moment-là comment la remettre dans les clous ? Sachant que son attitude avec les produits de beauté est aussi celles avec les fringues ou la bouffe (et quand on attaque ma bouffe ou mes fringue, ça ne me rend pas non plus très sympathique). Désolée pour ce billet à rallonge mais la mauvaise humeur m’a rendu bavarde.
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dimanche 11 juillet 2010

Make-up jaune et turquoise : Un regard perroquet

J’avais repéré ce maquillage très estival sur plusieurs blogs (ça fait un petit bout de temps, donc je ne me souviens plus desquels). Et moi qui ne suis pas, mais alors pas du tout, une fan de jaune, j’avais trouvé ça très joli. Ca changeait de mon utilisation du turquoise, mélangée soit à du bleu ou de vert (tellement classique), soit utilisé en aplat et en monochrome (oui, vous pouvez dire monotone, même si c’est pratique quand on est pressée).



Donc oui, c’est encore un make-up turquoise mais cette fois mixé avec du jaune pour un côté encore plus fashy. J’ai utilisé un turquoise de chez Clarins en externe (très jolie couleur, un de mes préférés) et un fard gras jaune de chez MUFE en interne (là, je suis moins fan. Il a tout de suite filé dans les plis de ma paupière. Ce qui m’a fait penser que je devrais lancer un débat sur « à quoi ça sert un fard gras ». Car, effectivement, je ne vois pas l’intérêt. On a le même fini avec d’autres textures qui tiennent mieux. En base aussi c’est nul, une vraie base est beaucoup plus efficace et fait mieux le travail. Non, pour moi, c’est vraiment un type de produit qui ne sert à rien. En plus, ça ne sèche pas, contrairement aux aquacreams, donc ça continue à filer, top par ses températures où même le fard le plus tenace a du mal à survivre). J’ai ensuite fondu les deux couleurs. D’ailleurs, j’aime bien le résultat car là où les couleurs sont blendées, cela a donné naissance à un joli vert clair flashy qui fait un joli dégradé entre les deux teintes.



J’ai fait un essai sans liner et un avec. Je sais, je suis prévisible mais je préfère celui avec. Sans, ça me fait de tout petits yeux, surtout en ce moment où j’ai des cernes de trois kilomètres et bouffies en plus à cause de la chaleur. Mais sinon, j’aime beaucoup ce make-up. Je pense que je le referais pour illuminer un peu mon sempiternel turquoise, je vous l’accorde un peu chiant à la longue. Sauf que la prochaine fois, j’utiliserai un fard poudre jaune de MAC de la collection de l’été dernier. Je ne l’avais jamais utilisé jusqu’ici parce que je ne voyais pas trop comment, déjà parce que le jaune ne m’inspire pas et surtout parce que je ne voulais pas d’un make-up où il serait présent. Mais là, ça va. Vous en pensez quoi ? Et vous avez des idées d’autres couleurs qui se marieraient bien avec lui ? (je dis quand même non tout de suite au orange et au corail qui ne me vont pas).
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jeudi 8 juillet 2010

Vernis : I'm a Barbie Girl !

Feeling hot-hot-hot ! Non, ce n’est pas mon humeur du jour, bien que je crève effectivement de chaud, mais le nom de ce vernis OPI. Avec sa couleur estivale et son nom approprié par ces températures caniculesques, j’ai trouvé qu’il serait parfait pour ma manucure de la semaine. Et puis moi qui suis dans une humeur très pouffe en ce moment, je trouve que ce rose Barbie est parfait.

Côté application, c’est un OPI, donc comme d’hab. Il est quand même un peu plus liquide que la majorité de ses frères et sœurs. Mais en même temps, il date de l’année dernière, il faisait partie de la collection printanière ou estivale 2009. Et pour un vernis qui n’a pas été ouvert depuis août dernier, je trouve qu’il se porte plutôt bien. Certains deviennent poisseux et compacts, lui, il s’est un peu liquidifié, mais ce n’est pas plus mal.

Oui, je suis dans une humeur thématique vernis cette semaine. Mais avec la chaleur, j’ai laissé tomber les maquillages un peu travaillés. Ca ne sert à rien de passer une heure sur son make-up des yeux pour qu’en un coup de transpiration de paupières, tout disparaisse. Oui, je sais, c’est bizarre mais je transpire de la paupière. Des cheveux aussi. Limite plus de là que du corps. J’ai aussi développé une magnifique allergie à moi-même et à ma transpiration (forcément, mon corps n’était pas habitué) avec naissance de milliers de petits boutons. L’horreur ! Et donc forcément, ça rend impossible tout test de produits. Donc, in the mood pour du vernis. Bon, vous êtes priées d’oublier les lignes ci-dessus aussitôt lues. Je ne suis qu’une créature glamourissime qui n’a jamais de problèmes aussi triviaux et qui ressemble bien évidemment à Dita Von Teese au réveil. D’ailleurs, elle m’a tout piqué.
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mercredi 7 juillet 2010

Bon plan : Gemey installe un nail bar gratuit chez Monoprix

Tout droit venus des States (prononcer stateuss à la française ringarde), les nails bar poussent comme des champignons à Paris (et peut-être aussi dans le reste de la France mais comme je ne traverse jamais le périphérique, dieu m’en garde, je ne pourrais l’attester). OPI en a ouvert plusieurs à Paris pour le plus grand plaisir des OPImaniaques, Manucurist a également lancé un nouveau concept de quick pose de vernis. J’ai moi-même succombé à la tentation en confiant mes ongles à Nail Factory. Ils ont d’ailleurs leur petit succès chez les beauty addicts. Pas étonnant puisque par un miracle que, malgré notre brainstorming généralisé et la mise en commun de nos neurones (et pourtant ça en fait des neurones), nous n’avons pas réussi à élucider, une pose de vernis par une pro dure éternellement. Après une semaine et demie, j’ai fini par virer la mienne bien qu’elle ait été quasi intacte. Mais mes ongles avaient finis par pousser et, quand ils sont trop longs, je me dégoûte moi-même.


Malgré leur succès, on n’a pas toutes forcément 10 ou 20 € à mettre dans la pose d’un vernis. On préfère donc le faire chez soi, seule et parfois mal. D’où ce petit bon plan pour celles qui veulent connaître la joie d’une manucure pro for free. En juillet et août, Gemey Maybelline s’installe chez Monoprix et propose aux clientes du magasin des poses de vernis. C’est tout simple, pour un vernis de la marque acheté, tu as une pose gratuite, pour deux, une pose et un kit manucure offerts et pour trois (car oui, nous sommes nombreuses, folles que nous sommes, à acheter trois vernis d’un coup), la pose, le kit et un DVD de conseils de la manucure pro Elsa Deslandes. J’en entends déjà dire : c’est qui celle-là, c’est pourri. Moui et non en fait, quand on sait que c’est elle la manucure derrière les shootings de nombreux magazines féminins (dont ELLE) et de tout plein de défilés (dont Galliano), moi je dis, je prends ses conseils avec plaisir. J’aurais peut-être moins l’air d’une grosse débile avec du vernis partout sur les doigts. Des hôtesses seront là aussi pour donner des conseils sur la pose et le soin et nous aider à choisir les couleurs qui nous vont le mieux (bon, ça je pense qu’on s’en fout un peu vu que les accros que nous sommes mettons tout et n’importe quoi. Et je suis pour qu’on continue. Sinon, où est le fun).

Je trouve l’opé plutôt pas mal et je ne dis jamais non à un conseil make-up. Le seul truc que je trouve dommage, c’est que ce n’est pas dans tous les Monop en même temps. C’est une tournée. Ils restent deux jours dans certains Monop puis ils partent vers de nouvelles aventures. Bonne nouvelle quand même : cette fois, ce n’est pas un évènement réservé seulement aux Parisiennes. La tournée va un peu partout en France. Par contre, elle ne passera pas dans tous les magasins. Pour savoir où et quand, je pense qu’il vaut mieux se renseigner dans son Monop voir s’ils le font. Je suis allée sur le site mais je n’ai pas vu la liste des dates. Je suis un peu bigleuse, c’est peut-être ça. Donc, tel une Indiana Jones de la beauté, si ça vous intéresse, faut un peu creuser. (ok, je vous l’accorde c’est un gros hic. En même temps, je vais pas vous faire tout le travail ;))
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mardi 6 juillet 2010

Pouffe jusqu'au bout des orteils

Des fois, je me dis que certaines de mes habitudes vues de l’extérieur doivent sembler surréalistes. Et la place qu’occupe la beauté dans ma vie ferait de moi pour beaucoup de non initiés une superficielle sans cervelle. Oui, parce que pour certaines personnes accorder trop d’importance au maquillage, ça veut forcément dire fille débile. Parfois je laisse penser, pas la peine de se fatiguer pour des gens qui ne cherchent pas à gratter et voir ce qu’il y a sous la surface. Il m’arrive même d’en rajouter dans le côté obsessionnel et de babiller pendant des heures sur mes chères crèmes et mon amour de make-up. Ca me fait marrer de voir la tête des gens à l’esprit fermé. Parfois, je n’en parle tout simplement pas : difficile de dire à un ou une inconnue « ma passion c’est les cosmétiques ». Ce n’est pas toujours le sujet approprié pour démarrer une discussion.

Heureusement, mes amis sont habitués et plus rien ne les étonne venant de moi… ou presque. Car, et j’en suis plutôt fière, j’arrive encore à choquer avec mon sépare-orteils à strass Sephora. Eh oui, je suis une pétasse, une pouffe, une cagole jusqu’au bout des orteils et j’assume. C’est con parce que c’est un accessoire de rien du tout mais je l’adore. Il est bling bling et girly tout ce qu’il faut et je me la pète trop quand je me fais ma pédicure. D’ailleurs, c’est peut-être un accessoire de rien du tout mais ça a révolutionné mon application de vernis sur les orteils. Les ongles sont tellement tout petits qu’en général j’en mettais partout sur le pied, la cata. Forcément avec mes mains tremblotantes, j’arrive déjà pas à viser sur les doigts, ce n’est pas sur les orteils que j’allais soudainement devenir Picasso. Et la solution de remplacement avec le coton, c’est bidon je trouve. Là au moins, j’arrive à circonscrire les débordements. Donc je voulais vous montrer ma petite fierté.

A cause de ma propension à tout perdre, j’en ai également un rose et violet Marionnaud pour les urgences, mais j’aime moins. Trop soft. La reine de beauté qui sommeille en moi ne se sent pas au summum de la gloire avec. Et vous il est comment votre sépare-orteil ?
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lundi 5 juillet 2010

Les Plaisirs Nature d'Yves Rocher

Il y a un peu plus d’un mois, j’étais invitée avec plein d’autres blogueuses à une soirée Yves Rocher. Comme j’arrive un peu après tout le monde, vous en avez sûrement entendu parler un peu partout. La marque cinquantenaire voulait nous parler de sa nouvelle identité, plus verte, et de ses nouveaux projets : le lancement d’un blogzine animé par trois super nanas et celui d’un wikio de la beauté.

Le blogzine est en ligne depuis quelques temps déjà et propose des conseils beauté et mode. Il permet aussi de discuter entre beauty addicts. C’est plutôt drôle parce que l’une des filles qui s’en occupe est une « jeune » connaissance avec qui j’avais bossé il y a un peu plus d’un an. Ca m’a fait plaisir de la revoir et de savoir qu’elle bossait pour un projet sympa. Le monde est vraiment petit. J’aime également beaucoup l’idée du wikio de la beauté. C’est vrai que jusqu’ici, dans toutes les encyclopédies participatives du web, la beauté n’avait pas vraiment sa place. Et si tu peux trouver une bio du premier inconnu venu, difficile d’avoir des choses sur le mascara ou les fards à paupières, leur histoire ou leur composition. Yves Rocher est le premier à avoir eu l’idée et je dis bravo.

C’était ma première soirée blogueuse et j’ai trouvé l’expérience assez sympa : j’ai papoté et bien rigolé avec les filles que je connaissais, rencontré certaines blogueuses que je lis régulièrement, raté beaucoup d’autres (difficile de savoir qui est qui quand on ne connaît pas le visage des gens et je suis une grande timide qui n’ose pas forcément aller se présenter à des inconnues) et n’ai pas eu le courage d’aller parler à d’autres que j’avais reconnu. On a également pris quelques photos, on s’est fait tirer le portrait afin que l’une des animatrices du blogzine, illustratrice de son état, fasse une petite caricature de nous, et on a eu droit à un goodie bag.

La bonne idée : que les cadeaux soient différents pour chaque personne, comme ça le lendemain aucun risque qu’il y ait la même revue soporifique sur le web. Ca a aussi donné lieu à une petite session de troc et de marchandage. J’ai ainsi réussi à garder le bon pour un soin du dos malgré les tentatives de vol de princessmimilie. Je lui ai proposé de lui échanger contre ses ballerines souris Marc Jacobs, mais elle n’a pas voulu. Pourtant c’était un bon deal, honnête. J’ai également échangé un produit que j’avais déjà contre le Gel douche à la Cerise Bigarreau Plaisirs Nature. En fait, je l’avais déjà aussi, je comptais d’ailleurs vous en parler depuis longtemps. Mais j’adore les gels douches Plaisirs Nature, donc je me suis dit qu’on n’en avait jamais assez. Et comme je suis une fan des odeurs sucrées, c’était parfait. Donc depuis, je l’alterne entre autres avec mon gel douche à l’amande Roger&Gallet.

Quand on le sent au flacon, il sent la grenadine mais sous la douche c’est un peu moins sirupeux, ce qui est mieux en fait. Trop de sucré le matin ce n’est pas toujours top. Ce n’est pas mon parfum préféré dans la gamme (impossible de battre la noix de coco) mais il est plutôt pas mal et est parfait pour l’été. Après la douche, l’odeur se fait très discrète sur la peau, on ne la sent presque pas, et c’est parfait pour moi. Par cette forte chaleur qui occasionne malheureusement une transpiration massive, je n’aime pas avoir quelque chose de parfumé sur la peau, ça me donne l’impression d’être encore plus poisseuse. En fait, je m’étouffe moi-même. Je préfère parfumer mes cheveux.
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vendredi 2 juillet 2010

Vive les solaires de ville !

Je vous en avais déjà parlé, je suis une adepte de la protection solaire toute l’année (ici). En hiver, je mets donc une base ou un fond de teint SPF 15 et en été, j’opte pour une protection un peu plus forte. Pas question de laisser les UV et les radicaux libres faire leur sale travail. A 40 ans, je veux encore être crédible quand j’affirmerais mordicus que j’ai toujours 21 ans. En général, j’opte pour un écran ville qui offre une bonne protection et permet de se maquiller par-dessus, car moins gras qu’un solaire normal. Il y a peu, j’ai craqué pour une nouveauté l’Ecran Jour Anti-UV SPF 30 de Lancaster, vraiment top. On peut l’appliquer sous mais également sur le fond de teint.

Mais voilà, après mon petit week end hors de Paris, je n’arrivais plus à mettre la main dessus (je suis sûre que ça ne vous étonne plus). Et avec le soleil qui tapait et la chaleur insoutenable, impossible de sortir sans une bonne protection. Mais pas non plus envie de me rabattre sur mes solaires de vacances, bien trop gras pour la ville à mon goût. Et quand tu te maquilles par-dessus, c’est la cata, éruption de boutons presque assurée quand tu ajoutes la sueur à l’équation. J’ai donc ressorti un petit flacon lancé l’année dernière mais que je n’avais encore jamais utilisé car je trouvais l’indice de protection trop fort pour moi (oui, j’entends déjà certaines dire qu’un indice UV n’est jamais trop fort).


En bref, j’ai profité de cette perte passagère pour tester l’Ecran Jour Haute Protection UV Plus SPF 40 de Clarins. Un peu comme d’habitude avec Clarins, et tout particulièrement ses solaires, j’ai été très satisfaite. Déjà, la texture fluide s’étale très facilement. J’en avais malencontreusement mis une trop grande quantité sur ma peau mais même comme ça, elle a tout absorbé sans que ça ne laisse aucune sensation de gras. Il y a même un fini mat. J’ai pu me maquiller pas longtemps après sans aucun problème et mon fond de teint n’a pas viré pendant la journée. Je ne me suis pas mise non plus à graisser et à luire (enfin si un peu, mais c’était de la transpi). Sa formule associe un écran minéral 100 % naturel pour faire barrage aux UVA et UVB à du thé blanc pour protéger de la pollution et des radicaux libres. Un vrai bouclier protecteur. Mon seul bémol, c’est que tu l’appliques donc le matin sur ta crème de jour et sous ton fond de teint (il aide d’ailleurs à faire tenir le maquillage) mais je ne pense pas que tu puisses l’appliquer ensuite sur le fond de teint durant la journée (en tout cas dans le mode d’emploi, ils n’en parlent pas donc je n’ai pas testé), contrairement donc à celui de Lancaster. Dommage. Car quand le soleil tape vraiment fort, c’est pas mal de pouvoir en réappliquer pour réactiver la protection. Comme avec une véritable crème solaire en somme.

Mais, à part ça, je suis conquise. Je suis même tentée de l’utiliser pendant les vacances à la place de mes solaires normaux car, jusqu’ici, toutes les crèmes visage que j’ai essayées étaient vraiment trop grasses à mon goût et je déteste la sensation sur la peau. Là, le fini est totalement invisible, on est pas luisante et dégoulinante. Ce qui est quand même appréciable. Côté prix, on vogue dans les mêmes eaux que le Lancaster : 35 € les 30 ml.
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jeudi 1 juillet 2010

Sport : mes baskets de paresseuse

C’est un fait établi aujourd’hui, je n’aime pas le sport. Je n’aime pas transpirer (quoique en ce moment je sois servie et ça, sans bouger de mon canapé. Je me meurs, je fonds, je me liquéfie sous cette chaleur infernale.). Deuxième fait établi : mon fessier est en perpétuelle expansion. Une équation fatale qui demandait des mesures d’urgence, mais des mesures de paresseuse, faut pas pousser mémé dans les orties quand même.

Et justement, en ce moment, le gros buzz du côté de la minceur et de la forme, ce sont les chaussures amincissantes. En gros, tu n’as rien à faire. Tu les enfiles juste, tu vis ta vie et elles font travailler ton corps à ta place. Pas besoin de faire du sport, elles le font pour toi. Si ce n’est pas une invention qui a été faite pour moi alors je suis Lady Gaga. Après une sélection stricte et totalement superficielle basée sur le look de ces engins, j’ai opté pour la basket Easytone de Reebok. Ca peut vous paraître un peu tiré par les cheveux de baser mon choix sur la tête de la bête, mais faut les voir aussi. La plupart sont vraiment très moches, quasi importables à l’extérieur quand on est une fashion addict comme moi. Et comme elles ont toutes les mêmes propriétés, c’est un bon critère de choix.

Il y a des tongs, des bottes, des sabots, des espadrilles, des pseudo baskets ou ballerines. Moi, j’ai donc opté pour la bonne vieille chaussure de sport Reebok. Niveau look, elle est plutôt soft et ressemble à une chaussure de sport basique. Alors que les autres ont souvent le talon plus bas que le devant de la chaussure ou des semelles incurvées démesurées. Le truc, c’est que des coussinets ont été glissés dans la semelle pour déséquilibrer notre démarche. Ce qui fait qu’à chaque pas notre corps doit s’ajuster et donc nos jambes travaillent automatiquement plus. Cela permet de raffermir les muscles des jambes et des fessiers. Ca peut sembler être du charlatanisme mais après les avoir mis à l’épreuve, je confirme que l’on sent que nos muscles sont plus sollicités.

Pour être honnête, la première fois que je les ai mises, je me suis dit : « pff, encore un truc bidon où on se fout de notre gueule ». Et puis, l’air de rien au bout de dix minutes de marche je commençais à fatiguer (alors qu’en général, je suis à peine dans ma phase de démarrage). Et quand je suis arrivée à bon port, mes jambes me criaient « stop au sport, c’est pas pour nous ». Je suis restée affalée sur le canapé le temps de me remettre et je n’avais plus envie de repartir, trop crevant. Parce que oui, il y a publicité mensongère : ok, on ne fait pas de sport mais on doit quand même faire des efforts. La paresseuse a été flouée ! En même temps, ne nous leurrons pas, sans me bouger un petit peu, mes trois culs ne risquent pas de rétrécir, donc finalement ce sport ni vu ni connu, ça me va. Mais j’ai été prise par surprise. Bon, au moins, on ne transpire pas, c’est déjà ça.


Le petit hic quand même, c’est que je ne porte plus de baskets depuis l’adolescence. Niveau look, ça me ramène un peu en arrière, j’ai l’impression d’être une ado attardée. Et mon côté fashion addict, bien appuyé par mon côté paresseuse (parce que c’est crevant quand même), arrive très souvent à convaincre mon côté « I’m fat » qu’il vaut mieux les laisser au placard et opter pour de jolies ballerines. Donc côté résultat vraiment raffermissant, il n’y a encore rien, forcément. Je pense que je reprendrais plus assidûment cet hiver. De toute façon, là il fait vraiment trop chaud pour mettre des baskets. Et puis l’hiver, on peut les camoufler sous de longs pantalons. Alors qu’avec des mini shorts, on ne voit que ça.
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