dimanche 27 décembre 2015

Je garde, je jette ? Le bilan beauté de mes produits terminés, chapitre 2


Hello à toutes ! J’espère que vous avez passé un Joyeux Noël. Moi, j’ai profité de ces derniers jours pour me reposer. Il faut dire que c’était bien mérité, le début du mois de décembre ayant été bien chargé. Tellement d’ailleurs que j’ai une nouvelle fois dû m’éloigner du blog. Et ironie de l’histoire quand ça c’est enfin calmé, et que j’étais donc fin prête à faire mon énième grand retour (j’avoue, j’ai arrêté de les compter), je n’ai plus eu d’internet pendant plusieurs jours. C’est fou, ces petites choses. C’est quand tu ne les as plus que tu te rends compte à quel point elles t’étaient indispensables.


Bref, après une nouvelle pause, il est temps de reprendre le fil du blog et surtout des bilans cosmétiques. Car pendant ce temps-là, les boîtes de produits vides continuent de se remplir. Alors je m’y remets pronto avec le deuxième volet de mon bilan cosmétique de l’année. J’ai terminé pas mal de produits ces derniers temps, mais pour ne pas que cet article soit trop chargé, j’ai limité ma liste pour cette semaine à 8 victimes et je continuerais à vous faire des point réguliers pendant le prochain mois jusqu’à ce que je sois venue à bout de mon stock de flacons vides. Mais revenons à ces 8 produits terminés. Comme toujours se pose la traditionnelle question : je garde ou je jette ? Ou plutôt je rachète ou non ?


Crème Lavante pour le Corps Ambre Vanillé Body & Bath, Laura Mercier
OUI
Et un grand oui ! J’adore la collection Body & Bath de Laura Mercier. Enfin, pas toutes les senteurs évidemment, j’ai mes petites préférées. Celles qui me rendent tout simplement dingue, c’est Crème Brûlée (son odeur gourmande de caramel est à se damner) et Ambre Vanillé (une vanille à la fois ultra chic et ultra délicieuse). Ces deux parfums me font littéralement saliver. C’est de la cosmétique plaisir pure. Honnêtement, il y a très peu de produits de beauté qui me font autant d’effet. Certes il y a beaucoup de parfums ou de produits que j’aime beaucoup, mais là, on atteint le cran du dessus. Bref, si vous n’avez jamais testé cette gamme, je vous le conseille fortement. Alors, évidemment, après toute cette déclaration d’amour, ça ne vous étonnera pas que je dise que j’ai adoré ce gel douche qui sent divinement bon. Et puis son parfum restait ensuite sur la peau, discret mais bien là. Le seul hic en fait, c’est sont prix. Comme le prix de tous les produits Body & Bath. C’est une gamme assez onéreuse. Ca coûte un rein. C’est donc un oui mais plus comme un gel douche plaisir à utiliser de temps en temps, pas forcément un gel douche du quotidien (à moins que tu ne sois Crésus). Et à la limite, si vous voulez découvrir la gamme, dirigez-vous plutôt vers les crèmes pour le corps ou les mains, qui sentent tout aussi bon.


Savon Liquide Extra Pur Rose, Roger & Gallet
OUI
Je n’y crois pas moi-même de ce oui. Car s’il y a bien une odeur que je déteste en cosmétique, c’est celle de la rose (bon, ok, je déteste aussi le miel et les agrumes). Et effectivement, la première fois que j’ai utilisé ce savon pour les mains, j’ai failli tourner de l’œil. Puis, je m’y suis faite. L’odeur est devenue moins forte après 2/3 utilisations et je dois l’avouer, le parfum est très réussi, très élégant. Rendons donc à César… 


Nail Polish Remover Express, KIKO
OUI
Le nom de ce dissolvant ne ment pas : il enlève le vernis de façon express et j’aime ça. Alors je préfère prévenir car je sais que certaines essaient d’éviter ça pour leurs ongles, son ingrédient principal est l’acétone. D’où son efficacité. Personnellement, je m’en fous. Je déteste m’enlever le vernis. Alors quand ça dure des plombes, ça me saoule encore plus. Je préfère donc un dissolvant avec de l’acétone qui va ôter rapidement tout le vernis en un passage plutôt qu’un sans acétone avec lequel tu vas devoir frotter encore et encore, voire limite réhumidifier ton coton pour le même ongle. Avec celui-ci au moins, t’en mettais une fois sur le coton et tu pouvais faire plusieurs ongles d’affilée. Comme j’aime.


Shampooing Miracle Moist, Aussie
NON
Il y a de cela un bout de temps, je vous avais fait un billet sur la marque Aussie. Cette marque australienne qui a débarqué chez nous il y a un an a fait pas mal de buzz. Pas mal de filles y ont succombé : leur chevelure en aurait été changée et serait beaucoup plus belle. J’ai de nombreuses copines qui adorent la marque d’ailleurs. Accro, elles achètent et rachètent les produits. Je les connais assez pour savoir qu’elles sont sincères et que donc sur elles ça doit marcher. Mais pas sur moi. Sur mes cheveux, rien de miraculeux. C’est un shampooing comme un autre. Il n’y a aucune différence avant/après. Je préfère donc opter pour des produits plus adaptés à ma chevelure (à la fois colorée et décolorée) ou qui ont un effet sur moi. Et puis je n’étais pas fan de son parfum de bubble-gum. Trop bizarre pour un produit capillaire.


Après-Shampooing Camomille, Kneipp
NON
J’ai tout simplement détesté cet après-shampooing. D’abord parce que je n’ai pas du tout mais alors pas du tout aimé son odeur. Il sentait pas bon la plante. Pire, comme c’est le dernier produit que je mettais sur mes cheveux, il laissait son parfum dans ma crinière. Beurk. Oui, je suis de celles qui préfèrent les odeurs synthétiques pour mes produits capillaires. Et puis côté efficacité du démêlage, c’était pas trop ça. J’étais donc bien contente quand je l’ai terminé (assez rapidement car c’est un petit format de 150 ml en plus).


Après-Shampooing Douceur et Soin Cheveux Ternes, DOP
NON
Alors mon expérience avec cet après-shampooing n’a pas été aussi catastrophique qu’avec le Kneipp. Mais je n’ai pas non plus été emballée. Côté parfum, ça allait. Mais il n’était pas fou sur l’efficacité du point de vue du démêlage. Vu que mes cheveux font beaucoup de nœuds, j’ai vraiment besoin d’un après-shampooing qui m’aide à démêler tout ça sans que je m’arrache littéralement les cheveux. Et lui ne me facilitait pas tant que ça la chose. Ca allait mais je devais quand même pas mal tirer (et encore, heureusement j’ai ma Tangle Teezer qui fait déjà la moitié du boulot, je n’ose donc imaginer sans). Enfin, il promet de rendre les cheveux soyeux et brillants mais RAS de ce côté-là, mes cheveux étaient les mêmes avant/après.


Après-Shampooing Couleur Densité Phytoalgue, Daniel Jouvance
NON
Oui, c’est une spéciale. Je me suis dit que j’allais vous coller tous mes après-shampooings ici (comme ça, tu as une vue d’ensemble et tu peux plus simplement voir ceux qui sont bien ou pas, surtout pas bien d’ailleurs). Comme les autres, c’est non car il ne m’aidait pas du tout à démêler mes cheveux infernaux. Contrairement au DOP, où il y avait quand même une mini action, là ça ramait vraiment. Pour qu’il y ait une vraie différence, il fallait que je mette beaucoup de produit. J’ai donc descendu le flacon de 150 ml assez rapidement. Mais en gros, pour un démêlage facilité, ce n’est pas ça.


Soin Démêlant Nutrition et Réparation Ever Pure, L’Oréal Paris
MOUAIS ou NSPP
Je suis mitigée sur celui-ci. Je ne suis pas totalement emballée mais il n’était pas mauvais non plus. En fait, je sais que pour qu’un après-shampooing démêle vite et bien comme j’aime il faut qu’il soit bourré de silicones (limite que ce soit le deuxième ingrédient dans la liste INCI). Sauf que ce n’est pas top. Il me faut donc accepter d’avoir un peu moins d’efficacité démêlante pour avoir un peu moins de silicones. Cet après-shampooing pourrait être ce compromis. D’où ce « mouais » ou ce « ne se prononce pas ». Je ne peux pas lui dire oui parce que parfois je galérais quand même avec certains nœuds (selon la coiffure et la longueur de cheveux) mais il me rendait quand même la tâche plus facile. Il n’est pas aussi démêlant que je l’aurais souhaité, surtout que bon le démêlage est annoncé dans le nom, mais je ne me voyais pas lui dire non car il avait tout de même une action. En revanche, pour le côté nutrition et réparation, on repassera car je n’ai rien remarqué.

Et voilà pour le second volet de ce bilan de l’année. On se retrouve la semaine prochaine pour la suite. D’ailleurs, est-ce que pour les prochains bilans de la série (avant de reprendre les classiques mensuels), vous aimez ce principe de réunir tous les mêmes types de produits dans le même article ? Ca vous permet d’avoir une vue d’ensemble ou c’est chiant et vous préférez de la diversité ?
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jeudi 3 décembre 2015

Food : Ambiance rétro et burger veggie dans les diners à Paris



Ce que le temps passe follement vite. Il y a un an, j’avais commencé ma quête du meilleur burger végétarien parisien. Titre décerné au veggie burger du Blend. Mais les choses ont bien changé en un an. Déjà, mon succulent burger du Blend est devenu moins bon puis ils ont arrêté de le faire #ôrageôodesespoir. Et le nouveau a beaucoup moins emballé mes papilles. Ma quête doit donc reprendre. Même si en fait, elle ne s’était jamais arrêtée. Depuis mon dernier article consacré au sujet, j’ai continué à déguster des burgers végétariens un peu partout dans Paris. Et je me suis dit qu’il était peut-être enfin temps de reprendre où on s’était arrêtés. Alors, oui, ça doit faire marrer les copines que je parle de bouffe par ici. Car pour ne rien vous cacher, je suis très très difficile. Je n’aime rien. Et pour être honnête, je ne suis pas vraiment végétarienne. Je ne mange juste pas de viande… mais pas de légumes non plus. Hum, hum, compliqué je sais. Je ne m’en cache pas, je suis juste chiante. Mais comme dernièrement, j’ai croisé pas mal de gens aux goûts aussi bizarres que moi, je me dis que m’improviser critique culinaire n’est pas si saugrenu.


Et aujourd’hui, j’ai envie de me pencher sur les diners. Depuis quelques années, la tendance US s’est imposée sur la scène food. Sur les menus d’abord avec le succès de spécialités 100 % américaines comme les burgers of course mais aussi les cupcakes d’abord puis les cheesecakes. Il y a aussi eu une tentative de percée du hot dog mais ça n’a pas trop pris. La vague US a touché la déco aussi avec pas mal de restos qui se sont ouverts sur cette thématique. Etant très friande de culture américaine, je suis évidemment très fan de cette tendance et j’aime bien aller dans des endroits qui te donnent l’impression d’être aux Etats-Unis. Et évidemment, le resto typique des USA, c’est le diner. On en a fait plusieurs pendant notre roadtrip. C’était jamais très bon mais ça me faisait toujours son petit effet. Mais désormais tu n’as plus besoin de traverser l’Atlantique pour t’asseoir sur une banquette en skaï car tu en as aussi sur Paris. J’en ai notamment testé deux. Voici mes impressions.


Le HD Diner
Prête pour un voyage dans le temps ? Le HD Diner te transporte tout droit dans les années 50 avec sa déco. Ce resto situé dans le quartier de Saint Michel a été l’un des premiers à surfer sur la vague US. Il est d’ailleurs assez connu. Il faut dire que son look rétro fait qu’il ne passe pas inaperçu. On a l’impression de rentrer dans un vieux film, genre Grease. Tout y est : les couleurs acidulées, les banquettes, les mini juke-box, les milk-shakes, la pin-up en rollers, les vieilles affiches pour Coca-Cola ou Pepsi, même la Mustang ! Tous les symboles des Etats-Unis et surtout des années 50 telles que tu les fantasmes.

Côté menu, on est aussi dans le classique du diner américain avec des spécialités américaines : des burgers (beaucoup de burgers) mais aussi des bagels, onion rings, hot dogs, grilled cheese, milkshakes, cheesecakes, donuts… la carte est assez large. Il y a aussi des salades (moins américain) mais ouf elles sont géantes (back to the US). No viande oblige, j’ai opté pour le Little Italy qui est végétarien. C’est un burger avec galette de pomme de terre (hashbrown), courgettes, aubergines, tomates, mozzarella, oignons, feuille de chêne, cream cheese. Servi avec frites et coleslaw. Bon, comme je suis chiante, j’ai fait enlever aubergines, courgettes et oignons parce que je n’aime pas ça (oui, la moitié des ingrédients so what).


Côté goût, ce n’est clairement pas le meilleur burger que j’ai mangé, mais pas le pire non plus. Il était ok. Ce n’est pas ici que tu auras un orgasme des papilles mais ça reste bon. Après, comme j’ai enlevé la moitié du burger, ça pourrait expliquer aussi que je n’ai pas la totalité des qualités gustatives du truc. En fait, c’est juste un burger classique. Il n’est pas waouh mais il n’est pas beurk non plus (et des pas bons, j’en ai goûté). Bref, s’il y a un HD Diner pas loin d’où je me trouve au moment d’un repas, j’y retourne sans problème. Parce que côté goût et prix, ça reste raisonnable… mais surtout pour le décor ! Moi qui suis une fan de toute l’esthétique des Etats-Unis pendant les années 50 et 60, c’est un peu mon petit paradis. (bon, sur celui de Saint Michel, faudrait quand même voir à refaire certaines banquettes un peu usées). A noter d’ailleurs, qu’il n’y a pas un seul HD Diner. J’ai découvert que c’était une chaîne et qu’il y en avait plein et partout dans Paris. C’est bon à savoir.


Le Bedford Diner
Il y a un an, on parlait beaucoup de ce diner sur les blogs où il n’avait que des commentaires positifs. Comme il est dans le Marais, près de la mairie du 4ème, coin où le boulot m’emmène parfois, je l’ai donc noté dans mes tablettes. Et on avait fini par y aller avec So et Teddy. Mais on a été un peu déçus. Clairement, de tous les restos qu’on a testés tous les trois, il n’est pas du tout dans nos favoris. Il est même très très loin dans la liste. On n’a pas trop accroché.


Pourtant, tout avait bien commencé. Le décor est en effet assez sympa. On est toujours dans l’esprit diner avec banquettes en skaï (et moi j’aime les banquettes) mais cette fois on est plus dans les années 80 que 50. On y cultive toujours une ambiance rétro mais d’une autre décennie. Ce qui est finalement assez original. C’est vrai, les diners restent souvent coincés dans les années 50, là ça change. Et bon, c’était sympa quand même les années 80. Le resto réunit ainsi quelques hits de la décennie dont la Nintendo ! On est aussi plus dans un esprit Brooklyn qu’Amérique profonde, plus pointu et hipster que mainstream. Sauf que je l’ai réalisé à plusieurs reprises, je n’aime pas tout ce qui est hipster. Pour moi hipster rime avec poseur. Je suis une vraie parisienne mais les Stan Smith, les brunchs dans des lieux trendy qui viennent d’ouvrir, le vélo, toussa toussa, ce n’est absolument pas moi. Mais on s’éloigne du sujet.

C’est donc un resto un peu hype où des gens jeunes et beaux viennent manger… et jouer aux jeux vidéo. Car, oui, au sous-sol, tu peux jouer à des jeux vidéo ! Bon, ok, je trouve l’idée assez bonne. Le hic, c’est que ce soir-là, on n’était pas dans le mood festif, on voulait juste discuter. Et entre la musique assez forte et les cris de ceux qui jouaient au sous-sol, c’était un peu compliqué. On était en semaine aussi, peut-être que ce serait plus un resto de vendredi ou samedi soir. Ou d’été comme il y a une jolie terrasse (enfin, dans celui du 4 ème qu’on a testé, parce que j’ai vu qu’une deuxième adresse existait dans le 6 éme).


Côté menu, on est là aussi dans les classiques américains : burgers, œufs, bagels… et des salades. Il y a aussi tous les desserts US qu’on aime. Et si vous avez soif, pas mal de cocktails. Moi je me suis contentée du classique Coca avec le Nina Veggie Burger. Il est composé d’un bun au pavot, hashbrown, mozzarella, salade et légumes grillées. Hashbrown et mozzarella : totalement le genre de veggie que j’aime (quand la viande n’est pas remplacée par ça, c’est souvent un steak de tofu à la place et je suis moins fan). Ca s’annonçait bien, pourtant, il n’a pas séduit mes papilles. Il y avait en effet une sauce noire (dont je ne suis pas arrivée à identifier les ingrédients) sur le pain et je ne l’ai pas du tout aimée. Bref, un burger pas à mon goût. Ca arrive. A noter quand même que So et Teddy n’ont pas non plus été convaincus par le leur. Bref, ce Bedford Diner n’était pas fait pour nous.
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dimanche 29 novembre 2015

Je garde, je jette ? Le bilan beauté de mes produits terminés, chapitre 1


Oui, oui, chapitre 1, tu as bien lu. Oui, ça veut dire qu’il va y avoir plusieurs chapitres, beaucoup de chapitres même. Il faut dire que comme j’avais dû mettre le blog en pause, je n’avais pas pu dresser les bilans beauté des derniers mois. Sans compter que j’avais itou manqué pas mal de bilans beauté du premier semestre pendant lequel j’avais aussi dû délaisser le blog. Pourtant, malgré mon absence, j’ai consciencieusement mis de côté les produits terminés pendant ce temps-là. Et il y en a eu ! Tellement que je croule désormais sous les flacons et pots vides. Ca va pas dou tout comme dirait Cristina. Il faut donc que je me rattrape pour pouvoir vider un peu tout ça. 


Evidemment, je ne me voyais pas parler de tous mes produits terminés dans un même article. Bonjour la note qui fait des kilomètres ! Il y en a trop et ça aurait été tellement assommant pour vous mais aussi pour moi. Alors je me suis dit que j’allais diviser tout ça et vous distiller des bilans une fois par semaine (j’espère pouvoir m’y tenir) jusqu’à la fin de l’année. Oui, en gros, pendant le prochain mois quoi. On croise les doigts que d’ici là, j’arrive à rattraper mon retard et qu’on recommence 2016 sur de bonnes bases. Allez, c’est parti ! Et comme toujours, se pose la traditionnelle question : ces produits terminés, je les garde ou je les jette ? Ou plutôt je rachète ou pas ?


Crème Yeux 5 Expertises Anti-Age, Resultime
NON
Alors, c’est un échantillon de 5 ml (une victime de mes vacances cet été) donc je ne prétendrais pas me prononcer sur son efficacité. Je ne l’ai pas utilisé assez longtemps pour ça. En revanche, je n’ai pas du tout aimé sa galénique. Sa texture est assez épaisse et me faisait des marques blanches à l’application. Il fallait que je le masse beaucoup plus longtemps qu’un contour de l’œil classique pour le faire pénétrer (et donc que je sois plus attentive, or le matin, je n’ai pas l’énergie d’être attentive). Rien que pour ça, c’est non.


Savon Visage Liquide Doux, Clinique
OUI
Je crois que depuis le début de cette rubrique sur le blog, j’ai mis des oui à tous les nettoyants visage. C’est simple, la tâche d’un nettoyant étant assez simple pour moi, il est facile de me satisfaire. Et puis, ils étaient aussi tous pareils, je ne voyais pas comment les départager. Je pensais donc que j’aimais tout les nettoyants visage. Sauf que dernièrement, je suis tombée sur deux produits que j’ai tout de suite détestés. Je te rassure, ce n’est pas le cas de ce Clinique. Mais ça m’a fait apprécier encore plus les produits qui me donnent entière satisfaction. Comme ce nettoyant là par exemple. Il mousse bien (yeah), se rince facilement sans laisser de pellicule sur la peau, il ne dessèche pas la peau et son odeur est classique. C’est du sans parfum comme de nombreux produits Clinique donc il ne sent pas « bon » mais il ne sent pas mauvais non plus. Il sent le Clinique. Et comme j’aime bien la marque, j’aime bien cette odeur. Alors c’est un mini format, mais 50 ml, c’est quand même suffisant pour juger un nettoyant visage. D’ailleurs il m’a bien tenu longtemps et a donc pas mal voyagé.


Gel Douche Pêche Blanche, Cottage
OUI
J’adorais son parfum, super gourmand. Les parfums de fruits sont souvent mal faits, trop synthétiques. Là, non, c’était parfait. C’était une pêche bien juteuse qui donnait envie. Miam. Moi qui adore la pêche et son parfum, là, j’étais servie. Ce gel douche sent bon l’été. Je n’avais jamais testé les produits Cottage avant et on peut dire que ce premier essai était totalement concluant. Bon, en revanche, la prochaine fois, j’opterais pour un plus petit format. Là, c’était du 750 ml. Ce qui est top pour une famille. D’ailleurs, c’est typiquement le genre de format que ma sœur me réclame (vu à quel rythme ils descendent leurs gels douche) et que je lui donne volontiers. Sauf là, j’aimais vraiment trop son parfum pour m’en séparer. Mais à moi toute seule et avec ma collection de gels douche ouverts dans la salle de bains (en vraie beauty addict, j’aime alterner évidemment), j’ai mis très longtemps à le finir. Mais au moins, c’est économique.


Gel Douche Fleurs Merveilleuses, L’Occitane en Provence
OUI, si je pouvais
Encore un reste de mes vacances d’été. C’est une ancienne édition limitée de noël de L’Occitane que j’avais mis de côté à cause de son format miniature. Je me suis dit que je le garderais pour l’utiliser lors d’un voyage. Sauf qu’au final, j’ai tellement de formats mini que les voyages sont passés et lui était toujours là. Finalement, j’ai décidé de l’embarquer avec moi au Portugal. Et je regrette de ne pas l’avoir testé au moment de sa sortie car j’aurais pu vous dire que cette édition limitée sentait super bon, une jolie odeur de pivoine. Moi qui en général ne suis pas très senteurs fleuries, là je craque. Peut-être parce que le parfum a un petit côté gourmand. Ca sent le bonbon, ou plutôt le calisson pour être précise.


Solution Micellaire Démaquillante Créaline H2O, Bioderma
OUI
Tu le sais normalement, je n’aime pas l’eau micellaire. Mais alors pas du tout. Sauf la Créaline de Bioderma. Sur moi, c’est la seule qui est efficace sur le visage et les yeux (même quand j’ai du maquillage très pigmenté ou waterproof, ça part complètement et sans que j’ai besoin de frotter comme une dingue). Et puis elle ne colle pas trop. Elle n’est pas over poisseuse comme pas mal d’eaux micellaires testées jusqu’ici. J’emporte toujours un flacon avec moi en voyage quand je ne suis pas sûre d’avoir de l’eau à dispo le soir pour me démaquiller. J’avais pris ce mini flacon pour mon petit trip à Porto et Lisbonne cet été. Il fait 100 ml, mais je ne me rappelle plus ça donne pour combien de démaquillages. Pour moi, moins d’une semaine je pense, mais j’en utilise beaucoup j’ai remarqué. Je suis capable de finir un grand flacon en deux semaines.


Solution Micellaire Démaquillante Hydrabio H2O, Bioderma
NON
Ca se confirme, dans les eaux micellaires, je n’aime vraiment que la Créaline de Bioderma. Etant à court de flacons rouges en grand format, je me suis dit que j’allais tester celle avec le petit bouchon bleu. Après tout, j’ai parfois la peau sensible et déshydratée. Je me disais même marque, à peu près même produit, ça devrait passer. Eh bien, non. Sur le visage, ça allait, je pense qu’elles sont à peu près équivalentes. Y en a-t-il une plus ou moins poisseuse, je ne saurais te dire. Elles n’ont juste pas la même odeur et le même goût, mais personnellement, c’est un détail pour moi qui n’influe pas sur mon jugement. Ce qui influe en revanche, c’est l’efficacité. L’Hydrabio est beaucoup moins efficace que la Créaline pour le démaquillage des yeux. En ce moment, je me maquille toujours à peu près pareil : un mascara pas trop coriace et juste un fard clair sur les paupières. Là, ça allait. Mais les fois où j’ai forcé sur le maquillage des yeux en rajoutant du liner, du khôl ou en appliquant du fard noir, l’Hydrabio a galéré. Déjà, je devais frotter. Or je n’aime pas frotter, ça me fait tomber des cils. Et ça me laissait toujours des traces noires sous les yeux. Je me dis donc que si en plus j’avais eu un mascara chiant à démaquiller, ou du waterproof ou un fard bleu pigmenté (sont toujours une plaie), ça aurait été encore plus compliqué. Après, c’est une question d’usage et de goût. Si tu ne te maquilles pas beaucoup, elle peut très bien te convenir. So par exemple déteste la rouge et préfère la bleue. Moi, c’est le contraire. Enfin, ce n’est pas que je déteste l’Hydrabio, juste elle ne me convient pas. En revanche, je ne jure que par la Créaline, enfin les Créaline : celle pour peaux normales et celles pour peaux à rougeurs. J’ai testé les deux et elles sont tout autant efficaces. Je préfère toujours l’huile démaquillante (plus rapide et plus économique, vu que je vide un flacon d’eau micellaire en deux semaines) mais en dépannage, la Créaline est très bien.


Savon Liquide Extra Pur Bois d’Orange, Roger & Gallet
NON mais…
Non mais oui en fait. J’aime beaucoup les Savons Liquides de la marque. Je trouve les packagings élégants, ils font très joli dans la salle de bains. Ils sont parfaits pour poser sur le lavabo pour se laver les mains. En revanche, Bois d’Orange n’est pas mon type de senteurs. D’où le non. Attention, je trouve le parfum très réussi et très chic (il me rappelle d’ailleurs Eau d’Orange Verte d’Hermès). Mais ce n’est pas mon type, je ne suis pas très agrumes. En revanche, si ce sont des senteurs dont vous êtres fans, vous pouvez foncer.

Et voilà pour ce chapitre 1, je vais m’arrêter là parce que ça commence à faire long. Mais on se retrouve très bientôt pour la suite.
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jeudi 26 novembre 2015

Stockholm : une ville au double visage


Il y a deux ans (déjà !), je partais à la découverte de Stockholm avec Teddy et Sophie. C’était le début des aventures du trio infernal. Ce n’est pas moi qui ait choisi cette destination mais comme la ville est très à la mode depuis quelques temps, j’ai dit banco. Stockholm est partout et, à chaque fois, le retour est le même : hyper positif. Stockholm, c’est trop bien, c’est trop beau, c’est trop hype, les gens sont trop sympas, on s’amuse, que de bons souvenirs et nanani nanana. On s’est donc dit qu’on ne pouvait pas se tromper. Eh bien, on est vite redescendus. Clairement, on n’a pas eu le coup de foudre pour Stockholm (oui, tous les trois) et on en est revenus avec des sentiments mitigés. En se demandant pourquoi tout le monde en faisait tout un foin.


Bon, commençons tout de même par ce que j’ai aimé. Stockholm est une très très belle ville. Moi qui suis sensible à l’architecture, je suis tombée sous son charme. J’ai aimé le côté médiéval de Gamla Stan, le centre ville. On y a une impression d’être hors du temps. Mais j’ai aussi aimé l’architecture des autres îles, les immeubles colorés, leur petit côté palace ou château. C’était mon premier pays du nord de l’Europe et je trouve que cette architecture a vraiment beaucoup de charme. J’ai aussi apprécié me sentir totalement en sécurité. Quand tu te balades dans les petites rues désertes, dans la nuit noire, il n’y a pas un moment où tu te dis que tu ne devrais peut-être pas être là. On a d’ailleurs été assez impressionnés (ok, choqués) de voir des vélos posés comme ça devant les cafés sans être attachés. Chez nous, on pique même les vélib, alors tu penses bien qu’un vélo sans anti-vol ne ferait pas long feu. C’était assez rafraîchissant. Et puis il y a le shopping aussi (très important pour la voyageuse shoppeuse que je suis) !


Sauf qu’il y a eu de nombreux hic. En partant à cette période, on savait que la nuit allait tomber tôt, très tôt. Mais on n’avait pas forcément anticipé ce que ça impliquait. En fait, pendant l’hiver, c’est un peu comme si Stockholm se mettait en hibernation. Pas mal de monuments ferment complètement. Déjà tu fais une croix dessus. D’autres ferment plus tôt. Impossible alors de caser tout ce qu’on voulait visiter dans les quelques heures d’ouverture de la journée. Oui parce que si ça ferme à 14 h, ça n’ouvre pas forcément plus tôt pour compenser. On n’a ainsi pas eu le temps de faire beaucoup de choses au programme. Et même quand c’est ouvert, ils sont en mode service réduit (et donc moins de choses à voir ou à faire). Pour quand même arriver à en voir le plus possible, on s’est dit qu’on allait faire les monuments le matin pendant leurs horaires d’ouverture et voir tout ce qu’il y avait à voir à l’extérieur dans l’après-midi. Sauf, que le soleil commence à se coucher vers 15 h à cette période de l’année et à 16 h, il fait nuit noire. Mais vraiment noire. Et les éclairages publics dans certains endroits, ce n’est pas trop ça. On a bien tenté de suivre un des itinéraires de promenade du guide mais on a fini par laisser tomber. On ne voyait rien. Tu fais donc aussi une croix sur les photos. Difficile aussi de s’orienter, trop sombre. On s’est perdus, souvent. Une fois, on s’est même retrouvés sans faire exprès à l’intérieur du palais royal avec un garde nous fonçant dessus pour savoir ce qu’on faisait là. Ben, c’est juste que quelqu’un a éteint la lumière et qu’on sait plus où on est parce que la nuit tous les bâtiments sont gris.


Bref, on a dû renoncer à des choses qu’on voulait absolument voir parce qu’après une certaine heure, c’est tout simplement impossible de faire le touriste. Bon, on a quand même décidé de prendre la chose du bon côté en se disant qu’on allait pouvoir en profiter pour se poser et se réchauffer avec un chocolat chaud. Sauf qu’à 17 h, on te vire des cafés. Soit parce qu’ils ferment soit parce qu’ils passent en mode dîner. Oui, quand c’est l’heure du goûter pour toi, le Suédois lui s’attable pour dîner. Moi, qui suis habituée à partir dans le sud, clairement ce n’est pas la même ambiance. Le Suédois me semble plus casanier aussi, au vu des rues désertes, même un samedi soir dans le quartier hype de la ville (en tout cas en hiver). Il n’est pas non plus très avenant, façon diplomatique pour dire que je l’ai trouvé pas sympa. J’ai le droit de dire que dans l’ensemble je n’ai pas trouvé le Suédois sympa ? Bon, il faut dire que je me suis fait foncer deux fois dessus par des voitures, ça calme. Ok, une fois, je ne regardais pas et c’était vert mais la deuxième, je n’étais même pas sur la route, c’était un chemin barré. J’aurais accepté qu’on me klaxonne ou même qu’on m’insulte, c’est le jeu, mais là, les mecs ils ont accéléré. Je t’avoue que deux ans plus tard, je n’en reviens toujours pas. Donc tu traverses au rouge, on t’écrase. J’ai aussi du mal à digérer quelques réflexions désagréables qu’on nous a faites (on a croisé quelques personnes qui n’étaient pas fans des Français). Pourtant, on a rencontré des gens très sympas, notre logeuse, un adorable (et plutôt canon) serveur dans un resto… Mais mon opinion reste marquée par toutes nos rencontres négatives. 

Photo prise à 15h30
Photo prise à 16h40

Ce qui m’a marquée aussi, c’est que quand la nuit tombe aussi tôt, tu es complètement déphasée. Le soleil qui ne monte jamais très haut dans l’horizon, la très belle lumière que ça nous offre, ça a son charme. Mais j’avais aussi constamment un sentiment d’urgence. Comme le soleil commence à descendre à 14 h, tu es tout le temps en train  de te dire : « vite, il faut se dépêcher pour arriver à faire tout ce qu’on doit faire ». Alors qu’en fait la journée ne fait que débuter. Et puis comme il fait nuit dès 15 h, tu ne sais plus où t’en es. Tu crois qu’il est déjà super tard alors que non. T’es crevée et tu te dis qu’il est l’heure d’aller dormir alors qu’il n’est que 15h30. Tu ne sais plus si t’as faim ou pas et surtout quel repas tu dois manger : goûter, dîner ? Moi, qui suis déjà décalquée en hiver à Paris, là j’étais complètement à l’ouest. Je ne sais pas comment ils font là-bas au quotidien. Moi, je ne pourrais pas, je finirais en dépression. Bref, pendant trois jours, je me suis sentie bizarre.

Après mon retour, j’étais quand même perplexe. J’avais lu tellement de bien de la ville. Je me disais « on ne peut pas être les seuls à ne pas être totalement tombés sous le charme ? ». Alors j’ai posé des questions aux copines et au final découvert que pas mal d’entre elles n’avaient pas non plus accroché. Et celles qui avaient adoré, je ne me reconnaissais pas du tout dans leur récit. Mais j’ai rapidement tilté. Souvent, elles n’étaient pas parties à la même période que nous. Elles avaient fait ce voyage au printemps et en été. Je me suis donc dit que Stockholm était une ville avec deux visages : un peu maussade voire morte en hiver et très sympa en été. D’ailleurs, elles n’avaient que du bien à dire des Suédois, très sympas selon elles. Ils doivent être comme moi en fait, des bipolaires saisonniers. Je ne leur jette donc pas la pierre, parce que moi non plus t’as pas intérêt à me croiser en hiver ;)


Malgré toutes nos petites déceptions, j’ai donc tout de même envie de retourner à Stockholm. Parce que la ville est belle et j’ai envie de la découvrir sous un nouveau jour, sous son plus beau jour (quand il fait jour en somme). Et si de votre côté vous prévoyez une escapade du côté de la Suède, je vous conseille donc vivement d’éviter novembre (voire octobre). Pour les autres mois d’hiver, peut-être que s’il y a de la neige, ça peut faire une jolie expérience, je ne sais pas. Mais il faut être prêt à affronter le froid, voire la pluie. Nous, on a eu de la canche il a toujours fait soleil. En tout cas, clairement, pour une première découverte, je me dis qu’opter pour les mois d’été, c’est peut-être mieux.

D’ailleurs, c’est une ville qui vous fait envie ? Ou vous y êtes déjà allés ? Si oui, vous en avez pensé quoi ? J’avoue, je suis curieuse. Depuis notre séjour, je lis tous les articles de blogs sur la ville et je continue à ne voir que des retours hyper positifs. Ca m’intrigue. De mon côté, je reviens très vite avec des détails pratiques pour vous aider à préparer votre voyage, où loger, où manger, etc. J’ai été encore tellement bavarde qu’il me faut couper court.
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dimanche 22 novembre 2015

Tv : Mes feel good séries


Je m’étais promis (et à vous aussi) d’être plus régulière et finalement j’ai de nouveau disparu. Longtemps, très longtemps. Je me suis encore fait engloutir par le boulot et le blog a dû passer au second plan. Même si je pensais souvent à vous et que j’avais envie de vous raconter plein de trucs ces derniers mois. Mais les choses sont enfin à peu près redevenues normales sur le front du travail (pour l’instant), je peux donc reprendre la plume. Je ne me voyais pourtant pas revenir avec un article sur la beauté. J’avoue ne pas avoir la tête à ça. Alors, je me suis dit que je partagerais bien avec vous mes feel good séries. Ces petites séries de 20 minutes qui me font rire et me mettent de bonne humeur. Parce qu’en ce moment, j’aime bien me projeter dans un autre univers, plus sympa… Vous les connaissez probablement. Mais on ne sait jamais, il y aura peut-être des découvertes. 


2 Broke Girls
Deux filles fauchées (tout est dans le titre ;)) essaient de s’en sortir en travaillant dans un diner bien craignos de Williamsburg à Brooklyn et en essayant coûte que coûte de monter un business de vente de cupcakes. Les deux personnages principaux sont tout simplement merveilleux. Elles sont tellement drôles ! Max, c’est la vraie fauchée. Elle a toujours été pauvre, a eu une enfance bien pourrie et n’a jamais eu de chance. Elle est donc un peu morte à l’intérieur et n’attend pas grand-chose de la vie. Elle n’est pas non plus très sympathique avec les gens en général. Caroline, elle, était riche mais a tout perdu après que son père se soit fait arrêter pour avoir arnaqué ses riches clients. Disons que je la décrirais comme un mix de Paris Hilton et de la fille de Bernard Madoff. Elle se retrouve donc sans le sou mai reste pourtant optimiste.


J’ai tout de suite accroché à la série car elle est pour moi hilarante. Les deux filles sont très drôles mai les personnages secondaires sont aussi des perles. Mention spéciale à Oleg, le cuistot bien dégueulasse dans tous les sens du terme. Celles qui savent comprendront. J’aime aussi que l’humour soit irrévérencieux (et qu’on s’y moque beaucoup des habitudes ridicules des hipsters). Les blagues sont souvent cul. On pourrait donc rapidement aller dans la vulgarité. Mais je trouve que ça marche. Parce que c’est vraiment très très bien écrit. Je me souviens que la première saison, je riais tellement que j’en pleurais. Je devais alors mettre pause car tout devenait flou et je ne voyais plus l’écran. Depuis, c’est peut-être devenu un chouïa moins drôle (forcément après 5 ans). J’ai moins de fous rires mais la série me fait quand même toujours marrer. Et puis je me suis attachée aux personnages. J’adore évidemment Caroline mais mon vrai coup de coeur va à Max. J’adore sa répartie, j’aimerais avoir la même, et j’aime aussi qu’elle s’assume complètement avec ses qualités et surtout ses gros défauts.


The Mindy Project
Mindy Lahiri est une gynécologue new yorkaise dans la trentaine, célibataire, qui cherche l’amour. Et qui a vraiment du mal à le trouver. Il faut dire qu’elle est un peu particulière. En fait, c’est un peu une Bridget Jones new yorkaise : les mêmes courbes, les mêmes excentricités et les mêmes problèmes de cœur. Bon, elle est quand même plus intelligente (parce que Bridget, c’était quand même pas possible)… quoique parfois elle te sort des trucs ! Surtout, ce qui est rafraîchissant, c’est qu’elle s’assume. Elle a des formes et elle n’aime pas qu’on lui dise qu’elle en a trop. Au contraire, elle est parfaite. Comme elle le dit elle-même, c’est une déesse. D’ailleurs, ce n’est pas parce qu’elle ne fait pas une taille zéro qu’elle va se mettre au sport ou commencer un régime. Non, elle aime trop manger. Il faut qu’elle mange toutes les heures et elle dort même avec de la viande dans son lit pour ses snacks nocturnes. Sans compter la fois où elle a mordu son petit ami parce qu’elle avait faim et il lui rappelait un steak. 


En fait, si on veut être honnête, son personnage est complètement irréaliste. Parce qu’il est trop tout. D’ailleurs, les premiers épisodes, je crois me souvenir que je n’avais pas totalement accroché parce que je ne trouvais pas Mindy crédible. Mais plus on avançait, plus je tombais sous le charme de la série. Maintenant, je l’adore et elle fait partie de mes incontournables. Et ironiquement, si j’aime autant Mindy aujourd’hui, c’est justement parce qu’elle est tellement too much. Etrangement, même si je crois que je n’agirais jamais comme elle dans la vie, je me reconnais totalement en elle. Parce que c’est l’ultime girl next door. Ses défauts et obsessions sont exagérés mais ce sont ceux de toute fille dans la trentaine, célibataire ou pas. J’aime aussi sa répartie - Mindy, il ne faut pas la chercher - et son énorme grain de folie. Finalement, elle est un peu comme Max de 2 Broke Girls : une fille avec un corps normal, drôle, pas parfaite, qui s’assume et ne se laisse pas marcher sur les pieds, dont la vie est peut-être parfois un désastre mais qui reste forte. Sinon, comme dans 2 Broke Girls, les personnages secondaires sont complètement déjantés et font aussi beaucoup rire.



Young & Hungry
C’est la plus récente des trois séries. Il y a juste une petite trentaine d’épisodes. Dommage, on en voudrait plus. C’est une vraie bulle de bonne humeur. La première saison surtout est très drôle. Gabi a 21 ans, est complètement fauchée et est passionnée de cuisine. Ah oui, et elle est célibataire et n’a pas beaucoup de chance en amour. D’ailleurs, quand elle réussit à se faire engager comme le chef personnel de Josh, un milliardaire de 30 ans (avec un certain charme), elle finit par coucher avec lui le premier soir après qu’ils aient tous les deux trop bu. Oups ! Ca s’annonce compliqué tout ça. Ca va donner lieu à tout plein de quiproquos et de scènes très drôles. Avec en filigrane, la big question : Gabi et Josh finiront-ils ensemble ?


Et évidemment, tu ajoutes à cela une galerie de personnages secondaires complètement frappés. Il y a Sofia, la colocataire de Gabi, qui est tout simplement géniale (c’est peut-être mon personnage préféré et l’amitié entre ces deux filles totalement perchées est top), mais aussi Yolanda, la femme de ménage et Elliot l’attachée de presse de Josh qui ont eux aussi un grain. Bref, un cocktail très amusant. On ne s’ennuie jamais. Surtout que c’est très bien écrit, les répliques fusent et l’humour est mordant. Ca vanne sec. J’ai tout de suite accroché parce que j’ai trouvé la série très drôle. Mais aussi parce que Gabi est un personnage comme je les aime. Une drama queen qui attire les emmerdes, une girl next door à la fois forte et fragile, très drôle et avec de la répartie, qui fait tout plein d’erreurs mais assume et va de l’avant, à qui on ne la fait pas, célibataire et pas forcément chanceuse en amour, mais qui continue d’y croire et garde le sourire. Ca vous rappelle quelque chose ? Je crois que j’ai un type. Max, Mindy, Gabi : même combat. Peut-être parce que ce sont des personnages à qui il est facile de s’identifier.


Alors évidemment, j’aurais pu inclure beaucoup plus de séries, il y en a tellement qui me font rire. Mais bon, l’article aurait alors pu faire des kilomètres. J’aurais également pu mentionner The Big Bang Theory, New Girl, Modern Family ou même Mike & Molly auxquelles j’étais accro à une époque. Je me souviens qu’elles m’ont offert pas mal de fous rires. Mais elles ont beaucoup vieilli et je les trouve beaucoup moins drôles aujourd’hui. Il y a encore des moments exceptionnels mais certains épisodes ne m’arrachent même pas un sourire, c’est pour dire. Les dégâts de l’âge. Et puis bon, elles sont tellement connues que je ne voyais pas l’intérêt d’en parler. Je voulais aussi vous parler de deux autres séries de 20 minutes que j’aime beaucoup et qui me font vraiment rire – Brookyn Nine Nine et You’re The Worst – mais mon article étant déjà très long, j’ai préféré m’arrêter là. Ce sera pour une autre fois.

Et vous, vous avez des séries qui vous font mourir de rire ?

(PS : c'est moi où les images sont devenues plus grandes qu'avant ? C'est pas bizarre/gênant ? Ou il faut juste que je m'habitue, ou me réhabitue ? Damn, ça fait longtemps ! Suis rouillée).
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