mardi 26 mars 2013

Vernis OPI Eurso Euro : c'est l'histoire d'un bleu qui ne voulait pas se laisser prendre en photo

Pour une beauty addict normale, un vernis à ongles est un vernis à ongles. Tu aimes sa couleur, tu le poses en t’appliquant (ou pas) et dès qu’il est écaillé, tu l’enlèves (ou pas). Pour une blogueuse, c’est un chouïa plus compliqué. Le vernis est aussi un futur sujet pour le blog. Quand on fait notre manucure, on s’applique bien évidemment pour que ce soit propre mais dans un coin de notre tête il y a aussi une petite voix qui crie : « attention, déborde pas, ça va se voir sur la photo et ça va pas faire sérieux, t’auras l’air finaude, toi la « pseudo » blogueuse beauté avec du vernis plein les cuticules ». Mais bon, j’ai beau me concentrer fort, tirer la langue et arrêter de respirer pendant la pose, ça ne change rien. Je suis toujours aussi nulle sur l’application du vernis. Les deux premiers doigts, ça va encore, mais ça part rapidement en vrille. Mais quand même, cette maudite photo ! Parfois, elle empêche carrément de profiter de sa manucure et te ferais presque vouer aux gémonies un vernis avec qui pourtant tout avait bien commencé. Prenons, ce beau bleu par exemple. Il s’agit du vernis qui me servait de base sur l’article à propos des nouveaux top coats L’Oréal Paris. Et bien nous avons une histoire un peu compliquée à cause de la pression de la photo pour le blog. Et peut-être aussi  du fait qu’il soit un peu maudit.

 Mais commençons depuis le début. Quand j’ai découvert la collection Euro Centrale d’OPi comme je vous l’ai déjà dit à plusieurs reprises, j’ai tout de suite flashé sur les 3 bleus. Enfin, surtout sur le OPI… Eurso Euro parce que ce bleu-là avait quelque chose de différent (le Can’t Find My Czechbook est aussi superbe mais je l’avais déjà porté au moment de la découverte de la collection donc forcément j’étais moins curieuse). Bref, après lui avoir tourné autour, je me suis enfin décidée à l’essayer. Pour le meilleur (sur la main droite) et pour le pire (sur la main gauche, celle que je prends en photo). En gros, sur ma main droite, il a tenu 4 jours (en s’usant un peu au bout mais il tenait encore la route) mais sur la main gauche, j’ai dû refaire ma manucure tous les soirs. Pour la photo. Et pas longtemps après, elle était de nouveau ruinée (avant justement de prendre ladite photo).


Pas par la faute du vernis hein. La première fois, j’ai laissé posé trop longtemps mon huile réparatrice pour cuticules juste après la pose alors que le vernis n’était en fait pas sec. Résultat : il est devenu tout mou. Premier accroc. Sur le coup, je l’ai refait le soir-même. Mais le lendemain, je trouvais que le bout des doigts n’était pas impeccable. De peur qu’il ne s’use trop rapidement avant que je puisse prendre les photos pour le blog (encore elles), j’ai posé vite fait du top coat dessus. Mais il est en train de rendre l’âme, il est épais et sèche hyper lentement. Trop lentement. Dès que j’ai recommencé mes activités ça a été la cata, le top coat avait rendu le vernis lui aussi gluant. Nouvel accroc avec plein d’accrocs justement. Impossible d’y couper, il a fallu que je la refasse. Le lendemain rebelote, je ne me souviens même plus pourquoi. Au 4ème jour et donc à ma 4ème manucure de la main gauche, je n’en pouvais plus.


Ce n’était toujours pas impeccable. Sur quelques doigts le vernis était usé au bout et sur d’autres le top coat avait fait des marques. Mais là, je n’en pouvais plus. Je ne concevais pas de refaire une énième fois la même manucure sur la même main. J’ai donc remis 2/3 couches de top coat pour essayer de camoufler le truc (ça n’a pas aidé, on voit bien l’épaisseur là, c’est encore plus moche) et j’ai pris ces satanées photos. Bref, ce n’est pas la manucure dont je suis la plus fière (surtout si tu rajoutes les bobos dus au rongeage de cuticules). Mais là, il en allait de ma santé mentale. Pourtant, ce n’est pas le premier vernis maudit que je n’arrive pas à prendre en photo (il y avait le bleu lagon qui ressortait toujours bleu ciel et le vert qui faisait des bulles à tous les coups), mais celui-ci m’a particulièrement donné du fil à retordre. Ce n’est pas de sa faute en plus, juste une mauvaise semaine.



Enfin, si, on retiendra qu’il s’use tout de même rapidement au bout donc un top coat est indispensable. Un top coat de qualité et pas en fin de vie, à appliquer le soir même dès la pause de la couleur. Sinon, le lendemain, il y aura déjà une petite usure. Sinon, il est assez facile à poser. Il est bien liquide mais parfaitement opaque à 2 couches. Après, pour la couleur, j’avoue qu’elle m’emballe moins en vrai finalement. Attention, je la trouve très jolie mais je m’attendais à un bleu un peu plus hors du commun. Tu sais que les bleus que j’aime, ils ont toujours un petit twist : ils sont Klein, canard, Majorelle, indigo, roi. Là, je le trouve un peu classique. Ca partait bien pourtant, on est presque dans le bleu un peu décalé mais il reste raisonnable. Mais je te l’accorde, comme cela il est plus facile à porter et à assumer. C’est juste moi qui comme tu le sais suis une extrémiste du bleu. Et puis peut-être cette mini déception est-elle aussi due à toutes ces mauvaises péripéties. Il nous faudrait une deuxième expérience plus positive pour voir si la réconciliation est possible.
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1 commentaire:

  1. Mdr, ça rend ton article plein de rebondissement cette affaire de manucure à refaire chaque soir, faut voir au moins le positif :)
    Moi j'adore le bleu et comme toi, il manque un ti quelque chose qui fait que j'ai pas craqué :)

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