dimanche 16 octobre 2011

Vegas baby ! Ou la vallée de la mort du faux-cils

Hier soir, j’étais invitée à une soirée Vegas chez une copine (d’où ma note tardive. Note à moi-même d’ailleurs : je n’ai plus l’âge pour me coucher si tard, ça m’a creusé mes ridules sous les yeux et horreur j’en ai deux autres qui sont apparues !) Dress Code : Les Vegas bien sûr ! Alors forcément, j’ai pensé tout ce qui brille : glitter, paillettes, doré, sequins etc. Ca a été l’occasion de tester un vernis L’Or L’Or L’Or de L’Oréal Paris (dont je vous reparlerais plus tard) et de ressortir mon Huile Prodigieuse Or que j’utilise beaucoup moins que j’aimerais (encore une question d’âge, la paillette ça passe beaucoup moins bien dans la vie quotidienne). J’allais aussi enfin pouvoir utiliser l’un des faux-cils de mon assez grande collection dont je ne me sers jamais. J’en ai environ une demi douzaine et je n’en ai mis qu’un et une seule fois.
Ma robe étant bleue et noire, j’ai d’abord voulu poser ces faux-cils bleus de marque inconnue. Mais ils étaient beaucoup trop voyants. Vous me direz, vu leu couleur t’aurais pu y penser avant. Mais en fait leur couleur ça allait, s’il n’y avait que ça, mais ils étaient aussi super longs, ils montaient limite plus haut que le sourcil. Et là ça faisait too much. Car je devais prendre le métro après. Je voyais déjà le regard de travers des gens. Et encore, ça j’aurais pu faire avec. Le gros hic, c’est que je devais sortir à la station Pigalle. Alors déjà quant t’es une fille toute seule et qu’il est 22 h, tu fais un peu profil bas au milieu des sex shops et des bars d’hôtesses (pour ne pas dire bars à putes). Mais si en plus tu ressembles à une drag queen (ou une prostituée), ça va pas le faire. Mieux valait éviter les rencontres embarrassantes pour savoir c’était combien pour la nuit. D’ailleurs, c’est assez drôle car la majorité des filles présentes avaient adopté la même stratégie de défense : abandonner leur petite veste en cuir pour la soirée et la remplacer par un très très long trench, qui arrive bien au genou, pour camoufler les mini cocktail dress ou robes à paillettes.

Donc non pour ces bleus. Je suis donc allée faire un tour vers les classiques : les Make Up For Ever, forcément. Là, j’ai hésité longtemps. Au début, je me suis dit restons sur le bleu avec les faux-cils Avatar. Mais là encore, ils avaient une taille de malade. Impossible de prendre le métro avec, sans parler de la réduction de mon champ de vision. Je me suis dit que ceux à plumetis pourraient passer mais non, encore trop grands (et puis mon hôtesse avait les mêmes donc finalement ouf, on est passées à côté de la beauty honte. Si, si, avoir les mêmes faux-cils à une soirée, c’est la mort sociale assurée). Il me restait les Burlesque : mais eux étaient bien trop naturels. Je ne sais pas si mes cils ont poussé et se sont étoffés ou si mon mascara fait des merveilles mais on ne voyait aucune différence avant/après. Je me suis dit que ça ne faisait pas du tout Vegas.

J’ai fini par me rabattre sur les faux-cils Moulin Rouge que je trouve sublimes mais que j’avais exclu puisque j’avais du noir et du bleu sur ma tenue mais pas de rouge. Mais après une demi-heure de réflexion (et donc déjà une demi-heure de retard), je me suis dit au diable ! Au moins, je serais prête dans 5 minutes (enfin, ça c’est ce que je pensais) même si ma tenue n’était pas tout à fait assortie. Je me croyais donc presque sortie d’affaire. La belle erreur ! C’est alors qu’a commencé l’enfer du faux-cils ! Comme je vous l’ai dit, j’avais déjà mis des faux-cils une fois et ça avait été assez facile. Je n’avais d’ailleurs pas compris pourquoi on en faisait tout un foin parce que ça m’avait pris une minute chrono pour les deux yeux. Mais ce que je n’avais pas pris en compte c’est que ceux que j’avais essayé étaient des faux-cils naturels alors que les Moulin Rouge ont une bande rouge glitter au ras des cils pour imiter un trait de liner pailleté et que cette bande les rend beaucoup plus rigides qu’un faux-cils normal. Et donc beaucoup plus difficiles à poser. Ca a même été infernal pour la non pro que je suis.

Je n’ai pas pris le temps de les faire (de les ramollir quoi) autour de mon doigt vu que j’étais pressée donc ils refusaient de s’adapter et de suivre la ligne de mon ras de cils. Sans parler des coins qui refusaient de se coller ! J’ai dû les recoller une vingtaine de fois pour que ce soit à peu près droit et que ça colle bien de partout. C’est qu’ils se collaient en diagonale et ça me faisait l’œil tordu. A la fin, j’avais de la colle partout sur la paupière et sur les mains. Ce qui rendait l’opération encore plus compliquée. J’arrivais enfin à les coller droit mais en retirant mes doigts collants (ou même la pince à épiler toute collante aussi) ben ils partaient avec moi forcément. Et j’avais beau me laver les mains, la colle refusait de partir. En plus ça m’a bien ruiné mon maquillage que j’ai dû refaire à la va-vite après et mon vernis, que je venais de poser mais qui était mort. Mais enfin, j’y suis à peu près arrivée (ça faisait une heure que j’y étais ! Oui, oui !) Evidemment, au bord du désespoir, j’avais renoncé à la perfection. Ils n’étaient pas tout à fait droits et au ras des cils mais pas grave, j’en pouvais plus. J’ai songé à partir sans aussi mais je n’avais pas fait tout ça pour rien. Bonne nouvelle c’était à peu près joli (mais beaucoup moins que sur les maquilleuses MUFE) et discret.




Mauvaise nouvelle : j’avais de la colle partout sur les paupières et les faux-cils et à chaque fois que je fermais les yeux ou que je les ouvrais trop grand, ils restaient limite collés dans cette position. Sans parler de leur poids et de la gêne. Bon, ça fait ça avec la majorité des faux-cils. A peine tu les as mis, que tu n’as qu’une hâte, les enlever. Ca me pesait bien (mais mon champ de vision n’était pas réduit donc au moins c’était ça de gagné) et à la fin de la soirée j’avais les yeux qui me grattaient un truc de malade. Mais au moins j’avais mis tellement de colle qu’ils ont tenu toute la soirée. Même le coin qui m’avait tant fait chier est resté à sa place (alors qu’en général tu finis toujours avec les coins qui se relèvent). Le hic, c’est que forcément il y avait tellement de colle que ça m’a trop fait mal en les enlevant, genre mini épilation de la paupière. J’en ai presque pleuré. Et puis impossible d’enlever la colle (c’est là que je me suis rendu compte que j’en avais vraiment partout). Elle avait fusionné avec mon fard noir et ma paupière ! Après être passée deux fois avec l’huile DHC, j’avais toujours des gros morceaux de noir sur les paupières. En fait, je me dis que peut-être la colle avait tourné et que c’est peut-être la raison de tous mes problèmes. Faut dire que ça fait tellement longtemps que je les stocke ces faux-cils. J’ai fini par frotter avec un coton et un démaquillant waterproof et c’est parti au bout d’un moment mais ça m’a bien irrité les yeux. Et aujourd’hui s’ils ne sont pas gonflés, j’ai quand même des séquelles, j’ai un peu mal. Je crois que je ne remettrais pas des faux-cils de si tôt.

Nota Bene : pour le maquillage, j’avais utilisé la palette Alice d’Urban Decay (le noir pailleté Jabberwocky et les dorés White Rabbit, Wonderland et Midnight Tea Party), un khôl pailleté noir Make Up For Ever et ma jolie poudre MAC de la très très vieille collection Alexander MC Queen. Sauf que bien sûr avec toutes ces mésaventures faux-cilesques le pauvre n’était plus très fringuant dès le début de la soirée. M’enfin les fards UD sont vraiment canonissimes et de super qualité !

Et puis, rassurez-moi, je ne suis pas la seule à être une handicapée du faux-cils ? Vous aussi vous avez eu des gros problèmes de pose ?
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2 commentaires:

  1. Tes yeux étaient sublime!
    Ça me rassure de voir que je ne suis pas la seule à galérer avec le maquillage!

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