jeudi 31 janvier 2013

Ma nouvelle routine capillaire pour des cheveux tout doux

 Vous l’attendiez tous avec impatience, il est temps de mettre fin au suspense et de vous révéler enfin le nom de ce masque que je vous ai tant vanté dimanche dernier. Même si pour être honnête, c’est plutôt un duo après-shampooing/masque. Bon, je vous le dis tout de go ma nouvelle routine ne vous plaira pas forcément car elle n’est pas vraiment clean. Moi qui essaie de faire sans les silicones depuis quelques mois, je suis retombée dans les actifs controversés. Pas les silicones cette fois mais les huiles minérales. J’avoue que moi, je m’en fous. Comme vous le savez, je suis tout sauf une bio addict, je suis même limite une anti bio. Je préfère garder ma chimie et mon efficacité, surtout pour certains produits où pour moi le bio n’est pas encore à maturité.



Pourtant, pour mes cheveux, parce qu’ils le valent bien, j’ai essayé d’être clean. Finis les silicones, les sulfates et même parfois les parabens. Résultat, j’ai d’abord eu une vilaine allergie sur le cuir chevelu et puis ils ont viré bizarre. Au toucher, leur texture était étrange, indescriptible. Finis les cheveux tout doux quoi. Quand je passait un coup de fer à boucler, ça allait, mais au naturel, bof. Depuis quelques temps, ils étaient aussi devenus incontrôlables, je me demande si c’était pas lié. Bref, dans ma tête, j’avais dit adieu à cette sensation de cheveux doux (qui je le sais ne veut rien dire sur l’état des cheveux puisqu’elle est provoquée par les silicones et que ce n’est qu’une beauté de surface mais quand même). Et puis au début du mois, en faisant mon petit rangement, j’ai retrouvé les derniers nés Dessange Compétence Professionnelle : la nouvelle gamme Prodig’Huile. Ce ne sont pas tout à faits des nouveautés mais presque : les produits sont sortis en octobre donc ça reste raisonnable.

 Il s’agit d’une nouvelle gamme destinée aux cheveux dénaturés, c’est-à-dire sur-agressés par des actions thermiques (l’utilisation des appareils chauffants quoi), des actions mécaniques (brossages et démêlages réguliers et énergiques) et actions chimiques (la coloration). Au début, je n’avais pas prêté attention à cette gamme car je ne voyais pas mes cheveux comme dénaturés, un peu secs aux pointes peut-être mais sinon tout à faits normaux. Puis, j’ai réfléchi : quand je n’abuse pas de mon fer à boucler, j’utilise mon ghd ou un lisseur. C’est simple, pour que mes cheveux ressemblent à quelque chose, je dois les travailler avec un appareil chauffant. Au naturel, c’est plus possible. Ensuite, vus qu’ils font des nœuds de malade, le démêlage et le brossage sont effectivement toujours des moments violents pour eux. Et surtout, l’année dernière, j’ai bien enchaîné les colos. Résultat, c’est vrai que ma chevelure en a prix un coup.


Finalement, je me suis dit que ça valait peut-être le coup de donner une chance à cette nouvelle gamme qui semblait en fait totalement faite pour moi. Au début, j’avais quand même de petites réticences. J’avais peur que la gamme soit trop grasse pour moi. C’est aussi pour ça que je l’avais mise de côté. Ben oui, tu me dis huile, moi je pense forcément cheveux ultra-secs, genre cheveux ethniques. Jusqu’ici, j’en utilisais mais avant le shampooing, quand je savais que j’allais me laver les cheveux après et donc éliminer le surplus de gras. Là, j’avais un peu peur du résultat. Alors qu’en fait non, cette gamme est parfaite pour moi. Car oui, tu peux avoir les cheveux normaux à la base, mais vu ce qu’ils subissent au quotidien, en tout cas, ce que je leur fais subir, il y a de grandes chances qu’ils soient abîmés et dénutris. Ce cocktail d’huiles prodigieuses était donc pile ce qu’il leur fallait.

 Cette gamme associe donc dans sa formule 3 huiles précieuses : argan, camélia et pracaxi (+ des huiles minérales donc, un peu moins top) afin de « réparer la barrière lipidique de la fibre fragilisée » (je cite). L’huile d’argan protège et nourrit, celle de camélia apporte de l’éclat et celle de pracaxi renforce la résistance et limite la casse au brossage. Un cocktail ultra-nourrissant et réparateur donc. La gamme est composée de 4 produits : un shampooing, un après-shampooing, un masque et une huile mais je n’en utilise pour l’instant que deux. Mais même comme ça, j’ai constaté des résultats hyper rapidement. Il faut dire que chacun de ces soins seuls est déjà hyper costaud.


Nous avons donc ce fameux masque qui a un peu ressuscité mes pointes. La marque le décrit comme riche, associant les bienfaits des 3 huiles, une formule aux propriétés nourrissantes, hydratantes et relipidantes qui apporte aux cheveux une matière soyeuse (je confirme) et une brillance inégalée (ça va mais étant en repousse de coloration, c’est un peu le bordel en racine donc ça brille moins). Il y a aussi l’après-shampooing dont je vous ai moins parlé mais que j’aime tout autant. Selon la marque, cette crème-huile démêlante nourrit et protège les cheveux dénaturés et sensibilisés. Elle nourrit le cheveu sur toute sa longueur enrobant la cuticule endommagée  d’un film protecteur invisible pour lui apporter souplesse et douceur (je re-confirme). Il marie la richesse d’une crème aux pouvoirs hautement nutritifs d’une huile (je cite hein tout ça mais je n’en pense pas moi car je trouve que les promesses sont tenues).



Ils sont très bien individuellement mais en fait, je me suis aperçue en les utilisant avec d’autres produits, que c’étaient ensemble qu’ils faisaient le meilleur boulot. J’ai par exemple les cheveux moins doux quand j’utilise un autre après-shampooing avec le masque. Forcément, je n’applique le masque que sur les longueurs, résultat j’ai les pointes douces mais le haut des cheveux rêches quand je les sépare. Alors que quand j’utilise l’après-shampooing seul, j’ai bien toute la crinière douce et soyeuse mais j’ai les pointes moins nourries. Forcément vu que l’après-shampooing est un soin moins en profondeur. Mais c’est quand même la première fois que je constate une vraie action soin à l’après-shampooing. Jusqu’ici mes après-shampooings ne faisaient que démêler et il n’y avait aucune différence esthétique. Bon, à noter tout de même, celui-ci est un peu moins performant côté démêlage. A part quand je l’associe au masque où là, c’est top. Pareil, la synergie des deux booste l’action démêlante. En plus, j’adore le parfum de la gamme, ça sent l’été, la plage, je trouve.



Bref, je suis conquise, même si oui, côté formule, ce n’est peut-être pas ça. Et, oui, une partie de moi se demande si le retour des cheveux tout doux n’est pas un effet cosmétique plus qu’une action soin profonde (surtout que l’efficacité a été immédiate, dès la première utilisation). Mais en même temps, je m’en fous, je suis bien contente d’avoir retrouvé des cheveux dignes de ce nom, doux et surtout un peu moins incontrôlables. Après s’il y a bien du silicone dans le shampooing (que je n’utilise pas), je crois qu’il n’y en a pas dans l’après-shampooing et le masque. Juste des huiles minérales. Mais en même temps, ça s’appelle Prodig’Huiles (ok, elle est mauvaise mais elle me démange depuis le début du billet). Enfin, plaisanterie mise à part, je suis quand même très satisfaite de cette nouvelle routine cheveux. Malheureusement, l’après-shampooing descend hyper vite. Nooooooooooooooooon !
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mercredi 30 janvier 2013

Dilemme beauté : ces produits de maquillage tellement beaux qu'on hésite à les utiliser


Aujourd’hui, j’aurais dû vous parler de ma nouvelle routine capillaire pour des cheveux tout doux. Parce qu’après avoir autant vanté mon nouveau masque dans mon article de dimanche, vous attendez toutes de découvrir le dernier objet de mon affection. Mais j’ai été un peu prise par le temps et je n’ai pas pu me pencher sur cet article de fond. Je préfère donc remettre ça à demain (j’entends déjà vos soupirs de déception mais je me dis que mieux vaut un report qu’une review vite fait et bâclée). Au lieu de quoi, je vais plutôt vous confier mon dilemme beauté du moment et vous demandez votre avis. Nan, parce que je suis épuisée aujourd’hui (j’ai marché 9 500 pas quand même, because je teste un nouveau podomètre pour le boulot donc il faut que je me remue les fesses, résultat, j’ai le cerveau en compote) alors je vous laisse faire tout le travail today.


Donc voici mon gros dilemme du moment. Comme toute bonne beauty addict, je suis devenue une vraie collectionneuse de produits. Mais jusqu’ici, je collectionnais pour utiliser. Sauf que de plus en plus, les marques sortent des produits qui sont non seulement beaux de l’extérieur mais aussi de l’intérieur. Avant, on s’extasiait sur le packaging mais la poudre ou le bâton de rouge à lèvres étaient classiques. Mais dernièrement, je trouve qu’il y a de plus en plus de produits « œuvres d’art ». Je ne parle pas des poudres avec simples motifs géométriques ou petites fleurs sérigraphiés. Ca on a l’habitude. Certes, je trouve ça joli, j’ai toujours un pincement au cœur au moment des premières utilisations (quand on voit le motif disparaître petit à petit) mais j’y vais quand même.


Je parle des motifs vraiment travaillés, où il y a un vrai dessin. Les produits Paul & Joe en sont le parfait exemple. Au gré des thèmes des collections de la marque, les fards ont revêtu de nombreux habits, les chats étant les plus célèbres. D’ailleurs même les raisins de rouges à lèvres sont ultra-travaillés : comment oublier la désormais culte tête de chats. En plus simples mais tout aussi mignons, il y avait aussi les petites empreintes. Et ce printemps, le cute est une nouvelle fois à l’honneur avec des fards à paupières et des rouges à lèvres mettant en scène des chevaux de carrousel.
 

J’adore ! Je trouve la collection vraiment sublime et les deux produits en ma possession m’enchantent complètement. Je suis totalement sous le charme mais paradoxalement je pense ne pas les utiliser. Je suis tiraillée : j’ai envie de m’en servir (surtout que la couleur du rouge à lèvres me semble somptueuse vu d’ici). Mais en même temps, je n’ai pas envie. Tout simplement parce que je ne veux pas les abîmer. Ils sont tellement beaux que j’hésite vraiment à les déflorer, car je sais que cela abîmera le motif, qu’au fil des utilisations il finira même par disparaître. Ce serait dommage quand même. Voilà donc mon dilemme : j’utilise ou je n’utilise pas ? Parce que ces pauvres petits produits, ils sont quand même faits pour être portés. Sinon, quel est l’intérêt. Mais une partie de moi veut tellement les garder intacts qu’il est probable qu’ils me servent plus comme plaisir du regard que pour habiller mon regard.


Le même dilemme s’est imposé à moi au sujet de la palette Self Portrait de la collection Andy Warhol de Nars. Lorsque j’ai découvert les visuels de cette collection il y a quelques mois, je suis totalement tombée sous le charme des palettes Self Portrait qui reproduisaient en fards à paupières un portrait de Warhol en sérigraphie. Bref, Warhol façon Warhol mais en version fards à paupières. Moi qui suis une grande fan de l’artiste et surtout de ses portraits de célébrités colorés, j’ai tout de suite flashé sur ces palettes, forcément. Surtout la numéro 1, qui réunit un bleu, un vert et un noir. Parce qu’avec ses couleurs pop, je trouve que c’est la plus fidèle aux vraies œuvres de l’artiste. Mais aussi parce que ce bleu et ce vert, c’est tellement moi !
 
 Bref, cette palette m’a longtemps fait rêver et joie et bonheur, elle est désormais mienne. Franchement, quand je l’ai vu en vrai, je l’ai trouvée encore plus magnifique que sur les photos. Je n’ai absolument pas été déçue, au contraire. Elle est trop belllllllllllllllllllle. D’où de nouveau mon beauty dilemme : l’utiliser ou pas ? Mais en encore plus gros car l’objet est vraiment magnifique et me touche particulièrement et en même temps ces couleurs qui m’appellent… Quand je l’ai vu la première fois en photo, j’ai su que je la voulais mais pas pour l’utiliser, juste parce que pour moi, c’était une vraie œuvre d’art. Je voulais cette beauté pour pouvoir l’admirer en vrai. D’ailleurs, je ne m’en lasse pas maintenant que je l’ai. Et une grande partie de moi se refuse toujours à l’abîmer. Surtout que sur les blogs, j’ai vu des photos de palettes utilisées et Andy disparaît un peu (ce qui est normal). Et moi, j’ai pas envie qu’Andy se fasse la malle. Mais en même temps, ce vert ! Ce bleu ! J’ai trop envie de les utiliser. C’est tellement mes couleurs ! Pour l’instant, je garde le contrôle et je ne fais que regarder mais la bleue addict réussira peut-être à prendre le contrôle. Mais même si je finis par ne pas l'utiliser, je ne regretterais absolument pas de l'avoir. Je l'aime pour sa beauté. Bizarrement, ça devient presque secondaire que ce soit du maquillage.C'est ma petite oeuvre d'art de poche à moi (comment ça, il me manque quelques cases ?).

Et vous, quand vous avez de beaux produits comme cela, vous faites quoi ? Vous les collectionnez juste pour les admirer ou vous les utilisez sans remords aucun ?

PS : nan, mais si je trempe mon pinceau juste dans un coin du vert, ça passerait inaperçu non ?

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mardi 29 janvier 2013

Comment j’ai appris à aimer le marron sur mes yeux : le comeback du maquillage de paresseuse



Vu le nombre de fois où je vous le rabâche, vous savez désormais que je ne suis pas une grande fan du marron pour le maquillage des yeux. Bien sûr, il m’est arrivé d’en utiliser ces derniers temps avec du doré. Mais la tendance générale est plus au rejet. Je trouve que le marron m’éteint le regard (maquillage du regard marron + yeux marron, c’est clairement pas la formule qui met le plus en valeur). J’en mets donc de temps en temps pour tester les nouveautés mais de moi-même, je n’irais pas me maquiller en marron si je n’avais à en parler pour le blog. Je fais des efforts pour vous mais dans ma tête, le marron n’est pas pour moi et ne me va pas au regard. Mais ça pourrait bien changer.


J’ai trouvé une façon d’apprivoiser cette teinte et d’enfin l’apprécier. Allez, j’ose, limite de l’aimer sur moi-même (car tout ça reste un cas perso hein, je ne trouve pas le marron moche dans l’absolu, sur certaines personnes même cette teinte est superbe). Comment ce petit miracle est-il arrivé ? Eh bien, c’est un coup de mon maquillage de paresseuse. Vous vous souvenez peut-être qu’à l’automne dernier, j’avais été prise d’une flemme intense. Je me levais tôt, j’étais crevée et n’avais pas l’énergie de faire des maquillages élaborés. Mais je n’avais pour autant pas envie de sortir le regard nu. Moi, jamais. J’étais alors devenue une adepte d’un maquillage tout simple : fard à paupières doré sur la paupière mobile et trait de crayon estompé qui encerclait et soulignait le regard. Maquillage que je reproduisais à l’infini en variant les teintes de doré mais aussi de crayon. Ca tombait bien, je venais de recevoir les nouvelles gammes de crayons Color Riche de L’Oréal Paris et j’avais de quoi faire.


 Et dans ces nouveautés justement, il y avait un marron. Après avoir succombé au gris, violet, vert ou bleu, je me suis dit pourquoi pas. Et finalement, je trouve que c’est limite la combinaison la plus sympa ou en tout cas la plus naturelle. Logique en même temps, marron et or, c’est un peu la même famille. Pour que les deux teintes se marient encore mieux, je choisis un doré foncé, limité cuivré ou bronze. Comme cela les deux teintes se fondent parfaitement quand je les blende entre elles et donnent presque l’impression qu’elles ne font qu’une. Sauf que j’ai tout de même le ras de cil intensifié. En plus, comme c’est la combinaison la moins tape-à-l’œil, ça me permet de me lâcher un peu plus côté rouge à lèvres. Et ça, c’est aussi un plus. Bien sûr, si je veux un maquillage plus intense, j’irais vers une autre teinte mais pour le quotidien, les jours où j’ai envie de la jouer low profile, ce duo est la combinaison gagnante. Et voilà comment le marron a réussi à se faire une place dans ma routine maquillage.


 Et je ne résiste pas à vous montrer mon maquillage de paresseuse en version noir. Car si je vous ai parlé de la bleue, grise, verte, violette et désormais aussi de la marron, je ne vous avais jamais montré la déclinaison noire. Or c’est quand même celle que je fais le plus souvent. Je trouve qu’il y a un petit smoky de jour, ça intensifie le regard sans être non plus too much. C’est aussi parfait quand on n’a pas le temps de se faire un vrai smoky. Après, attention. Le noir est plus dur que les autres couleurs utilisées, donc si on a une petite mine ou des cernes, ça va être une combinaison explosive car ça va encore accentuer le côté fatigué. En gros, si on n’a pas le teint frais et lumineux, ça plombe quand même. Surtout si comme moi, on a un peu abusé sur le dessous de cil. Je me laisse parfois légèrement aller - surtout quand le crayon est bien gras, il a tendance à m’échapper. Là, on dirait limite un smoky inversé. En gros, sur le dessous de l’œil, ne faites pas comme moi et ayez la main légère.


Mais le noir a aussi des avantages. Il peut être associé à toutes les teintes d’or je trouve. De la plus claire à la plus foncé, du champagne au bronze ou au cuivré. Tout marche je trouve. Alors qu’on l’avait vu lors de mes précédents maquillages, ce n’était pas le cas avec les autres teintes. Certaines associations pouvaient même être très moches et pas du tout flatteuses. Bon, en général, je le porte tout de même avec des dorés clairs, car je les trouve plus lumineux et ça contrebalance ainsi le noir. C’est ainsi le cas sur ces deux séries de photos qui sont deux maquillages distincts faits avec deux dorés différents, mais le même crayon noir toujours de chez L’Oréal Paris. Mais rien n’empêche d’aller vers d’autres cieux précieux (ça pourrait aussi limite marcher avec de l’argenté mais c’est une teinte qui ne me va pas). Et voilà comment moi qui n’utilisais de crayons pour les yeux que de temps en temps, je me retrouve avec une belle collection que j’utilise désormais régulièrement. Ce maquillage étant un peu devenu mon joker quand je ne sais pas quoi faire ou que je n’ai pas le temps.


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lundi 28 janvier 2013

Il est beau et son prénom, c'est Bonnie : une bouche qui laisse BB



Vous vous souvenez peut-être il y a quelques temps, je vous parlais du rouge à lèvres Autumn Leaves de Nars. Un brun qui devenait orange sous le soleil. Moi qui déteste les rouges à lèvres bruns car ils ne me vont pas au teint, j’avais pourtant succombé à celui-ci à cause de sa couleur assez dingue. Il passait ainsi de limite nude en temps normal à flashy en plein soleil. Eh bien, j’ai trouvé le même mais en version gloss ou plutôt encre à lèvres. Et là encore, je suis assez conquise. Moi qui ne m’imaginais absolument pas aller vers ce genre de couleurs (dans les tons chauds, je ne dis oui qu’au orange sur les lèvres, le reste je bannis normalement), voilà que ma petite famille s’agrandit. 


Et quel est donc ce nouvel élu : le Shine Caresse teinte Bonnie de L’Oréal Paris. Ca fait longtemps que je ne vous avais pas parlé des Shine Caresse. Pourtant, je les aime toujours autant qu’à leur sortie. Fait rare : j’ai gardé toutes les couleurs que j’ai reçues. Je vous en  ai d’ailleurs présenté pas mal depuis leur sortie. Mais j’en avais encore quelques-unes en réserve. Je les utilise tout autant que celles dont je vous ai déjà parlé mais j’avais juste décidé de faire une petite pause pour que ça ne fasse pas trop matraquage. Après cette trêve des confiseurs, je ne résiste pas à l’envie de vous montrer l’une des dernières teintes en ma possession. 


Il s’agit de la teinte Bonnie (toujours aussi fan des noms inspirés par des femmes célèbres). Après le orange, les roses et le prune, L’Oréal Paris décrit celui-ci comme un brun. Moi, je ne le vois pas vraiment comme ça. Je ne sais pas si c’est mon côté daltonienne ou son côté changeant comme l’Autumn Leaves de Nars. En tout cas, sur moi, il ressort plus dans les oranges. Certes ce n’est pas un orange flashy mais il est clairement dans les tons orangés. Il ne m’évoque pas vraiment un brun. Il faut dire que pour moi un brun tire plus vers le marron, ou limite le beige mais est marronnasse en tout cas. Là, on penche clairement vers l’orange. Ou alors j’ai le pouvoir de transformer les bruns en orangés.


Car dans le flacon, il n’est pas si orangé que ça. Ca reste un brun. Même si je n’arrive pas à saisir sa véritable nuance en photo. Luminosité oblige, elles ont été prises au flash donc c’est le orange qui ressort. En fait, il ressemble en tout point au Nars. Sous luminosité artificielle ou dehors quand le temps est couvert, c’est un brun assez discret, presque nude je pense pour certaines carnations. Mais sous le soleil ou avec le flash, sa couleur explose et il devient orangé, avec parfois une couleur limite flashy (surtout quand le soleil tape bien comme sur la dernière photo, prise en septembre où il faisait super beau, alors que les autres ont été prises un jour de neige). Bonnie est donc une teinte versatile. Ce qui ne me laisse jamais indifférente.


Je ne te referais pas le laïus sur ce que j’aime dans ces Shine Caresse – la brillance miroir non collante alliée à une vraie couleur, la sensation de lèvres nues et une couleur qui teinte les lèvres comme une encre et qui dure, le fun de l’application (ok, bon, en fait, je viens de te le refaire). En revanche, je le souligne une nouvelle fois, attention quand, comme moi, vous superposez les couches. La plupart des Shine Caresse permettent en effet de moduler l’intensité et ainsi de jouer avec les couleurs : avec le même produit, on peut avoir une teinte tout en transparence ou une couleur explosive. Mais plus on met de couches, plus avoir une couleur uniforme demande travail et application. J’avoue que malgré ma pratique du produit, je me fais parfois encore avoir et arbore donc de temps en temps un fini pas tout à fait parfait avec des zones plus intenses que d’autres (comme tu peux peut-être le voir sur certaines photos).

Ce serait peut-être mon seul bémol. Après, c’est aussi parce que je cherche l’intensité. Peut-être qu’ils ne sont pas faits pour ça et qu’ils n’ont été imaginés que pour être portés en transparence. Même si moi je les préfère quand la couleur explose. Ca fait une bouche glossy et gourmande. Moi qui en général n’aime pas associer couleur intense et ultra brillance car je trouve que ça fait vulgaire, là, je trouve ça très sympa. C’est frais. Ah oui, j’ai découvert aussi avec mes tests sur le long terme que le packaging est fragile. Sur ce coup, j’ai été un peu déçue, pas du contenu mais du contenant. Le flacon fait chic et hyper travaillé mais c’est en fait du plastique enrobé d’un habillage métallisé. Eh bien, sur un de mes Shine Caresse, l’habillage s’est fait la malle par endroits. Ca m’a laissé des trous où on voit le plastique blanc. Tout de suite, c’est moins chic. Ca ne m’empêchera pas de les utiliser mais, maintenant, j’y fais attention pour ne pas qu’ils se retrouvent complètement à poil. En gros, traitez-les bien et ne les jetez pas en vrac dans votre sac ou votre poche sous peine de packaging défloré.


PS : oui, le titre n'a rien à voir (ou presque) mais je trouvais ça plus fun...
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dimanche 27 janvier 2013

Je garde, je jette : le bilan cosmétique du mois de janvier 2013


Ce n’est pas tout à fait la fin du mois mais voici avec un peu d’avance le bilan cosmétique de janvier. En fait, j’aime bien faire cette note récapitulative le dimanche parce qu’elle prend du temps et justement le week-end, j’en ai un peu plus. Donc j’ai préféré faire un petit bouclage avancé comme on dit au boulot qu’une note précipitée et pas aboutie dans la semaine. (Car oui, aussi, je ne prépare pas toutes mes notes de la semaine le week-end, j’admire celles qui le font mais je n’y arrive pas, je suis plus une fille au jour le jour ou plutôt au soir le soir, voire la nuit).


Alors c’est peut-être ce petit bouclage avancé mais ce mois-ci, j’ai failli ne pas atteindre ce qui est désormais ma moyenne de produits terminés. Mais ouf, au dernier moment, mon démaquillant a rendu l’âme. J’ai donc finalement bien atteint les 7 cadavres cosmétiques comme d’habitude. Avec en plus, the big bonus, du maquillage ce mois-ci ! On commence 2013 sur les chapeaux de roues. D’ailleurs, ce « je garde, je jette » est aussi à marquer d’une pierre blanche car cette rubrique a deux ans ce mois-ci, c’est en effet en janvier 2011 que j’écrivais mon premier bilan cosmétique du mois. Et depuis les règles n’ont pas changées. Après avoir fini un produit de beauté, je me pose toujours la même question : je rachète ou non ?


Sérum SOS Désaltérant Vinosource, Caudalie
OUI

J’ai tellement aimé ce sérum que je l’ai fini en 2 mois. Alors que je suis du genre à faire durer les soins normalement. Un sérum par exemple c’est environ 6 mois. Mais celui-ci, ma peau, alors déshydratée (là, avec le froid, elle a viré sèche), l’aimait tout particulièrement. Tellement que j’en mettais une pelletée à chaque fois, même si, un sérum, quelques gouttes suffisent. C’était pour le plaisir. En plus, je pouvais me le permettre car la texture était hyper légère et absolument pas collante. Résultat il était absorbé hyper rapidement et en plus il n’y avait aucune interférence avec la crème hydratante que je mettais après. Parfois, surtout quand sérum et crème ne sont pas de la même marque, ça peut coincer : pelucher, devenir collant. Là, c’était parfait. D’ailleurs, le sérum qui l’a remplacé me fait aimer celui-ci encore plus. C’est là que tu te rends vraiment compte que oui, il y a une différence entre les soins même s’ils ont la même action, et que certains sont plus faits pour toi que d’autres. Et le Caudalie était vraiment fait pour moi.


Soin Après-Shampooing Cheveux Fins, Pantene
OUI
Je ne vais pas te faire tout un roman dessus, tu sais désormais que les après-shampooings Pantene sont parmi mes préférés car ils arrivent à démêler sans trop de casse les nombreux nœuds de mes cheveux infernaux. Résultat, c’est mal, mais je privilégie l’efficacité au type de produit. J’ai ainsi utilisé celui-ci qui est pour cheveux fins, pas pour moi quoi à la base. Mais il a pourtant totalement fait le job que je lui demandais : démêler.


Savon Amande Persane, Roger & Gallet
OUI

Tu sais que je n’aime pas le savon. Paradoxalement, je trouve ça « sale ». Je n’en utilise donc ni sous la douche, ni pour me laver les mains. Mais il y a un temps, je me suis retrouvée à court de pousse-mousse. Je me suis alors décidée à ouvrir le seul savon  qui n’avait pas été banni de mes tiroirs magiques. J’aimais trop le parfum de la gamme Amande Persane de Roger & Gallet pour le donner. Forcément, une fois utilisé, je me suis laissée séduire par le parfum de ce savon aussi. Si je devais donc un jour racheter un savon, celui-ci serait dans ma short list. Il est délicieux. Mais ça reste un savon. D’ailleurs quand vous voulez pour les pousse-mousse R&G…


Fond de Teint Fluide Couvrance Ultra-Perfection Cover Expert, By Terry
NON

Yeah, les girls, miracle, déchaînement de joie, j’ai fini un produit de maquillage ! Ca arrive tellement peu souvent, cette rubrique étant majoritairement alimentée par du soin ou du capillaire, que ça mérite une ola non ? Ok, c’est du fond de teint, c’est un des trucs le plus facile à finir mais pour moi, ça tient de l’exploit. J’ai quand même mis plus d’un an à finir celui-ci. Alors que je ne suis pas une cumularde, je n’utilise qu’un seul fond de teint à la fois (bon, ok, je lui ai quand même fait des infidélités cet été avec ma BB Cream Clinique). L’éternité qu’il me faut pour finir un fond de teint est une des raisons pour lesquelles je dis non. J’ai envie d’aller voir ailleurs et surtout d’aller faire un tour du côté de ces nouveaux produits qui nous promettent tant de choses. Car en un an et demi, il y a eu pas mal d’innovations dans le domaine du teint.

Et puis avec celui-ci, on n’a pas forcément accroché. Il n’était pas mauvais mais ça n’a pas non plus été le coup de cœur. Alors autant aller voir ailleurs. J’avais opté pour celui-là à l’époque car je l’avais testé lors de son lancement, appliqué sur moi par une maquilleuse pro, et il m’avait pas mal plus. Je le trouvais bien couvrant mais assez naturel. Mais à la maison, je n’ai jamais réussi à retrouver cette couvrance. J’avais bien le fini naturel mais mes imperfections étaient toujours là aussi. Atténuées mais là. D’où une petite déception. Finalement, depuis un an, je l’utilisais mélangé à ma BB Crème Erborian, que je trouve elle aussi pas assez couvrante utilisée seule. Et le résultat était plutôt pas mal, ça me faisait un joli teint qui m’a d’ailleurs valu de nombreux compliments. C’était très drôle de voir la tête des gens quand je leur disais le nombre de couches et de produits que j’avais dessus. Ils trouvaient que c’était très naturel. Moi je trouvais que ça manquait tout de même d’éclat, ma nouvelle obsession après la couvrance. Aujourd’hui, j’ai envie d’un fond de teint au fini lumineux, mais toujours couvrant hein. En gros, je cherche le canard à 3 pattes. Je vous dis si je le trouve.


Pousse-Mousse aux 7 Herbes, 7 Herbs
OUI mais…

J’aime beaucoup le concept de ce Pousse-Mousse qui est parfait pour la paresseuse que je suis. D’ailleurs, fait rare, c’est le deuxième flacon de ce produit à avoir rejoint ma salle de bains. Un produit qui fait son come-back, ça dit déjà tout. En fait, c’est un Pschitt Magique en version démaquillant (alors que celui de Garancia est un nettoyant) : tu appliques la mousse sur ton visage, tu attends 30 secondes et il dissout tout ton maquillage. La première fois, j’étais perplexe mais il est effectivement efficace. Mais je crois qu’utilisé tous les jours, il m’asséchait un peu la peau. Surtout que je passais une autre mousse derrière. La mousse étant quand même le produit le plus décapant (plus ça mousse, plus ça décape). Après, de temps en temps, je dis oui. Et puis il y a aussi un autre facteur. Celui-ci ne s’applique pas sur les yeux ou le contour de l’œil. Je n’ai jamais essayé mais d’instinct je me dis que ce n’est pas une bonne idée. Et, en ce moment, j’ai envie de revenir à un produit qui fasse tout en un, en gros visage ET yeux. Enfin, j’ai surtout envie de revenir à l’huile démaquillante.


Masque Soin Réparateur 2 Minutes Cheveux Normaux, Pantene
MOUAIS

Je suis tiraillée par rapport à ce masque. Je l’aimais bien quand je l’utilisais. C’était pas non plus le gros coup de cœur mais il faisait le job. Il n’alourdissait pas mes cheveux tout en empêchant les fourches d’envahir mes points (ce qui arrive en général quand ma chevelure atteint une certaine longueur).  Mais voilà, depuis que je l’ai terminé (début janvier), j’ai testé un autre masque et là ça a été le coup de foudre (je vous en reparle bientôt), mes cheveux sont redevenus tout doux. Alors mettre un NON à ce masque me semblait un peu dur mais en même temps, je sais que si j’avais à choisir, je lui préfèrerais mon masque du moment. Celui-ci est bien mais l’autre me convient mieux. Mais celui-ci pourrait aussi faire des heureuses.


Masque au Dattier du Désert, Klorane
MOUAIS

En fait, j’ai le même problème qu’avec le masque Pantene. On a passé un bon moment avec ce masque Klorane, point de fourches et point de cheveux alourdis. En plus une formule bien réparatrice comme j’aime. Car entre les multiples colorations de l’année dernière et le mois d’août passé au soleil (ma crinière n’a pas trop aimé la plage cette année), j’avais les pointes en assez mauvais état. Mais voilà, comme avec le Pantene, ce masque au dattier du désert pourrait sans conteste faire des heureuses mais le masque que j’utilise aujourd’hui m’a fait oublier les bons souvenirs que j’avais avec celui-ci. Il est bien mais je préfère mon masque actuel. Après, il faut aussi dire qu’avec ce Klorane, on n’a pas non plus eu beaucoup de temps pour se connaître car j’avais un mini format. Et vu que mes longueurs sont redevenues de vraies longueurs et que je me tartine pas mal, pointes sèches oblige, il n’a pas fait long feu. Une demi-douzaine de shampooings je dirais. En gros, il m’a fait la moitié du mois de janvier. Et voilà aussi comment j’ai réussi à finir deux masques capillaires en un mois. Bref, il m’aurait fallu plus de temps ensemble pour réellement juger de son potentiel d’où un demi engagement, un mouais quoi.

Et voilà, c’en est terminé pour ce bilan cosmétique du mois de janvier qui est plutôt positif finalement : un seul non (et encore il n’est pas catégorique) à déplorer. On se retrouve le mois prochain avec, scoop, un nouveau produit de maquillage. Ouiiiiiiiiiii, je vois le fond. Et en plus un qui en deux ans n’est jamais apparu dans cette catégorie. Suspense…
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vendredi 25 janvier 2013

Vendredi, c’est smoky… avec la palette Au Naturel de Sleek


Faire un smoky avec une palette de fards nude, oui c’est possible. En laissant de côté les nude justement et en utilisant le peu de teintes intenses de la palette. Car bien souvent, dans les palettes de fards naturelles, tu as heureusement quelques teintes foncées. Normalement, on les utilise pour donner du relief aux teintes claires. Moi, j’ai décidé de n’utiliser qu’elle. J’avais en effet une soirée et il me fallait un petit maquillage du soir. J’avais donc envie d’un peu d’intensité.


Je me suis alors dis : pourquoi pas un smoky ? Ou plutôt un pseudo smoky puisque je ne mets pas de base grasse sous le fard, ça fait une étape en plus, trop de travail… J’ai jeté mon dévolu sur la Palette Au Naturel de Sleek, sortie pour les fêtes chez Sephora. Elle n’est plus trop « d’actu » mais comme je te l’ai dit, j’essaie d’être un peu plus dans la beauté durable et d’utiliser plus les produits en ma possession au lieu d’aller de nouveautés en nouveautés. Surtout quand je m’en suis à peine servi. C’était le cas de cette palette avec laquelle je n’avais fait qu’un maquillage en utilisant le marron et le taupe irisés.


 Cette fois, dans ma quête d’intensité, j’ai privilégié le noir, qui lui est mat. J’y suis allée franco en le posant sur toute la paupière mobile. J’ai juste laissé le coin interne sans rien. Au début, je voulais y poser un des fards clairs mats pour la touche lumière mais finalement, ils ne m’inspiraient pas. J’ai alors tenté une association qu’on peut juger improbable. J’ai snobé les clairs et je lui ai collé le Conker (le premier à gauche de la rangée du bas) qui est un marron irisé qui tire un peu vers le rouge je trouve. Là, une bonne blague sur les marrons chauds serait la bienvenue mais elle ne vient pas. Je suis déçue de moi-même, en général, je ne rate jamais l’appel de la blague.

Bref, j’ai posé Conker en interne et dans le creux de la paupière. Le résultat est particulier mais je lui trouve un certain charme. En revanche, c’est quasi pas estompé. J’ai tout nettoyé avec un coton-tige, je n’aimais pas le résultat estompé. Comme le marron a des pigments rouges, estompé, il n’était pas flatteur. Chez moi, le rouge donne un petit côté malade, mauvaise mine. C’était moche quoi. Sans floutage, les pigments rouges restent sous contrôle. Et puis, avec ces deux teintes foncées, les contours flous, ça faisait aussi un peu sale, un peu je me suis plantée. Enfin, c’est l’impression que j’avais. Je n’ai pas aimé donc j’ai nettoyé pour avoir des lignes plus nettes. Même si je sais, ça frôle le beauty faux pas.


Sinon, comme vous pouvez le constater, ces fards petits prix n’ont aucun problème d’intensité. En revanche, qu’est-ce qu’ils chutent ! Surtout le noir. Je n’avais eu aucun problème lors de mon précédent maquillage mais là avec ces teintes plus foncées, il y a eu incontinence de pigments. A la fin, j’avais le dessous de l’œil aussi noir que la paupière. Ca faisait un peu œil au beurre noir, d’où aussi mon nettoyage intensif de tout ce qui avait débordé. Donc mieux vaut faire le teint après le maquillage des yeux quand on utilise ces ombres. Mais sinon pour des fards à paupières petits prix, ils envoient la sauce.

Sur ces dernières paroles glamour, je vous laisse, faut que je me prépare psychologiquement, l’avant dernier épisode de Koh Lanta, c’est ce soir.
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jeudi 24 janvier 2013

Spécial Hiver : Mes baumes pour les lèvres anti-froid


Avec le froid qui s’est abattu sur nous ces derniers temps, mes lèvres ont morflé. A tel point que j’ai même dû laisser tomber un peu le rouge à lèvres. Il était urgent d’agir. J’avais donc la parfaite excuse pour me livrer à l’une de mes addictions. Je suis une véritable collectionneuse de baumes pour les lèvres. Je les ai toujours accumulés, les disséminant partout : dans mes poches, dans mon sac, sur ma table de chevet, dans mon salon, dans ma salle de bains. Comme ça à chaque fois que j’en ai besoin, hop, j’en ai un sous la main. Sauf que ces derniers temps, j’utilisais souvent le même, celui de chez Kiehl’s en pot, l’un de mes chouchous. Ou donc étaient passés tout les autres baumes ? En fait, le hasard a fait que je me suis retrouvée à cours de baumes pour les lèvres.


Entre ceux que j’avais terminés, ceux que j’avais jetés parce qu’ils étaient morts car ouverts depuis trop longtemps (c’est malheureusement le revers de la médaille d’une collectionnite aiguë), ceux que j’ai égarés (il y en a 2/3 sur lesquels je n’arrive plus à mettre la main), ceux que j’ai donnés aussi parce que je ne les aimais pas ou qu’ils ne me convenaient pas (détestant l’odeur du miel, je passe ainsi à côté de très bons baumes, bien nourrissants), je me suis ainsi retrouvée dépourvue quand la bise fut venue. J’en ai donc profité pour renouveler mon stock. Et chose étrange, alors que normalement je suis plutôt une fille à baumes en pot (je trouve ça plus chic et j’aime bien la gestuelle), je n’ai choisi que des sticks ou des tubes. J’ai peut-être inconsciemment voulu contrebalancer et avoir aussi des formats plus hygiéniques. Parce que bon, les pots, c’est quand même un peu cracra finalement.


Mon gros coup de cœur est le Baume du Sourire pour les Lèvres Arôme Poire de Couvent des Minimes. Ce n’est absolument pas une nouveauté. Je crois qu’il est sorti fin 2011 (ça date). Il faisait alors partie d’une gamme de baumes à lèvres composée de 4 produits, 3 baumes en tube et un baume en pot. A la base, celui que je voulais absolument adopter, c’était le baume en pot. Mais il était au miel et le parfum du miel, je ne peux vraiment pas. Je l’ai donc regardé longtemps sans oser l’ouvrir, tout en snobant ses frères et sœur en tubes car à l’époque, je ne voulais que des baumes en pot. D’où mon retard à l’allumage. Puis j’ai eu mon déclic stick et j’ai enfin pris le temps de les découvrir.

J’ai choisi le parfum poire, parce que c’est celui avec lequel j’ai le plus d’affinités (les autres, menthe et fleur d’oranger, je ne suis pas fan), et je n’ai pas regretté. Il sent trop bon, une délicieuse poire gourmande. Un parfum pas du tout chimique, au contraire, très fruité. Je l’adore et résultat j’adore m’en mettre car, à chaque fois, j’ai cette délicieuse bouffée de poire qui m’enchante les narines. Niveau texture, ça ressemble un peu à celle des gloss, mais en pas collant hein. D’ailleurs il a également un petit fini glossy. Il habille les lèvres d’une délicate brillance. Mais pas la brillance grasse de certains baumes qui fait que limite tu ne peux les mettre qu’à la maison. Non, là je suis déjà sortie avec rien que lui sur les lèvres, il peut sans problème se substituer à notre rouge ou notre brillant à lèvres. Il n’apporte pas de couleur mais il y a quand même un côté mes lèvres en mieux.


D’un point de vue efficacité, je l’ai trouvé assez hydratant et nourrissant. Il faut dire qu’il contient du beurre de karité, de l’huile d’abricot, mais aussi de l’extrait de guimauve (adoucissant). A plusieurs reprises, il a bien lissé mes lèvres sur lesquelles les petites peaux se multiplient en ce moment. Bon, il ne faut pas non plus s’attendre au miracle, avec ce temps, je dois quand même en remettre pendant la journée. Mais il améliore sans conteste la situation. Il a également un effet apaisant sur le moment non négligeable. Pour l’effet protecteur, je ne peux vraiment juger puisque je suis une infidèle. Quand tu alternes plusieurs baumes, difficile de juger des effets préventifs. Enfin, à noter, il n’est pas réparateur, même s’il aide un peu tout de même. En tout cas, il adoucit les lèvres. Mais en même temps, il ne se revendique pas comme tel. Je le précise pour celles qui ont les lèvres vraiment abîmées et qui ont besoin de réparation. A ce moment-là tournez-vous plutôt pour celui au miel, plus riche, lui a des vertus réparatrices. Tubes et pot n’ont en effet pas la même formule. En fait, pour simplifier, on pourrait dire que les versions tubes sont des baumes associent soin et beauté (donc forcément un chouïa moins profonds côté soin) et le pot est vraiment axé soin avec une formule plus riche pour les lèvres abîmées et desséchées. Moi, j’ai surtout choisi au parfum.


Mon deuxième nouveau chouchou est un stick ! Oui, un stick, moi qui déteste ça. C’est anti-glam et surtout hyper fragile. Le nombre de sticks que j’ai jetés parce que j’avais beau tourner, ça ne montait ni de descendait plus. Saoûlée, j’avais banni les sticks. Jusqu’ici. Pourquoi celui-ci et pas un autre ? En fait, ça tient surtout à un concours de circonstances. Le premier jour où il a neigé à Paris, j’avais rendez-vous pour découvrir les nouveautés Mixa. En retard comme d’habitude, je suis partie sans aucun baume pour les lèvres. Je ne sais comment c’est arrivé mais je n’en avais ni dans mon sac, ni dans ma poche. Le hic, c’est que mes lèvres n’ont pas supporté cette soudaine vague de froid. Après 20 minutes de marche, la bouche au vent, je suis donc arrivée les lèvres en feu. Alors quand j’ai vu un petit bocal tout plein de baumes pour les lèvres, j’ai demandé si je pouvais piquer dans le décor. C’est un peu la honte mais c’était une situation d’urgence.

Bien élevée, je n’ai tout de même pas piqué une nouveauté, ce Soin des Lèvres Conditions Extrêmes est sorti l’hiver dernier si ma mémoire est bonne. Mais je trouvais son efficacité jusqu’à -16°C totalement appropriée vu la météo du moment. Bon, ok, en vrai, il ne faisait pas moins 16 mais mon corps le ressentait comme ça. Franchement, je pensais que ça allait être un one shot. Genre, juste en mettre pendant que j’étais dehors et une fois à la maison, revenir à mes baumes normaux. C’est-à-dire pas en stick. Et puis finalement, je l’ai adopté. Parce qu’avec sa formule anti-froid enrichie en cires protectrices, il est parfait pour cet hiver particulièrement glacial. Parce qu’il a su non seulement apaiser mes lèvres, les hydrater et les nourrir mais aussi réparer les gerçures. Je le trouve assez efficace. J’aime qu’il soit vraiment nutritif sans être trop gras (j’en mets pourtant des couches). Résultat, je m’en sers de nuit (je me réveille alors avec les lèvres remises sur pied) ou pendant la journée. Et puis il est pas cher.


Enfin, mon troisième baume du moment est le baume Consolation Ultime pour les lèvres de Doux Me. Pas du tout une nouveauté, au contraire, il a déjà de nombreuses années. D’ailleurs, ce n’est pas non plus une nouveauté dans ma routine beauté, je l’avais déjà utilisé à un moment. Mais je l’ai de nouveau eu dans une Glossy Box au moment des fêtes et je me suis dit pourquoi ne pas le remettre sur le devant de la scène. Il se veut nourrissant et réparateur grâce à un complexe d’acides gras essentiels d’origine végétale. Car à noter, ce baume est bio, certifié Ecocert (mais il ne sent pas la verdure ou les plantes, ouf). Sa formule associe entre autres beurre de karité, huile de tournesol, huile de ricin, de la vitamine E et aussi des huiles essentielles de mandarine et d’orange.

Celui-ci, je ne l’utilise qu’à la maison car il est assez gras et je n’aime pas la sensation sur les lèvres. C’est un peu comme si tu t’étais mis du beurre dessus. Visuellement, ça donne juste un fini brillant qui peut très bien passer pour un léger gloss en journée. Je pourrais donc en mettre sans problème de jour. C’est juste une question de feeling. Mais comme il est assez nourrissant, je l’ai tout de même gardé. Il trône d’ailleurs en bonne place sur ma table de chevet car il est devenu l’un de mes baumes de nuit. Ce shoot de « gras » étant alors bienvenu pour me réveiller avec des lèvres en bon état et pouvoir le lendemain porter le rouge à lèvres dont j’ai envie.


Voilà les trois petits derniers de ma collection de baumes, qui ne seront d’ailleurs pas les derniers justement. Avant la fin de l’hiver, d’autres enfants risquent de rejoindre ma grande famille. Encore une fois, pas forcément des nouveautés. Je privilégie l’efficacité et le coup de cœur à la date de sortie. C’est ainsi que quelques nouveautés testées sorties ces derniers mois ne sont jamais arrivées jusqu’à cet article. Et que j’ai préféré faire confiance à des baumes plus « âgés » mais qui me convenaient mieux. Sont-ils pour autant les meilleurs du marché ? Sûrement que non, c’est juste mes chouchous du moment. Mais ils marchent sur moi et ils ont su me séduire, chacun à leur façon, avec leurs qualités certaines.

Et vous, vous avez des baumes à lèvres chouchous ?
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mercredi 23 janvier 2013

Oh le beau bleu : quand les vernis Kure Bazaar font rimer naturel avec flashy



Je vais faire ma mauvaise blogueuse aujourd’hui mais je vais vous parler d’un truc que je viens de découvrir. Je n’ai donc pas le recul d’un test sur le long terme mais je suis assez bluffée alors je voulais partager ça avec vous. En même temps, il s’agit d’un vernis, c’est pas non plus le truc que t’as besoin de tester sur une très longue période de temps. Juste je ne pourrais pas vous parler de la tenue mais, de toute façon, ce point là est biaisé car il a été posé par une pro. Donc ç’aurait été un peu de la triche. Car, chez moi en tout cas, la tenue d’une manucure pro et celle d’une manucure par moi-même sont souvent à des années lumières. Difficile alors de juger avec impartialité ce point.


Nan, si je voulais t’en parler tout de suite, c’est surtout à cause de sa couleur. Sur laquelle j’ai flashé. Ca ne t’étonnera d’ailleurs nullement de voir du bleu sur mes ongles puisque je te l’ai dit, c’est ma nouvelle marotte de nailista. Mais une chose m’a étonnée à moi et c’est pour ça que je t’en parle : c’est d’où vient ce bleu. C’est aussi ça qui fait sa force. Mais recommençons tout depuis le début pour que tu aies quand même l’histoire dans le bon sens. Cet après-midi, j’avais rendez-vous dans un salon de beauté pour tester la manucure brésilienne pour le boulot. Je ne te parlerais pas ici de la manucure en elle-même, ça je le réserve évidemment pour le côté pro. Ce salon proposait les classiques OPI et Essie vers lesquels je me tourne normalement. Sauf que là, ils avaient aussi des vernis Kure Bazaar. 


Cette marque française née l’année dernière fait beaucoup parler d’elle depuis sa création car elle propose des vernis à la formule non toxique et à base de 85 % d’ingrédients d’origine naturelle. Elle n’est pas bio mais elle est éthique, écologique et safe. Mais surtout, les vernis, que ce soit au niveau de la teinte ou de la qualité, égaleraient les produits classiques. Je parle au conditionnel car si je connais bien évidemment la marque, je ne l’avais jamais testée. Et vu l’engouement qu’elle a suscité, j’étais vraiment curieuse. Alors bien évidemment quand j’ai aperçu les petits flacons de la marque, je me suis dit : « Tiens, ce serait l’occasion de tester à moindre frais ». Mais ce n’était pas totalement gagné pour autant car les OPI et les Essie m’appelaient. Et même si j’en ai pas mal à la maison, il suffit qu’une teinte que je n’ai pas me tape dans l’œil et je craque. Je suis une vernista faible et l’appel de LA teinte m’aurait fait renoncer sans remords à mon envie de découverte des vernis Kure Bazaar.


Sauf que ce n’est pas sur une teinte d’OPI ou même d’Essie que j’ai flashé, à mon grand étonnement, mais sur une teinte de Kure Bazaar justement : un sublime bleu qui m’a forcément tapé dans l’œil. Son nom : Mon Bleu. Et effectivement, c’était totalement mon genre de bleu. Je n’ai donc pas hésité longtemps avant de le choisir. Et une fois appliqué, j’ai été bluffée par la couleur. Waouh quoi ! Surtout pour un vernis naturel/écolo. Tu le sais je ne suis pas fan du bio et de tout ce qui se dit nature. Surtout en maquillage. Parce que j’aime l’intensité et les couleurs flashy, je n’y trouve tout simplement pas mon compte. De voir une telle couleur chez une marque naturelle, eh bien, je suis soufflée. J’applaudis d’ailleurs de mes deux mains joliment manucurées.


Je suis fan de ce bleu roi qui parfois vire au cobalt. Il a une parenté avec le Butler Please d’Essie ou même le bleu Majorelle d’Yves Saint Laurent même s’il est moins flashy. Il n’est d’ailleurs pas flashy du tout, juste bien intense. Mais avec tout de même un petit truc. Ce n’est pas non plus un bleu navy classique. C’est un bleu avec du caractère, qui évolue un peu selon les luminosités, comme j'aime. Une jolie découverte qui m’a donné envie de me pencher un peu sur la marque Kure Bazaar. Vous l’avez testée vous ? Vous en pensez quoi ? Et sur la tenue ou l’application, ça donne quoi ? Car là difficile de juger dans le contexte d’une pose par une pro. C’est vraiment aussi bien que les vernis classiques ? Parce qu’ils sont à 16 € donc niveau qualité autant qu’ils tiennent la route pour réussir à me dévier d’OPI par exemple qui est quand même une marque assez clean en formulation aussi. Bon, ils ne sont nullement naturels eux, juste sans quelques cochonneries, mais disons que c’est un bon juste milieu.


En revanche, je suis dégoûtée. Comme à chaque fois que je me fais une manucure pro, au bout de 10 minutes, j’en ai marre d’attendre à ne rien faire pendant que ça sèche. J’ai envie de rentrer chez moi donc j’enfile mon manteau. Et bien évidemment, le vernis n’est jamais tout à fait sec. Donc je me suis abîmé 2 doigts. Ô rage, ô désespoir. C’est bien la peine de passer deux heures chez une pro pour ensuite ruiner ma manucure en 2 minutes. Mais en même temps, c’est tout moi. Gaston Lagaffe jusqu’au bout des ongles.
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