jeudi 16 août 2012

Banc d’essai des crèmes solaires de mon été, épisode 1 : le corps

Et voilà, ma semaine à la plage est terminée (snif, snif). Qui dit plage dit forcément crèmes solaires (je suis une beauty addict responsable et la peau parcheminée due à l’abus de soleil ne passera pas par moi). Il est donc temps de faire le bilan des produits utilisés pendant cette période de farniente et dont vous aviez déjà eu un aperçu dans l’article sur ma valise beauté.

C'est mal, j'ai oublié de faire des photos donc je fais du recyclage.

Photoderm LEB Spray Solaire Haute Protection SPF 30, Bioderma
L’année dernière, ma première longue exposition au soleil m’avait valu une allergie. Cette année, j’ai forcément eu peur que ma peau me refasse cette mauvaise surprise. J’ai donc opté pour ce lait protecteur spécialement formulé pour les peaux sensibles sujettes aux lucites estivales bénignes (les LEB, d’où son nom). Bon, ça peut paraître incongru que ce ne soit qu’un SPF 30 vu que quand on est sujette aux LEB, on nous conseille d’adopter un indice 50. Mais c’est grâce à sa formule innovante qui associe une bioprotection cellulaire (brevetée par la marque) et un ratio UVA/UVB = 1. Ce qui veut dire qu’elle protège autant des uns que des autres, ce qui est assez rare (car difficile à obtenir sur les indices élevés, ce ratio étant en général d’un tiers). Et en vrai, ça a donné quoi ?

Protection : au top. Pas de lucite à signaler ni de coups de soleil tant que je l’ai utilisé et bien appliqué, c’est-à-dire régulièrement, au bon moment, à la bonne dose.

Texture : il s’agit d’un lait, assez fluide. La texture est légère mais demande un peu de temps à l’application pour bien étaler si on ne veut pas se retrouver avec des traces blanches ou une peau blanchie. J’avoue d’ailleurs que sur mes zones sensibilisées, je l’appliquais en couche et que ça faisait donc un filet blanc. Mais c’était voulu, pour renforcer la protection. Toutefois, je comprends que ça ne plaise pas à certaines qui préfèrent les crèmes solaires sans effet blanc. En fait, sa texture est à la fois fluide mais costaude.

Parfum : rien à signaler. Je me demande d’ailleurs si elle n’en est pas dépourvue.

J’aime : même s’il demande un peu de temps à l’application pour ne pas laisser de traces blanches, une fois appliqué, ce lait ne colle pas. Il attire donc moins le sable que certaines autres crèmes solaires. Et ça fait du bien. Finalement, je crois que je préfère m’appliquer au moment de la pose mais être tranquille le reste de la journée. Le sable qui colle sur la peau et dont tu n’arrives pas à te débarrasser, je peux de moins en moins.

J’aime moins : son format 125 ml est finalement réservé aux filles célibataires, limite minces, ou aux mec menus aussi. Si vous n’êtes pas seule à en appliquer ou si vous avez une large surface de peau à protéger, il ne fera pas long feu. Si j’avais été seule, je pense qu’il m’aurait fait la semaine voire plus. Là, avec ma sœur et mon beauf, au bout de deux jours, on était déjà en mode restrictif ou passés à une autre crème solaire. En gros, à 3, elle était finie en 3 jours (et on arrivait à la plage tard en plus donc moins d’applications).

Huile Protectrice Solaire Castanha do Para SPF15, Sol de Janeiro
J’avais trop hâte de tester la marque Sol de Janeiro et donc d’utiliser cette huile. La crème Bioderma n’ayant pas fait long feu, cela a été plus tôt que prévu. Et elle ne m’a pas déçue. Comme son nom l’indique, elle nous vient tout droit du Brésil. J’avais entendu parlé de cette marque pour la première fois chez notre Teddy national. Et évidemment, puisque je craque pour tout ce qui vient du Brésil, elle m’avait tout de suite fait envie. Le hic, c’est qu’elle n’était pas dispo en France. Donc, quand j’ai découvert qu’elle arrivait en exclusivité cet été chez Sephora, j’ai forcément applaudi des deux mains d’excitation. Et même si ma sœur m’empêche en général de prendre des huiles solaires pour les vacances car elle n’aime pas ça, j’ai quand même pris celle-ci avec moi. J’avais aussi un lait mais je trouvais que l’huile faisait beaucoup plus Brasil.

Protection : très bien sur les zones pour lesquelles un SPF 15 suffisait, comme les jambes, les bras ou même le dos. Là, je n’ai eu aucun problème. En revanche, sur les zones qui voient moins le soleil et qui sont donc plus naturellement blanches, genre le ventre et le haut des cuisses (le décolleté ne comptant pas, je le traite comme mon visage et y met toujours ma crème dédiée), un SPF 15 n’est pas suffisant. En tout cas si tôt dans l’exposition. Mais c’est indépendant de l’huile. Et c’est mon cas personnel. Si vous utilisez naturellement du 15, elle sera très bien.

Texture : huileuse forcément. Mais vraiment, il ne s’agit pas d’une huile sèche. Heureusement d’ailleurs car je doute qu’une huile sèche soit vraiment protectrice. Donc après l’application, tu te retrouves avec un fini huileux sur la peau. Et l’huile ne pénètre pas. Mais c’est un peu le but. Surtout que j’avais tendance à en mettre beaucoup car justement avec l’huile on a tendance à en mettre peu pour éviter le côté graisseux, résultat, on n’est pas protégée à hauteur de l’indice indiqué. Ce que je ne voulais surtout pas, l’indice étant déjà bas pour moi. Regardons le bon côté des choses, ça te fait la peau satinée et glowy. Bien évidemment, au bout d’un (long) moment, le film huileux avait fini par être absorbé. Mais c’est le signal qu’il faut en remettre.

Parfum : il sent trop bon. Ce n’est pas le parfum de plage qu’on attend d’une huile (c’est-à-dire monoï ou noix de coco). Il est moins prévisible mais sent quand même divinement bon. Et même comme ça, ça sent l’été.

J’aime : le parfum donc et même si ça a des inconvénients le fini glowy est, il faut l’avouer, assez sympa. Ca donne l’impression d’être la sirène de la plage.

J’aime moins : j’ai quand même eu du mal à me faire à la texture huile que j’utilisais pour la première fois. Déjà, après l’application d’une crème solaire normale, t’as les mains qui collent mais là, elles étaient toutes grasses. Il faut donc prévoir un truc pour les essuyer après. Autre conséquence, sur certaines plages de sable fin, ça attirait le sable comme un aimant. Tu n’es pas collante comme avec une crème, la sensation n’est pas la même (elle n’est pas désagréable), mais tu es quand même une glu à sable. Enfin, le bilan est tout de même plutôt positif.

La suite au prochain épisode : la crème protectrice visage et l’après-soleil.
Rendez-vous sur Hellocoton !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire