jeudi 28 février 2013

Mon vanity beauté pour avoir confiance en moi avec Oral-B Pro-Expert


Pour beaucoup, souvent des regards extérieurs, si les femmes se maquillent c’est pour plaire, aux autres forcément et surtout aux hommes (euh, vous avez dit sexiste ?). Dans mon cas, ça ne pourrait pas être plus loin de la réalité (si c’était ça, je ne mettrais pas autant de fards à paupières bleus flashy ;)). Depuis toujours, je me maquille pour moi. C’était pas gagné mais le maquillage m’a permis de m’affirmer et de gagner confiance en moi. Alors quand Oral-B, pour me présenter son nouveau dentifrice, m’a proposé d’élaborer mon vanity « self confident » avec les produits indispensables qui me rendent sûre de moi et font que je suis bien dans ma peau, j’ai bien évidemment accepté – parce que j’étais curieuse de tester cette nouveauté dont tout le monde parlait – et je n’ai sélectionné que du maquillage, forcément.


Bien sûr, prendre soin de ma peau est important, de mes cheveux aussi. C’est même la base. Mais appliquer un masque capillaire ou une crème hydratante ne me rend pas plus sûre de moi. Avant/après, je suis la même. C’est vraiment le maquillage qui fait la différence, c’est l’étape qui permet de me mettre dans la peau (si je puis dire) de mon moi qui assume. Et pour construire cette confiance, mon rituel est bien rodé. D’abord impossible de sortir sans fond de teint, c’est comme une seconde peau (en mieux que la mienne) pour moi. Pas de salut sans mascara non plus. Pourtant, je ne suis pas à plaindre côté cils mais j’aime la sophistication qu’il donne au regard. J’aime avoir les cils très habillés. D’ailleurs, je ne porte que des mascaras au fini qui se voit bien. Je veux des cils bien noirs, bien longs et plus volumineux. Il faut bien ça en plus pour l’accro aux fards à paupières intenses que je suis.


Et c’est là que tu voies vraiment que je me maquille pour moi. Alors que de nombreuses filles n’assument pas les teintes flashy, trop too much, de mon côté, c’est quand j’ai du bleu intense sur les yeux que je me sens vraiment moi. Finalement, je suis une fille assez simple, un fard à paupières bleu et je suis comblée. Le bleu étant tendance ce printemps, tu penses bien que je suis aux anges. Même si je trahis pas mal mon maquillage signature depuis quelques temps. Car en ce moment, ce qui me donne vraiment confiance en moi, c’est d’arborer une bouche intense, quitte à mettre en sourdine mes yeux. Résultat, je collectionne les rouges à lèvres pigmentés, qu’ils soient rouges, fuchsias ou même oranges. Je trouve ça tellement classe et féminin, je ne m’en lasse pas. Et associé à un beau vernis intense (avec les beaux jours qui pointent, je retourne vers les roses flashy et les corails), c’est un peu le look qui me fait me sentir femme fatale dernièrement.

Le hic avec les rouges à lèvres intenses, c’est qu’ils peuvent être traîtres. Attention aux dents ! Moi qui me retrouve souvent avec du rouge sur les dents, ça m’a fait réaliser que, oui, les rouges pigmentés donnent confiance en soi, mais c’est à double tranchant. Si on n’a pas les dents impeccables, on fait tout ça pour rien. D’ailleurs, le rouge à lèvres sur les dents est assez anecdotique et le moindre de nos problèmes. Là où ça coince c’est que certaines couleurs ont tendance à jaunir les dents ou plutôt à accentuer le fait qu’elles ne soient pas blanches blanches. L’une des solutions est de bannir ces couleurs mais moi je ne veux renoncer à rien. D’où l’importance d’un bon dentifrice pour des dents qui s’assument autant que nous (parce que bon le sourire à pleines dents est quand même plus sexy que celui caché derrière la main). Et le nouveau Oral-B me semble assez prometteur.


 Quand il s’agit d’hygiène bucco-dentaire, j’avoue avoir mes marques fétiches, parmi lesquelles Oral-B, qui est la marque de ma brosse à dents électrique par exemple. C’est donc en toute confiance que j’ai découvert leur nouveau dentifrice Oral-B Pro-Expert. Fruit de 15 ans de recherche de la part des scientifiques Procter & Gamble, il fait bouger les lignes sur le marché des dentifrices avec une formule intégrant une nouvelle génération de fluor beaucoup plus efficace. Résultat, un dentifrice multi-tâches à la fois produit d’hygiène et soin. Son action : 

-     prévention des caries
-          anti-tartre
-          blanchissant (ça c’est bien pour mes petits rouges à lèvres et moi)
-          lutte contre la plaque dentaire et les problèmes de gencives
-          renforce l’émail des dents
-          diminue la sensibilité des gencives
-          combat la mauvaise haleine en s’attaquant aux mauvaises bactéries


Concrètement, il se présente sous la forme d’un gel bleu (c’est bon ça pour le côté blanchiment), et pas une pâte donc, au goût assez particulier (certains le comparent à celui des produits utilisés par les dentistes). Moi, ce qui m’a surtout frappé, c’est qu’il contient des paillettes, j’adore. Bon, ce ne sont absolument pas des paillettes ajoutées pour faire joli, elles ont une véritable utilité. Ces petites billes vont « polir » la surface des dents. En fait, elles agissent un peu comme un gommage pour un nettoyage plus profond. Elles s’attaquent au tartre et à la plaque dentaire mais aussi aux taches déjà existantes, tout en prévenant leur future apparition. En bref, elles rendent les dents plus blanches et leur permettent de le rester. Et c’est vrai qu’après le brossage, mes dents sont plus lisses et plus nettes (on verra sur la longueur si elles sont aussi plus blanches même si j’ai de la chance, je n’entre pas non plus dans la catégorie très jaunes).


Côté haleine, comme je suis une princesse, bien évidemment je n’ai jamais, ô grand jamais, mauvaise haleine. Mais j’ai quand même été étonnée par l’effet frais du dentifrice. Dans un produit classique, le côté frais est un peu artificiel et produit par le goût de menthe. Là, il est censé être à la menthe mais il n’a pas ce goût caractéristique. En revanche, le brossage fini, il y a comme un petit vent de fraîcheur qui souffle dans notre bouche. Tu n’as pas l’haleine qui sent le dentifrice, mais tu as l’haleine fraîche. Bref, un nouveau dentifrice qui se démarque effectivement de ce qui a été fait avant (c’est peut-être pour ça qu’on en parle autant).

(En fait, je te parle d’un nouveau dentifrice, mais c’est carrément une nouvelle gamme avec   5 dentifrices vendus en grandes surfaces et deux en pharmacies pour cibler tous les besoins. Moi, j’ai testé le Multi-Protection.)

Article sponsorisé (billet non rémunéré mais la plupart des produits du vanity ont été offerts par la Oral-B).
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mercredi 27 février 2013

Vernis à Lèvres d'Yves Saint Laurent : allais-je moi aussi succomber ?


Il y a un an, Yves Saint Laurent révolutionnait le petit monde des produits pour les lèvres avec son désormais fameux Vernis. Les marques ont tendance à sur-employer les mots révolution/révolutionnaire pour essayer de nous vendre leurs nouveautés mais il fallait bien le reconnaître, a priori, le produit Yves Saint Laurent était effectivement innovant. Ni rouge à lèvres, ni gloss, ni encre à lèvres, ni laque mais en même temps tout ça à la fois : la pigmentation d’un rouge à lèvres, le brillant d’un gloss, la tenue d’une encre à lèvres et le fini laqué d’une laque. Enfin, c’est ce qu’on nous promettait. Etant une grande fan du maquillage Yves Saint Laurent, surtout de leurs produits pour les lèvres, je savais que ça devait être une tuerie mais j’avais quand même un doute sur le côté « totalement nouveau ».


Alors, sur le moment, bien évidemment, j’ai été tentée de craquer mais j’ai décidé d’être raisonnable et de me retenir. J’avais déjà tellement de rouges à la maison. J’ai donc essayé d’oublier ce Vernis à Lèvres en compensant notamment avec les Shine Caresse de L’Oréal Paris (j’avais lu à de nombreuses reprises que c’était des dupe) ou même les Laques de Rouge de Shiseido (là aussi on avait la couleur intense et la brillance miroir). Sauf qu’en grande fan d’Yves Saint Laurent, je n’ai jamais pu me sortir ces vernis de la tête. Jusqu’à ce que finalement, l’un d’entre eux soit enfin mien. Alors allais-je devenir accro comme beaucoup d’entre vous ? Ressemble-t-il vraiment au Shine Caresse ? Allait-il être difficile à appliquer (j’avais lu que certaines avaient des difficultés avec) ? En fait, en un an, on en a tellement parlé que j’avais pas mal d’attentes et aussi quelques craintes. J’avais aussi le recul d’avoir testé pas mal de produits lancés après lui et qui ont voulu surfer sur la vague « couleur intense d’un rouge à lèvres/application comme un gloss ».

Trois premières photos : intérieur avec flash,
temps trop pourri ce jour-là pour avoir d'autres luminosités

Bref, je te dis pas mon état d’excitation quand je l’ai enfin eu entre les mains. Je n’ai pas mis longtemps à le tester. Même si au final, il partait avec un handicap : quand on a attendu longtemps d’acquérir un produit mais aussi quand il a beaucoup été encensé, le risque d’être déçue est bien plus grand. Eh bien, je vous le dis tout de suite, pas la peine de faire durer le suspense, je ne l’ai pas été du tout, déçue. Bien au contraire. Ce Vernis à Lèvres a répondu à toutes mes attentes, et même plus (et de mon côté, je n’ai pas été confrontée aux petits moins que certaines ont évoqués). Je le dis donc haut et fort, vous aviez raison, il est génial. Et ce qu’en dit la marque est tout à fait vrai : il offre effectivement un couleur intense avec une brillance folle, il y a un côté miroir comme avec un laque, et la tenue est effectivement très bonne. Encore une fois, Yves Saint Laurent m’a bluffée. Et surtout, ce produit ne ressemble à aucun autre testé jusqu’ici.



D’abord, rien à voir avec les Shine Caresse. Vous le savez, je les adore et YSL appartenant au groupe L’Oréal on aurait pu penser qu’ils nous aient fait un dupe petit prix avec les Shine Caresse (ça leur est déjà arrivé). Mais en fait pas du tout. Les deux sont des produits hybrides, des entre-deux (voire entre trois) mais leur texture n’ont rien à voir. Comme je l’ai expliqué, le Shine Caresse, quand tu ne passes qu’une couche, tu obtiens une brillance de malade mais la couleur reste assez légère. Pour avoir une couleur très pigmentée, il faut construire comme disent les américaines en empilant les couches (ce qui peux s’avérer risqué avec problèmes d’opacité uniforme). Avec la teinte choisie de mon Vernis à Lèvres (le Rouge Gouache), l’intensité de la couleur, je l’ai eu dès le premier passage de l’embout et chez moi, elle était uniforme tout de suite (je crois que c’est sur ça que certaines ont eu des problèmes). D'ailleurs, j'ai été assez étonnée de la facilité d'application. Personnellement, je trouve qu'un embout mousse, c'est pas hyper pratique pour être précis, pas top donc pour une couleur pigmenté. Je m'attendais à déborder de partout, vu que j'arrive à déborder avec un raisin bien affûté. Eh bien, non, j'ai été plus précise qu'avec un bâton de rouge, même pour les contours. J'ai bien débordé une fois (parce que mes lèvres ne sont pas tout à fait symétriques et parfaitement définies) mais je me suis plus plantée en me reprenant avec le coton-tige qu'avec l'embout. Mais je m'égare. Tout ça pour dire que le Shine Caresse côté texture fait plus penser à de l’eau, le Vernis à Lèvres est plus crémeux côté texture (mais pas côté fini).

J'te kiffe, j'te kiss

C’est aussi ce qui le différencie d’une encre à lèvres, elle aussi plus liquide. Et puis surtout elle « tatoue » sa couleur sans effet matière. Là, la matière tu la vois quand même, même si c’est tout en légèreté. Surtout, l’encre à lèvres devient matte assez rapidement, la brillance s’évapore. Ici, couleur et brillance restent. On a donc la tenue d’une encre à lèvres mais on garde plus longtemps le côté sophistiqué que donne l’effet matière. Mais attention, quand je parle d’un effet matière, d’une texture crémeuse, on peut se dire « finalement, c’est une laque ? ». Comme celles de Chanel ou Shiseido par exemple. Mais non, pas du tout, c’est beaucoup plus léger qu’une laque, plus aérien, il y a une parfaite affinité avec les lèvres. Alors que les laques, comme les rouges à lèvres, tu sens souvent leur présence et tu vois qu’elles sont là. Moi, là, si je vois que mon vernis est là, c’est surtout parce que c’est un rouge, avec un nude peut-être que ça se fondrait plus. Et côté sensation, c’est un peu comme un sous-vêtement hyper confort qui épouserait parfaitement les formes, les sublimant sans les compresser.

Dehors, luminosité pourrie,
on ne voit pas bien la couleur mais là brillance claque

Un gloss tu le sens parce qu’il pèse sur les lèvres et le plus souvent il colle. C’est hyper désagréable. Les laques aussi ont souvent tendance à coller (celle de Shiseido par exemple, j’adore son fini mais quand j’en mets beaucoup, ça colle bien). Les rouges à lèvres pigmentés, tu les sens aussi et surtout au fil des heures, ils s’assèchent souvent et les lèvres commencent à tirailler. Ce vernis, je ne l’ai pas ressenti ainsi (pourtant, il est bien pigmenté). Au lieu d’avoir cette sensation de matière qui pèse sur la peau, on ressent comme du confort, il y a un petit côté crémeux. Bref, je le trouve très agréable à porter (bien plus que tous mes rouges que j’adore pourtant). Je pense qu’il est facile de l’oublier (enfin, pas quand c’est un rouge parce que là il y a encore le problème du rouge sur les dents, j’avoue, je l’ai refais encore mais en tout petit cette fois, en même temps, c’est ma spécialité mais je crois que j’ai compris pourquoi, c’est la façon dont je me maquille).


Et puis, il ne colle pas. Certes, mes cheveux s’y accrochent, vu leur longueur et le vent, c’est normal. Mais ils ne restent pas collés et je ne colle pas partout. Pourtant la brillance du gloss est là. Même plus, c’est une véritable brillance miroir. Alors que la couleur, elle, est bien intense. C’est marrant parce que j’ai toujours trouvé que les teintes pigmentées ne devaient pas être glossy sur les lèvres. En temps normal, je trouve ça vulgaire. Le satiné ou le mat sont plus chic. Pourtant, là, j’ai tout de suite adoré. Oui, c’est ultra pigmenté, oui, c’est super brillant, mais c’est quand même très élégant. Je ne suis pas la seule à avoir aimé car mon rouge m’a valu pas mal de compliments. Il est bien flashy et il a bien fait flasher les gens. Et pourtant, ils ont l’habitude de me voir avec des rouges à lèvres intenses. Mais celui-ci leur a vraiment tapé dans l’œil. Et ça ne m’étonne pas.

Quelques heures (et un verre) plus tard,
la couleur s'est estompée mais la brillance est toujours là


Côté pratique, j’ai donc choisi la teinte n°11, Rouge Gouache, un superbe rouge. Pour cette découverte, je ne me voyais pas choisir une autre couleur même si maintenant j’ai envie de tester des nude (je me dis que certaines de mes observations seront peut-être différentes avec un nude). Je suis fan de la couleur comme du produit en lui-même. Côté tenue, il résiste super bien. Ce qui est assez étonnant, c’est que dans les produits qui offrent couleur + brillance, la brillance s’en va généralement assez rapidement pour ne laisser que la couleur. Mais là non, la brillance persiste. Elle est moins miroir mais on a toujours un fini glossy. C’est la couleur qui devient un peu moins intense. En fait, je trouve que le produit s’estompe « naturellement », c’est-à-dire de façon homogène. Il perd certes de la couleur et de la brillance, est moins intense, mais il est toujours impeccable. En plus, il n’y a pas cette accumulation de produit sur les commissures par exemple que font certains rouges (au fil de la journée ou après le repas) et qui fait un peu cracra. Résultat, on a forcément besoin de moins de retouches car il est aussi très bien en version estompée.

Tu l’auras compris, gros coup de cœur pour le Vernis à Lèvres d’Yves Saint Laurent. Ok, je débarque après tout le monde. Mais c’est aussi qu’il nécessite tout de même un certain budget donc il faut pouvoir craquer. Après, là, c’est vraiment un budget bien investi (ce qui, il faut bien l’avouer, n’est pas toujours le cas), il était totalement à la hauteur de sa superbe réputation.
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mardi 26 février 2013

Mon nouveau rituel démaquillage : le retour de l’huile démaquillante


Tu le sais, je suis une grande accro à l’Huile Démaquillante DHC, qui est pour moi, le meilleur démaquillant testé jusqu’ici. Mais quand mon flacon (le 2è du genre, c’est rare chez moi) s’est terminé, je me suis dit que c’était l’occasion d’aller voir ailleurs. Mon choix étant quand même limité car je déteste le lait démaquillant. Mais j’ai enfin pu découvrir la Créaline de Bioderma, qui m’a presque réconciliée avec les eaux micellaires. Le reste du temps, j’ai surtout utilisé des mousses. Sauf que les mousses, c’est pas top sur les yeux, où ce n’est pas efficace ou c’est trop violent pour cette zone fragile. Je devais donc utiliser en plus un démaquillant spécifique.


Au bout d’un moment, j’avoue la paresseuse que je suis s’est lassée. Ca prenait beaucoup trop de temps et j’ai commencé à me rappeler avec nostalgie de la rapidité du démaquillage avec ma DHC. J’ai donc décidé qu’il était temps de (re)mettre de l’huile dans ma routine démaquillage du soir. Et comme je ne fais pas les choses à moitié, trois nouveaux produits ont direct rejoint ma salle de bains. Là, tu dois te dire : mais alors pourquoi il n’y en a que deux sur la photo ? Parce qu’en fait, le 3è n’est pas encore sorti et ne sera pas lancé tout de suite donc je t’en reparlerais plus tard. Là, tu te dis encore : mais elle est doublement folle puisqu’en plus parmi les deux produits présentés, l’un d’eux n’est même pas une huile ! Attends que je t’explique, tu vas comprendre.


Commençons tout de même par la vraie huile, pour moins vous embrouiller : j’ai nommé l’Huile Démaquillante Précieuse Perle & Camélia d’Institut Arnaud (oui, après le lait corps, l’huile, je suis en pleine découverte de la marque). Côté pratique, le flacon pompe est très pratique justement et permet de plutôt bien doser la quantité. L’huile est quant à elle assez liquide donc elle s’échappe un peu entre les doigts mais personnellement je préfère les textures bien fluides à celles gélifiées. Je préfère la sensation que les huiles fluides apportent lors du massage du visage. D’ailleurs, ça a été un plaisir de retrouver cette sensation. C’est bizarre, parce que je me massais le visage aussi avec mes mousses, mais ce n’est pas la même chose. Avec une huile fluide, je trouve ça beaucoup plus relaxant et apaisant. C’était le cas avec la DHC, c’est le cas avec celle-ci. Sauf qu’ici on n’a pas la petite odeur d’huile d’olive qui fait tiquer pas mal de gens sur la DHC (perso, moi, ça ne me dérange plus).

Côté efficacité, elle dissout parfaitement le maquillage du teint mais aussi celui du regard. Bon, pendant le démaquillage, t’as un regard de panda avec du noir partout, mais tout part au rinçage (et pourtant tu me connais, sur les yeux, j’en mets des tonnes). Parfois, il reste tout de même un peu de noir sous l’œil mais c’est normal, même avec la DHC je faisais un 2è passage. Ca tient plus au fait que je préfère rincer une première fois au milieu du démaquillage pour enlever tout ce noir et voir où j’en suis que m’appliquer jusqu’au bout à l’aveugle. Petite différence tout de même : avec la DHC, je massais le visage à l’huile sur peau sèche, j’émulsionnais avec de l’eau pour qu’elle devienne mousse et massais encore un peu. Ensuite je rinçais et repassais un coup d’huile sur peau humide. Finalement, le 2ème passage c’était pas vraiment de l’huile mais du « savon ». Là, j’ai cette impression que l’huile accroche plus à la peau. Il n’y a pas un fini gras mais j’ai cette sensation qu’elle n’est pas tout à fait rincée. C’est possible que ce soit dans ma tête mais en tout cas pour le deuxième passage, je préfère utiliser une vraie mousse nettoyante que repasser l’huile. Comme ça, j’ai bien la sensation de peau propre et décrassée dont j’ai besoin avant d’appliquer mon soin de nuit.

Après, à chacune son rituel, tout est une question de confort. Moi, les deux solutions me vont (ça me permet en plus de finir ma mousse nettoyante). A noter, un autre bon point que j’ai grandement apprécié, cette huile ne me pique absolument pas les yeux. Ce qui est un peu une prouesse. Jusqu’ici seules l’Huile DHC et la Mousse Laura Mercier avaient réussi cet exploit. Ca rend son utilisation encore plus agréable et je peux enfin faire un démaquillage complet en un seul geste. En revanche, si la DHC était formulée à partir d’huile végétales, celle-ci contient des huiles minérales (c’est peut-être pour ça que je ressens le besoin, psychologique ou vrai, de la rincer). M’enfin, la Shu Uemura aussi contient des huiles minérales et elle est encensée comme la meilleure des huiles démaquillantes. Le problème, c’est qu’elle coûte un bras, plus de 40 €. J’avoue, je ne l’ai pas testée, mais si vous cherchez une huile démaquillante sympa et efficace pour beaucoup moins cher, celle d’Institut Arnaud est une jolie découverte. Normalement, elle est autour de 25 € (le même prix que la DHC qui je l’avoue reste ma préférée), mais en ce moment, elle est à moitié prix sur le site de la marque (non, ceci n'est pas une affiliation cachée, je suis trop nulle en web pour me lancer là-dedans, juste de l'info poussée). Une bonne huile démaquillante à 13 €, c’est rare (c’est le prix de la Lierac, je crois mais, elle, je dis niet et je sais que je ne suis pas la seule).


Mon deuxième démaquillant du moment n’est donc pas une vraie huile (mais tu vas comprendre). Il s’agit du Baume Soyeux Démaquillant Sublixime d’Ixxi. Je ne sais pas si tu connais cette toute jeune marque française à base d’OPC de pin des Landes, un actif hautement anti-oxydant. Tu en avais peut-être entendu parler au moment des Victoires de la Beauté car l’un de ses soins avait gagné un prix (au bout d’un an d’existence à peine, moi je dis chapeau). J’avais suivi le lancement mais n’avais jamais testé leurs soins jusqu’ici. Je découvre donc la marque vraiment pour la première fois à travers ce Baume Démaquillant, nouveauté qui vient juste de sortir. Il s’agit d’un baume mais pas comme les autres. J’aime beaucoup ce genre de textures évolutives, c’est pourquoi il m’a tout de suite tapé dans l’œil.

Il s’agit d’un baume à la texture gel (et pas d’un baume crème ou beurre). Il est assez épais mais quand tu le masses sur le visage il se casse et devient huile (d’où sa présence dans cette note), même si ça reste une huile assez épaisse, toujours un peu gélifiée. Les mains glissent donc moins pour le massage (mais la texture coule et glisse aussi moins entre les mains). C’est assez drôle de voir la texture changer. Mais ce n’est pas fini : une fois que l’huile est émulsionnée avec de l’eau, elle se transforme en lait. Un démaquillant qui pimente donc le rituel du soir. Côté texture, comme elle est un peu plus épaisse que celle d’une huile fluide classique, il est peut-être un peu plus cocon et le massage se fait plus lentement. A cause de ça, j’avais tendance à en mettre plus au début mais, en fait, on n’a pas besoin de beaucoup. Il suffit d’apprivoiser la texture.

Comme l’huile Institut Arnaud, je trouve ce baume assez efficace sur le maquillage du teint et du regard. Il dissout bien fond de teint, poudre, fards à paupières, crayon mais aussi mascara. Même si là encore, je passe une deuxième couche avec une mousse pour parfaire complètement le nettoyage et éliminer les petites traces noires sous les yeux quand il en reste (et puis comme ça j’ai vraiment une sensation de propre). Je n’ai pas précisé au-dessus, en ce moment, c’est la Mousse Nettoyante Laura Mercier, toute douce, elle est parfaitement tolérée par mes yeux.  Enfin, il y a quand même un petit truc bizarre. Quand j’applique le baume sur mes yeux, ça ne me pique pas et pourtant je masse bien pour dissoudre tout le maquillage. Au moment du rinçage, ça va aussi. Mais quand j’applique après la mousse Laura Mercier, là, parfois, ça me picote. Pourtant, la mousse en elle-même, je la tolère parfaitement et je n’ai jamais eu de problèmes avec elle. Serait-ce l’association des deux ? Parce que normalement quand un produit me picote les yeux, ça le fait à l’application pas à retardement. Etrange. Mais sa texture si particulière et son efficacité méritent tout de même qu’on y jette un œil (si on n’a pas les yeux ultra sensibles, ou alors on l’utilise seul).

Alors oui, ces deux démaquillants n’ont pas détrôné ma DHC chérie mais ce sont tout de même deux jolies découvertes (qui ne sentent pas l’huile d’olive).

PS : ouh la la, ça en fait du pavé, j'espère ne pas vous avoir perdu en route mais je trouvais ça plus logique de vous parler de ces deux démaquillants dans une même note que de faire un article pour chaque. Vous auriez préféré quoi vous ?
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lundi 25 février 2013

Cérémonie des Oscars 2013 : les tops et flops beauté du tapis rouge


 Impossible de rater ça, hier avait lieu la cérémonie des Oscars. Alors, autant les César, je n’y ai même pas jeté un coup d’œil, autant ce matin l’une des premières choses que j’ai faite en allumant mon ordi était d’aller mater les photos du tapis rouge pour me faire un petit trip princesse (tu me connais maintenant, tu sais que c’est un de mes trucs).  Et là, déception, ça a fait pschitt. Je ne sais pas ce qui s’est passé mais cette année, c’était pas ça. Je ne sais pas si vous avez suivi le Schmilblick mais moi j’ai trouvé ces Oscars 2013 pauvres en glamour, que ce soit en nombre de célébrités ou en mises en beauté qui font rêver. Ca ne m’a pas empêché de faire un petit tops et flops beauté de la cérémonie mais le cœur n’y était pas, j’ai trouvé qu’il n’y avait pas vraiment de quoi faire.

Les tops


Reese Wihterspoon
Quelques looks m’ont tout de même transportée. Ainsi, ma mise en beauté préférée a été celle de Reese Witherspoon. Forcément, je craque pour sa coiffure d’inspiration rétro associant grosses boucles et vague de cheveux coiffés sur une seule épaule. Ce n’est pas tout à fait un one shoulder mais c’est tout aussi glamour.

 
Jessica Chastain
Dans la catégorie boucles, on retrouve aussi Jessica Chastain, une habituée. Et encore une fois, l’actrice est parfaite. Je suis peut-être de parti pris parce que j’ai un truc pour les rousses mais je la trouve comme toujours sublime.


Charlize Theron
Dans le même genre, je suis toujours superbe, on retrouve aussi Charlize Theron. Pourtant, après son rasage de crâne, c’était pas gagné. Mais elle arrive à être sublime et ultra-féminine avec sa coupe très très courte. Moi je m’étais essayée à cette coupe à la garçonne un jour et ça a été le plus gros traumatisme de ma vie.

 

Sandra Bullock
J’ai failli mettre Sandra Bullock dans les flops car je trouvais son brushing baguette un peu plat. Puis j’ai vu des photos de profil et là j’ai dit ok. Sa jolie barrette bijou est le détail qui fait la différence et apporte la touche glamour à une coiffure un peu « facile ».


Salma Hayek
En général, je ne suis pas très gros chignon. Mais là encore, j’ai été séduite par le bijou de cheveux. Tout de suite ça apporte un truc en plus à la coiffure de Salma Hayek qui autrement aurait été un chignon de tapis rouge de plus. D’ailleurs dans la catégorie jolis chignons on avait aussi Jennifer Garner, Naomi Watts ou Amanda Seyfried mais j’ai choisi de ne pas les mettre par ici parce que rien de nouveau sous le soleil.

Les flops

Kristin Chenoweth
J’adore l’actrice Kristin Chenoweth. Parce que le rôle de Glinda dans Wicked, c’était elle à l’origine (et moi j’adore Glinda), parce que j’avais beaucoup aimé la série Pushing Daisies et parce que Glee aussi (sans parler de GCB, malheureusement annulé trop tôt). Mais là ce gros bun sur la tête, je trouve que ça ne lui va pas du tout. Le chignon en lui-même est sympa mais peut-être est-il trop tiré, trop pas un poil qui dépasse ? Ou peut-être que cette forme ronde ne va pas avec son visage carré.


Melissa McCarhy
Pareil, j’adore Melissa McCarthy (Gilmore Girls forever !) mais là comme dirait Christina, ça va pas dou tout ! C’est quoi cette coiffure over gonflée ! Ca ne la met pas du tout en valeur. De toute façon, le brushing surgonflé ne met personne en valeur.


Maria Menounos
Ne me demandez pas qui c’est, je n’en sais strictement rien. Avant, on avait Angelina Jolie sur le tapis rouge des Oscars maintenant on a Maria Menounos et Kelly Osbourne. Bref, ici même problème qu’avec Melissa McCarthy, c’est quoi tout ce volume ! Je dis non et re-non aux coiffures gonflées à l’hélium.

  
Kelly Osbourne
Rien à dire à part que ça ne fait pas rêver. Ce n’est pas vraiment une question de couleur de cheveux. J’ai fini par me faire à son violet et porté avec des boucles comme aux Golden Globes, c’était même hyper joli. C’est juste que la coiffure n’a rien de particulier, elle ne crie pas « tapis rouge des Oscars ».


Kristen Stewart
Kristen Stewart était arrivée jolie et toute bien coiffée (ou presque) mais ça n’a pas duré longtemps. Très vite (en un passage de mains dans les cheveux), elle a retrouvé sa coiffure décoiffée habituelle. Ca fait pas très Oscars ça. Sans parler de sa petit mine. Mais pour cette fois, on lui pardonne, la belle étant arrivée avec des béquilles. Forcément ça ne facilite pas la conservation d’une mise en beauté impeccable.

Les cas litigieux

Jennifer Aniston
Tu le sais, je fais partie de la team Aniston. Je trouve Jennifer parfaite en toute occasion. Elle l’était encore sur le tapis rouge des Oscars. Enfin, si on veut. Disons qu’elle était fidèle à elle-même avec une mise en beauté naturelle et son classique brushing souple. Objectivement, elle était superbe. Mais tu te dis aussi qu’elle n’a pas fait beaucoup d’efforts et qu’elle est un poil trop casual pour l’occasion. Certains diront que c’est un bol de fraîcheur au milieu de stars trop apprêtées, d’autres que c’est un rien paresseux. J’avoue, j’hésite entre les deux, même si clairement ça envoie pas du rêve comme ça devrait sur ce tapis rouge (oui, mais c’est parfait. Dilemme).



Anne Hathaway
J’adorais Anne Hathaway avec ses cheveux longs mais je trouve que cette petite coupe courte qu’elle a dû adopter après avoir sacrifié sa crinière pour le film Les Misérables lui va à ravir. Sauf que là, quelque chose cloche. Ses cheveux ne seraient pas un poil long sur le devant ? Je ne sais pas, j’ai comme l’impression d’un déséquilibre. Le truc avec les coupes courtes, c’est que ça demande un sérieux entretien, il faut recouper régulièrement pour garder la structure. Et là, il n’y aurait pas besoin d’un petit rafraîchissement ?


Jennifer Lawrence
Il faut que je vous avoue un truc et je pense que je vais me faire huer pour ça : je ne vois pas ce qu’on trouve à Jennifer Lawrence. Je n’adhère pas du tout. Moi, elle ne m’envoie pas du glamour. Alors forcément, là, je ne suis pas emballée, même si objectivement tout est bien. Elle ne méritait donc absolument pas d’être dans les flops, mais je ne me voyais pas non plus la mettre dans mes tops parce qu’elle ne m’inspire qu’un « mouais ». Oui, je sais, tout le monde l’adore, elle est super à la mode en ce moment mais non, je n’accroche pas.

Et voilà pour cette 85 ème cérémonie des Oscars, bien pauvre. En fait, tout se passait après, à la soirée Vanity Fair. Là, il y avait du lourd en look ultra glamour entre Miranda Kerr, Rosie Huntington-Whiteley, Diane Kruger, Natalie Portman ou Kate Bosworth. La question étant : pourquoi n’étaient-elles pas sur le tapis rouge ?

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dimanche 24 février 2013

Mon duo de laits hydratants de choc pour prendre soin de mon corps


Je m’étais promis de ne plus ouvrir de lait pour le corps avant de finir au moins un des tubes déjà ouverts dans ma salle de bains (une petite demi douzaine quand même à vue de nez). Sauf qu’encore une fois, j’ai été faible et j’ai craqué pour deux nouveaux produits… et qui ne sont même pas des nouveautés en plus. En fait, j’avais un petit problème. J’ai trouvé mon soin corps hydratant parfait, il s’agit du lait parfumé à la vanille Comptoir Sud Pacifique. Avec lui, j’ai atteint le nirvana du soin corps. Sauf que je l’aime tellement que je ne veux pas le mettre tous les jours. Je veux le préserver pour le faire durer plus longtemps et je ne veux pas non plus me lasser en le mettant trop régulièrement. 


Il me fallait donc un autre soin corps pour le quotidien. J’aurais pu me rabattre sur les autres laits hydratants déjà ouverts mais j’ai préféré les bouder. Je pense que je les traîne depuis si longtemps (il me faut tellement de temps pour finir un soin corps !) que je me suis un peu lassée. Donc je me suis trouvée tout plein d’excuses pour me convaincre qu’ils ne me convenaient pas : trop parfumés, pas assez nourrissants, trop riches… Tout et son contraire quoi. Et voilà comment il m’a alors semblé indispensable de rajouter deux soins à une salle de bains où les choix ne manquaient déjà pas (et je ne te parle même pas des huiles). Je sais ce n’est pas raisonnable mais, cette fois, je crois que j’ai trouvé mes soins parfaits pour le quotidien.

Le premier à rejoindre ma famille nombreuse est le Lait Ultra Riche Corps Karité de L’Occitane en Provence (je te l’ai dit, absolument pas une nouveauté). Je suis tombée amoureuse du parfum de cette gamme avec le gommage qui avait squatté ma salle de bains l’année dernière. Avant, j’avais tendance à fuir tous les soins au karité parce que je n’avais pas du tout aimé l’odeur du beurre (enfin de certains beurres que j’avais sentis). Résultat, je boudais cette gamme chez L’Occitane. Mais le gommage a tout changé. Je lui trouvais un délicieux parfum de frangipane mais comme j’ai un odorat pourri si ça se trouve ça ne sent pas du tout ça. Ce qui est sûr c’est que c’est un parfum doux (alors que dans mes souvenirs le parfum du beurre de karité était plutôt âcre) voire doudou. Alors quand lors du Noël en beauté de Chris au spa L’Occitane, j’ai pu choisir un parfum de la gamme, je n’ai pas hésité longtemps (en plus, il n’y avait plus d’amande, mon parfum préféré chez eux, ça m’a facilité encore plus le choix).


Le parfum est fidèle à celui du gommage, doux et apaisant je trouve. C’est vraiment un plaisir de se tartiner avec. Il sent super bon et laisse un léger sillage sur la peau. Il y a moins le côté addictif qu’avec mon chouchou Comptoir Sud Pacifique mais justement, c’est ça qui le rend parfait pour le quotidien. Bref, je l’ai rapidement adopté pour le crémage de tous les jours. Surtout que niveau efficacité, c’est aussi du costaud. Bon, bizarrement, en hiver, je n’ai pas la peau trop sèche, c’est en été que je souffre. Donc je reste limitée dans le test en conditions extrêmes. Je ne peux pas parler de l’efficacité des soins sur peaux très sèches, qui gratte, etc. Moi, en ce moment, elle est normale mais qui tiraille un peu à certains endroits après la douche. Mais je ne peux pas vraiment dire qu’elle est sèche. Forcément, j’en demande donc moins aux soins.


Quoiqu’il en soit, sur moi, il fait du très bon boulot. Mais vu sa composition (il est donc enrichi en beurre de karité, c’est d’ailleurs le 2è actif après l’eau sur la liste INCI), je pense qu’il est aussi très efficace sur peaux sèches. Après l’avoir appliqué, ma peau est plus douce, souple et élastique. Elle est hydratée et nourrie en fait. Côté texture, c’est un lait mais assez épais. Il est bien riche. Donc il laisse un petit voile à l’application. Mais ce n’est pas le voile collant, c’est le voile peau nourrie (d’ailleurs, je me dis que peut-être sur peau plus sèche, il n’y a même pas de voile). Sinon lait blanc + riche, on pourrait penser que ce serait l’équation idéale pour une application longue et pénible mais non. Un massage rapide et hop c’est bon. Bref, son parfum, son efficacité, je suis vraiment fan. Il a été complètement adopté et celui-là je suis sûre de ne pas le délaisser avant de l’avoir fini car je ne lui vois aucun défaut. Je pense que vous allez d’ailleurs le retrouver bientôt dans un bilan cosmétique du mois.


J’ai donc trouvé une perle mais ça ne m’a pas empêché d’aller voir ailleurs. On ne se refait pas. Et justement mon deuxième, les perles, il s’y connaît. Il s’agit en effet du Lait Soyeux de la gamme Perles & Huiles Précieuses d’Institut Arnaud. Là aussi, notre rencontre, c’est une histoire de parfum. En fait, c’est mon premier critère de choix pour les soins pour le corps, parce que pour se tenir à un tartinage quotidien, il faut que ce soit un moment plaisir. Bref, j’avais adopté l’huile de la gamme il y a un bout de temps. J’aimais bien, je trouvais qu’elle sentait l’été. Alors j’ai eu envie d’apporter un peu de soleil dans ma routine avec le lait corps (parce qu’en hiver, j’aime pas mettre des huiles). Le parfum solaire est là, hyper agréable. Au début, je n’arrivais pas à identifier exactement l’odeur, juste que ça ma rappelait l’été. Mais au fil des utilisations, j’ai trouvé : ça sent la fleur blanche, je dirais le jasmin. Et c’est vraiment fidèle. Donc si vous aimez ce genre de sillage à la fois fleuri et chaud, il devrait vous plaire.

Côté texture, elle est plus fluide que celle du lait L’Occitane mais le soin me semble tout aussi hydratant et nourrissant (là encore, sur peau normale à légèrement asséchée après la douche). D’ailleurs, à cause de sa fluidité, au début, j’en mettais beaucoup plus mais en fait pas la peine, il fait très bien le boulot sans en mettre trois tonnes, preuve qu’il est costaud. Il faut dire qu’il associe 6 huiles précieuses (parmi elles sésame et macadamia, il contient aussi du beurre de karité et est formulé sans paraben, en revanche le 2è ingrédient de l’INCI cette fois c’est des huiles minérales). Quoiqu’il en soit, même si elle est bien fluide, sa formule est assez riche en gras pour en faire un soin bien nourrissant. Il serait aussi relipidant et apaisant. Bref, il convient normalement aussi aux peaux sèches (à ma peau en été quoi, finalement c’est là que je devrais faire mes tests de soins pour le corps).


En tout cas sur ma peau à moi, telle qu’elle est aujourd’hui, il la laisse aussi plus douce et lisse, plus élastique et souple. J’ai même l’impression qu’il a un petit côté sublimant. C’est léger mais j’ai l’impression qu’il laisse un fini un chouïa lumineux après l’application. C’est peut-être dû à la texture fluide. Côté pénétration, au début, quand j’en mettais une louche, ça mettait un peu de temps (forcément il y en avait trop pour ma peau) mais depuis que j’ai trouvé la bonne quantité pour moi, elle est absorbée rapidement par mon épiderme, laissant juste un fini hydraté et pas collant Et aussi un sillage aux fleurs blanches. Le parfum tient en effet bien à la peau (pas trop présent ou étouffant mais bien là et un peu plus fort que celui de L’Occitane, même s’il ne tient pas toute la journée. Constatations qui s’appliquent avec le soin sous une couche de vêtements, en été sur peau nue, ce ne sera pas forcément la même).

Pour l’instant, je les utilise tous les deux en alternance, mais plus j’y pense, plus je vois le Lait Corps L’Occitane comme mon soin hydratant d’hiver (couleur, texture, parfum, richesse, tout me ramène à la froide saison) et l’Institut Arnaud comme mon soin d’été (son petit côté sublimant qu’il est dommage de perdre sous mes couches de vêtement, son parfum de fleur blanche très estival, très plage, sa texture plus fluide, même son packaging « ensoleillé »). Finalement ma routine soin du corps prend forme, j’ai désormais mon soin plaisir, mon soin d’hiver et mon soin d’été. Ca fait un peu psychopathe dit comme ça, je sais. Rassurez-moi, vous aussi vous avez des soins hydratants pour chaque occasion ?

Sinon, n'oubliez pas qu'il y a un parfum Guess Girl à gagner ICI. Et je modère toujours les commentaires car les spams en anglais, c'est de pire en pire chaque jour. C'est bien énervant.
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vendredi 22 février 2013

Voyage en Andalousie : découverte de Cordoue, sa mosquée, sa Juderia et son Alcazar


Après Ronda la semaine dernière, je vous emmène cette fois du côté de Cordoue. C’est en fait la première ville que nous avons découverte lors de notre semaine en Andalousie et si j’ai eu un véritable coup de cœur pour Séville (d’ailleurs, au final même si la maison où nous étions était plus près de Cordoue, nous avons passé plus de temps à Séville), Cordoue a aussi su me charmer. Nous n’y avons passé qu’un jour (une après-midi même), uniquement dans la vieille ville, mais justement cette vieille ville pour une amoureuse des vieilles pierres comme moi est un petit paradis. 


On a un peu l’impression d’être hors du temps (bon, si tu fais abstraction des touristes et des Burger Kings et autres joyeusetés modernes, mais le Burger King est dans un immeuble ancien, attention !). Certains pourront penser que ça fait un peu Disneyland, ville qui n’a pas évolué, fausse ville pour touristes. Ce qu’on reproche parfois à Paris ou à Rome, d’être des villes musées, presque sans vie (même si à Cordoue, la vie est bien là) ou en tout cas coincée dans le passé. Mais moi, c’est justement ce que j’aime. A Rome, j’avais adoré tomber sur une ruine ou un monument à chaque coin de rue. Et Paris, je ne l’aime jamais autant que quand je suis dans des quartiers de « carte postale ». J’ai toujours eu un truc avec l’histoire et le passé. Ca me fait rêver et m’emmène tout de suite dans des mondes imaginaires peuplés de rois et de reines, animés de drames et où les vêtements devaient être infernaux à porter mais tellement beaux à regarder (bon, par contre niveau odorat, ça ne devait pas être ça).  

A Cordoue, je me suis donc tout de suite sentie « comme chez moi ». Nous n’avons pas eu le temps de voir beaucoup mais tout m’a émerveillée. Dès le début, le décor a été planté. Nous sommes arrivée par le pont romain, qui enjambe le Guadalquivir, et nous sommes retrouvés devant une porte qui menait à la vieille ville, sa mosquée et son quartier juif. Je ne vous fais pas l’offense de vous faire un petit cours d’histoire sur la ville et ses monuments, je risquerais de vous raconter n’importe quoi, n’ayant plus mon guide sous la main, mais l’histoire de la ville est assez fascinante (en tout cas pour une férue d’Histoire comme moi). A la place, je préfère vous laisser avec des photos, car la ville en elle-même est tout aussi fascinante.


 Porte du Pont, de style Renaissance, elle marque l'entrée de la vieille ville après le pont romain.


Derrière la porte du pont, juste avant la mosquée, on se retrouve sur une petite place qui met tout de suite dans l'ambiance.


La Mosquée de Cordoue est vraiment superbe que ce soit de l'extérieur ou de l'intérieur. Elle est aussi impressionnante par sa taille, chaque calife régnant ayant ajouté sa pierre (et son style) à l'édifice.



 D'ailleurs, on parle de Mosquée de Cordoue mais il s'agit aujourd'hui de la Cathédrale de la ville. Après la reconquête de la ville par les rois catholiques, les espagnols ont voulu effacer toute trace de la domination musulmane et ont ainsi reconverti le bâtiment en église avant d'en faire une cathédrale, ajoutant eux aussi des parties à un ensemble déjà conséquent. C'est d'ailleurs impressionnant de voir cette juxtaposition de styles chrétiens (gothique, baroque et renaissance) et islamique.

Le Mirhab

Le dôme de la cathédrale vu de l'intérieur


 Sinon, je tiens à exprimer mon extrême jalousie. Sur certains blogs, j'ai vu de superbes photos de la Mosquée de Cordoue. Nous, on n'est arrivé à rien, pourtant on avait 4 appareils. ca ne rend pas du tout la beauté du lieu, son côté époustouflant et grandiose. Limite, tu ne reconnais presque pas ses arcades pourtant si célèbres.


Mais si l'intérieur de la mosquée/cathédrale est époustouflant, mon endroit préféré est à l'extérieur, c'est le patio de los naranjos. Ah, l'Andalousie et ses patios ! Ce fut un véritable coup de coeur. Ca donne vraiment du cachet à une maison. Même si à l'origine ce n'était pas fait pour être charmant mais pour être un havre de fraîcheur dans un climat souvent caniculaire (parce qu'en été, en Andalousie, il fait bien chaud dans les terres).


Dans les mosquées, c'est surtout là que se trouvait les fontaines/points d'eau qui permettaient aux fidèles de faire leurs ablutions. Les fontaines sont toujours là d'ailleurs au milieu de cette "cour des oranges" plantés de dizaines d'orangers mais trop de monde autour pour avoir de jolies photos.


Ah, les oranges ! Ca a été un peu un leitmotiv tout au long de notre séjour car il y a des orangers partout, dans les cours et les patios mais aussi dans les rues. C'est très beau et ça change de nos pas très esthétiques platanes parisiens.

 

Mais si j'ai tant aimé cette jolie cour, c'est aussi parce qu'elle donne sur le superbe minaret de la mosquée, qui est aujourd'hui devenu le clocher de la cathédrale. C'est un peu le symbole de la ville.


Nous sommes ensuite allés nous promener dans la Juderia, l'ancien quartier juif de la ville, accolé à la mosquée, en commençant bien évidemment par la Calle de la Juderia.


J'ai eu un vrai coup de coeur pour ce quartier (typique, authentique, dans son jus) avec ses petites ruelles (parfois bien étroites) entourées de maisons blanches aux fenêtres protégées par des grilles en fer forgé. Certaines rues sont presque désertes, c'est totalement dépaysant, tu as l'impression de faire un bon dans le temps, des siècles en arrière. D'autres rues (les plus touristiques avec bars, restos, magasins de souvenirs) sont en revanche très fréquentées, je t'épargne donc les photos.


Au détour d'une rue, on est tombés sur le Zoco, petite place du marché. C'était fermé à ce moment-là mais je crois qu'il y a quelques petites boutiques sous les arcades. En tout cas, la place en elle-même est charmante.


La rue des fleurs qui est peut-être l'une des plus jolies rue du quartier. Une rue de carte postale. D'ailleurs, elle illustre des cartes postales. C'est comme ça qu'on la découverte. En la repérant dans une échoppe en photo, j'ai absolument voulu la voir en vrai. Mais elle est tellement petite, je te dis pas pour la retrouver. Notre seul repère, le minaret/clocher de la cathédrale/mosquée en arrière-plan. On a fini par la trouver et on n'a pas été déçus. Elle est so lovely.


Après la mosquée/cathédrale, nous voulions aussi visiter la synagogue mais nous sommes arrivés trop tard. Nous avons donc continué notre chemin vers l'Alcazar, tout près, qui est l'ancien palais royal.


 L'Alcazar de Cordoue ou Alcazar de los Reyes Cristianos était une forteresse médiévale qui a entre autres servi de palais pour les rois catholiques.


 Elle possède aussi sa cour des orangers, à l'intérieur de la forteresse, mais la forteresse en elle-même n'est pas vraiment la partie intéressante. Bon, je suis méchante, mais disons que quand t'as vu un château médiéval et des ruines, t'as vu presque tous les châteaux médiévaux. J'exagère, ce sont de très belles vieilles pierres mais le clou du spectacle, ce sont vraiment les jardins. Là, c'est juste waouh !


Les jardins sont divisés en deux parties, deux thématiques : une partie un peu labyrinthique, avec des petits jardins ombragés composés de petits bosquets taillés débouchant sur des fontaines.


La deuxième partie est plus majestueuse et plus dégagée, elle me rappelle un peu les jardins à la Le Nôtre non ? Avec ses plans d'eau rectangulaires qui se succèdent à perte de vue, ses rangées d'arbres bien taillés et bien alignés. Ils appellent ça des jardins mauresques mais ce petit côté géométrique, ça ne fait pas un peu renaissance française voire même Versailles ?(je ne suis pas très jardin donc je me fourvoie peut-être)



En tout cas, c'est superbe. Il y a un petit côté magique je trouve. En plus, on les a fait au coucher du soleil et c'était encore plus beau.


Vous allez vous moquer parce que vive les références mais ces jardins m'ont rappelé une scène du film La Folie des Grandeurs avec Louis de Funès. Celle où Yves où Yves Montand joue à colin maillard avec Alice Sapritch dans un jardin, quand elle tombe dans un étang. Bref, je m'égare.

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 La vue du clocher de la cathédrale de Cordoue depuis l'Alcazar.


 

Bref, ce petit saut de puce à Cordoue m’a donné envie d’y retourner pour découvrir la ville plus longuement, visiter encore bien évidemment mais aussi profiter de sa vie nocturne. Parce que certaines petites rues donnaient sur de petites places avec des petits bars où, en début de soirée, l’ambiance m’avait l’air bien sympa. Au printemps, ça doit être le paradis (là, début novembre, il faisait un petit peu frais quand même, même si vers 14 h, dans la cour des orangers de la mosquée/cathédrale, en plein soleil, on a tout de même tombé manteaux et pulls).
Rendez-vous à Séville la semaine prochaine.
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